Projet de diplome DMA Arts Textiles - Partie 1
06/09/2017 : Cette dernière année de DMA Arts Textiles, c'est une année de projet personnel, en gros une année de projet de diplôme.
J'ai commencé à y réfléchir l'année dernière vers mi-mai.
Toute l'année j'avais réfléchi à un thème, qui ne puisse pas me lasser et qui soit le plus large possible pour ne pas que je ne me sente étroite dans le sujet.
Un travail sur la double culture déjà avec mon éventail Fortune qui parle de la double culture, je voulais encore faire un voyage Paris - Wenzhou. Ensuite, un travail sur la lune et le soleil. Les étoiles ✨. Les 5 éléments. Les sorcières. Beaucoup beaucoup de sujets. Et puis il y a eu ce sujet :
Les créatures légendaires.
Légende, légendaire, féérique, féerie, magie, magie blanche, magique, surnaturel, créature, monstre, métamorphose, chimère, mythe, folklore...
C'était vraiment travailler telle une exploratrice qui partait voyager, trouver, et étudier ces créatures légendaires entre mythologies, légendes et folklore.
Et puis j'ai commencé à faire mes recherches, à lister toutes ces créatures, à les trier par continents et pays, par morphologie (petit et grand peuple, thérianthrope, esprits, morts vivants).
Une large collection d'images, de références.
Ensuite j'ai acheté la Petite encyclopédie du merveilleux d'Edouard Brasey (une pépite) et à les classer comme il le classe dans la partie des peuples de la lumière qui trie par élément / milieu.
J'ai même réfléchi à un petit mind mapping de verbes où ce qui en est sorti principalement c'est ensorceler, enchanter, émerveiller, envoûter, troubler, fasciner, hypnotiser, captiver, tenter, séduire, charmer.
Au départ c'était de travailler sur la transformation, la métamorphose, l'évolution de ces créatures souvent hybrides, mi humaine et mi légende.
Puis en me cherchant le profil de quelques créatures, au bout d'un moment je tombe sur la fée. La fée qui en fait, englobe beaucoup d'autres créatures telles : ange, salamande, styge, sylphe, banshee, dryade, nymphe, naïade, ondine, sirène, etc.
Mes devoirs de cette été alors c'est de prendre connaissance de toutes les créatures (ce qui est trop vaste, je ne m'arrete qu'à certaines créatures).
Pour juillet et août je voulais réussir à réaliser :
- une petite encyclopédie des créatures légendaires listées et décrites avec parfois des temps de repos d'illustrations ( car c'est principalement des notes d'informations pour ne pas à aller encore noter des informations)
- Ensuite, un abécédaire de fées avec une broderie à chaque lettre avec des références et des idées / principes.
Bon, j'ai fait la moitié ou une mini partie de cette encyclopédie.
Quant aux broderies de l'abécédaire j'ai fait 10 broderies sur les 26.
Je voulais réaliser un petit carnet, un abécédaire avec ces échantillons.
Et puis aujourd'hui, mercredi 6 septembre, c'est finalement remis en cause suite à une mini présentation aux 1eres années DMA.
Mon but dans ce projet de diplôme, de ce sujet, c'est d'explorer l'univers féerique et que le spectateur y plonge aussi. Comme la fée, c'est d'attirer la curiosité du spectateur, de l'intéresser et ensuite de ne pas le délaisser qu'il viendrait presque à être piégé. Que le textile vient à être tenace d'attirer l'oeil du spectateur.
C'est la fée séductrice qui utilise sa beauté pour manipuler ses victimes.
Mais je pensais aussi à travailler sur la fée influente sur le destin, et qui prédit l'avenir. Une autre fée sorcière. Mais travailler sur la fée influente sur le destin c'est intéressant.
Une fée prophétesse qui essaie de prédire le futur du textile à chacun à travers sa boule d'aiguilles et de fils, et son jeu de cartes textile. C'est une tendanceuse horoscopique.
07/09/2017 : Une fée prophétesse qui lit l'avenir dans
La boule de cristal
Tirant les cartes
L'astrologie
Au final, après un échange avec mon professeur où je lui explique ce désir de travailler une fée prophétesse, liée au destin, qui influence le destin et qui a le don de prédiction, et qui lirait tout ça à travers les textiles magiques, il m'a fait la suggestion de travailler le textile comme une experte.
Il a retenu surtout cette idée de lire le textile, c'est-à-dire, de prendre un morceau de n'importe quel textile, de me mettre dans la peau de cette fée, et de lire le textile. Lire ce que les gens ne voient pas de ce textile et raconter l'histoire de ce textile.
Je vous avoue que clairement ça ne m'emballe pas vraiment. Je voulais jouer sur le fait de lier, connecter un textile particulier au spectateur. Lire l'avenir du spectateur à travers le textile.
Mais mes idées sont assez flous, et en juste deux jours, je change tout le temps d'idées, ou peut-être mon idée évolue-t-elle ?
En rentrant, je suis épuisée de ces journées de 8h. Mon corps n'a pas l'habitude de tout ça, de me lever à 7h et de travailler autant en classe.
Mais il faut que je me force à travailler, car dans un mois, c'est l'agrément de thème.
Alors, certes, moi je voyais cette fée prophétesse qui lirait l'avenir de ses clients et leur fournirait un textile qui tracerait la destinée.
Mais il est vrai qu'il est intéressant de faire la médium, c'est-à-dire de lire le passé du textile.
Par exemple, avoir une toile de coton > zoomer le tissage > voir les fibres s'entrecroiser > les fibres étant à l'état naturel > les fibres non traitées > le coton > le coton sur la plante
En fait, de reconstruire le textile, mais j'ai l'impression plus d'être une experte, une scientifique, et c'est un peu ça qui me gêne. Je n'ai pas envie d'être scientifique, je veux me lancer à l'instinct dans ce sujet : sans science, sans logique, et donc aller plus à l'instinct, aux sens.
La définition de wikipédia de la voyance : La voyance est une prétendue capacité divinatoire à percevoir une information dans l'espace et dans le temps en dehors de l'usage des cinq sens, par perception extrasensorielle. Historique : La voyance est une forme de divination dont on trouve l'existence dans les civilisations les plus anciennes. On trouve la mention de « voyants » (rishi) dans les textes védiques les plus anciens2,3.
Chez les Grecs, la possibilité de prédire l'avenir provient de l'idée que les dieux, de préférence quand on les priait, accordaient régulièrement des révélations par l'intermédiaire d'augures.
On distinguerait[réf. nécessaire] depuis Cicéron4 deux branches de divination : la voyance et la mantique (art de la divination), toutes deux étant des arts du pronostic, mais par des moyens différents. La voyance est dite naturelle, intuitive, la mantique est artificielle, inductive, technique.
Mantique
Dans l'ancien testament de la Bible, une loi hébraïque interdit aux tribus d'Israël de faire usage de la divination(Deutéronome 18.10-125) « Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille, qui s'adonne à la divination, aux augures, aux superstitions et aux enchantements, qui ait recours aux charmes, qui consulte les évocateurs et les sorciers, et qui interroge les morts. » L'évocation détaillée de ces pratiques mantiques laisse à penser qu'elles étaient alors répandues parmi les populations contemporaines des Hébreux, dans cette région du monde.
Autour du ier au ive siècle[réf. nécessaire], en Grèce et à Rome, ce fut l'apogée des haruspices, prétendant lire l'avenir dans le comportement ou les entrailles des animaux (principalement le foie, voir hépatoscopie). Cette méthode de « prédiction » était d'un usage courant pour juger les crimes dans la Rome antique. L'auteur latin Cicéron, dans de divinatione, brosse autour de 44 av. J.-C. un tableau très complet des pratiques de son époque (augures, aruspices, astrologie prophétie, oniromancie…) et se livre à une critique méthodique des arguments en faveur de la divination, sous forme d'un dialogue entre son frère Quintus et lui6.
À la même époque se développe en Asie le Yi King (ou Yi Jing : basé sur la symbolique taoïste du Yin-Yang, il s'appuya d'abord sur l'interprétation des fendillements des carapaces de tortues exposées à la chaleur, puis sur le lancer de 50 tiges d'achillée sèches. De nos jours, le jet de pièces de monnaies est fréquemment utilisé. Cet oracle repose sur 64 figures (ou hexagrammes) constituées par l'empilement de six traits, qui peuvent être pleins ou brisés, mutables ou non. Par le jeu des mutations, on arrive donc à 4 096 combinaisons possibles. L'interprétation des hexagrammes est écrite dans le Livre des mutations(Yi-King), ouvrage métaphysique taoïste de la Chine antique, attribué au souverain Fo Hi, qui l'aurait rédigé pendant une période d'emprisonnement. Cet antique outil d'aide à la décision connut un regain de popularité dans la contreculture des années 1960, notamment aux États-Unis.
Durant le Moyen Âge, en Europe surtout et un peu moins en Afrique du Nord, les astres vont redevenir le support préféré des voyants : l'astrologie, ancienne mais encore marginale, prend son essor. D'après la théorie chrétienne d'alors, les étoiles sont en effet des disques derrière lesquels se cachent des anges ou des chérubins, et leur mouvement est en fait un signe. Le ciel s'organise donc en constellations, les années en périodes zodiacales, permettant par de savants calculs de déterminer l'horoscope. Nostradamus fut un astrologue reconnu de son vivant (qui rencontrait et conseillait nombre de personnalités); il a écrit un ouvrage dans lequel il dévoile, selon lui, tous les événements qui devraient se dérouler jusqu'en 2060 environ, date selon lui de la fin du monde.
Voyance intuitive[
La voyance utilise fréquemment des supports comme la boule de cristal ou les cartes. Mais on prête traditionnellement au voyant des capacités surnaturelles, le don de visions intuitives qui permettraient de voir le passé et l'avenir, dans ce cas on parlera de médium. Des plantes psychotropes sont parfois utilisées pour accéder aux visions prophétiques : le soma, une boisson utilisée en Inde antique par les prêtres, était réputée leur permettre de « voir les dieux ».
Nostradamus, né Michel de Nostredame, a fait des prévisions célèbres, souvent appelées « prophéties », qui, de par la langue et le style employés, sont proprement indéchiffrables ou permettent une multitude d'interprétations possibles, parfois rétrospectivement.
Les personnes prétendant voir ou entendre la Vierge Marie, ou d'autres êtres spirituels, sont aujourd'hui fréquemment appelés « voyants » (voir le cas de Međugorje).
Le commerce de la voyance[modifier | modifier le code]
De manière générale, diverses disciplines constituent les « arts divinatoires » : tarot, astrologie, boule de cristal, etc. Ces pratiques sont bien implantées dans la culture populaire, il a été estimé que 21 % des femmes et 9 % des hommes en France auraient déjà rencontré au moins une fois un ou une voyant(e). Le chiffre d'affaires annuel global des quelque 100 000 professionnels de la voyance et de l'occulte est évalué au début de xxie siècle à près de 3 milliards d'euros, ce qui représente environ 15 millions de consultations par an7. Il existe même aujourd'hui des voyants qui pratiquent à distance, utilisant le téléphone, le SMS, l'email, la webcam ou la messagerie instantanée. Les tarifs en 2011 varient, en France, de 60 à 300 € par séance quelle que soit la pratique choisie8.
Législation
En France
Pour le droit français, jusqu'en 1994, l'exercice de la voyance était un délit prévu au Code Pénal. Le 1er mars 1994, les législations répressives de 1834 et de 1945 ont été grandement amendées par la suppression de l'article R.34 7 de l'ancien Code pénal.
Points de vue contemporains
Du point de vue de ceux qui la pratiquent, les visions ne sont pas remises en question même si l'interprétation des visions ou des « lectures » est faite par le voyant lui-même et dépend donc en partie de son univers psychique et culturel. Il est parfois admis par les intéressés que celle-ci subit en effet les interférences de la subjectivité du voyant mais aussi de celui qui l'a consulté.
Du point de vue des sceptiques, il s'agit soit de charlatanisme soit d'auto-illusion.
Des expériences ont été tentées à l'ère moderne afin de vérifier ou d'infirmer l'hypothèse de la voyance, en général par les détracteurs de ce phénomène.
Points de vue scientifiques[modifier | modifier le code]
La voyance fait l'objet d'études scientifiques à la fin du xixe siècle avec la Society for Psychical Research fondée à Londres en 1882.
En France, c'est en 1919 qu'est fondé l'Institut Métapsychique International (IMI). Il se définit comme « une alternative officielle entre les dérives de la crédulité et l'excès de scepticisme ».
Dans les années 1930 aux États-Unis, Joseph Banks Rhine développe des méthodes d'analyse statistique pour tenter de définir le phénomène.
En 1974 et pendant 20 ans, la CIA a coordonné et dépensé plusieurs millions de dollars dans un programme de recherche sur la clairvoyance, intitulé Stargate Project, destiné à trouver et tester des médiums. L'armée américaine fera ainsi appel à des « espions psy » tels que Joseph McMoneagle9
Plus engagé dans le rationalisme, un Laboratoire de Zététique a été créé en 1998 à l'Université de Nice en lutte contre la « pensée irrationnelle » dans le but de former chez l'individu « une capacité d'appropriation critique du savoir humain ».
Études[modifier | modifier le code]
Point de vue spiritualiste[modifier | modifier le code]
La prémonition et la vision d'évènements passés sont expliqués comme provenant d'entités des mondes dits « subtils » ou par l'accès à un « niveau universel de l'existence » (voir l'exemple des annales akashiques)13 ou encore par la télépathie.
Yaguel Didier, astrologue et voyante populaire, déclare dans son livre « au cœur de la voyance » avoir été prise de nausées violentes en présence d’une cliente dont elle apprend la mort consécutive à un cancer du pancréas quelque temps plus tard, attribuant son expérience à un « ressenti viscéral » qui lui aurait communiqué cette information sur l'état de santé de cette personne14. Alexis Didier, jugé « prodigieux » à son époque, au milieu du xixe siècle, aurait été capable de lire en présence de témoins des morceaux de livres qu'il ne connaissait pas15,16,17. Tous évoquent des sensations ou des perceptions dont ils n'expliquent pas l'apparition autrement que par un don qu'ils posséderaient, leur permettant de connaître avec plus ou moins d'assurance le passé et l'avenir.
En France, quelques voyantes ont eu une certaine renommée, depuis Madame Soleil dans les années 1960 jusqu'à Maud Kristen au xxie siècle, évoquée par Marie Monique Robin dans son film intitulé : 6e sens, la Science face au Paranormal.
Critique[modifier | modifier le code]
La voyance est considérée comme une duperie par des rationalistes, ainsi que par différents opposants aux pseudo-sciences18.
L'activité de voyance ne faisant l'objet d'aucun enseignement organisé, ni d'un contrôle réglementaire, elle est souvent considérée comme donnant lieu à des escroqueries19. Ainsi en octobre 2013, à Moscou, un groupe de 11 escrocs se présentant comme des « voyants », ont réussi à gagner plus de 4,6 millions d'euros en dupant plus de 400 personnes. Ils sont arrêtés par la police. Des ordinateurs sont saisis. Ils risquent une peine privative de liberté de 10 ans 20.
La définition de l'art divinatoire de wikipédia :
Un art divinatoire est une technique de divination, consistant en principe à prédire l'avenir, mais aucune de ces techniques n'est démontrable. Prédire l'avenir suppose que celui-ci soit « tracé d'avance ».
Il en existe plus d'une centaine (voir liste ci-après) parmi lesquels l'astrologie, la cléromancie, l'haruspicine, l'oniromancie, la chiromancie, la cartomancie et la numérologie.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le plus fréquemment, on ajoute au nom grec du support utilisé le suffixe mancie venant du grec μαντεία [manteia] qui signifie à la fois la faculté de prédire, l'action de consulter un oracle et la capacité d'interpréter la réponse donnée1. Il est synonyme de divination ou mantique et sert à former les noms des arts divinatoires2. Assez rarement c'est le suffixe logie, généralement réservé aux sciences, qui est ajouté, comme c'est la cas pour l'astrologie ou la numérologie.
Utilisation[modifier | modifier le code]
Les productions les plus visibles sont des horoscopes astrologiques, prisés par la presse écrite populaire et des productions des graphologues, particulièrement utilisées en France lors des embauches.
Plus récemment, ce terme est apparu dans des œuvres de fiction, en particulier d'heroic fantasy, pour représenter n'importe quel type de magie spécialisée. Par exemple, un nécromancien est, dans la fantasy, un magicien spécialisé dans la mort et les morts-vivants plutôt qu'un devin. Legilimancie et Occlumancie sont des techniques magiques imaginaires utilisées par Harry Potter.
Liste des arts divinatoires
- Achilléomancie : divination par des branches d'achillée
- Acutomancie : divination par des épingles ou des aiguilles
- Aéromancie : divination par l'effet de l'air sur l'eau ou par l'examen des phénomènes aériens
- Alectyonomancie ou alectriomancie : divination par les lettres ou les grains choisis par un coq ou une poule
- Aleuromancie : divination par la farine de froment
- Alomancie : divination par le sel
- Aphitomancie : divination par un pain d'orge
- Amniomancie : divination par la membrane recouvrant la tête des nouveau-nés
- Anémomancie : divination par le vent
- Antracomancie : divination par le charbon minéral
- Apanthomancie : divination par l'interprétation des rencontres (d'objets ou de personnes) imprévues
- Apleuromancie : divination par les messages contenus sur ou dans des biscuits
- Arachnomancie : divination par les araignées
- Arithmomancie ou arithmancie : divination par les nombres
- Aspidomancie : divination par les boucliers
- Astragalomancie : divination par les osselets ou l’emploi de dés cubiques
- Astrologie ou astromancie : divination par l'étude des astres
- Axinomancie : divination à l'aide d'une hache chauffée à blanc
- Bactromancie : divination du temps à venir à l'aide d'une grenouille
- Belomancie : divination par les flèches
- Biastomancie : divination par les oiseaux nocturnes
- Bibliomancie : divination par la lecture d'un texte au hasard
- Bléomancie : divination par les grains de blé. Traditionnellement, on disposait les grains de blé sur une plaque de tôle rougie par le feu et comportant douze divisions.
- Botanomancie : divination par les fleurs ou les feuilles
- Bréchomancie : divination par la pluie
- Brontomancie : divination par les orages
- Cafédomancie ou caféomancie : divination par le marc de café
- Capnomancie : divination par la fumée
- Caromancie : divination durant un sommeil naturel ou hypnotique
- Cartomancie : divination par les cartes
- Castronomancie : divination par un verre d'eau
- Catoptromancie : divination par les miroirs
- Causinomancie : divination par la combustion d'objets
- Chasmimancie : divination par les bâillements
- Chéloniomancie ou plastromancie: divination sur les écailles du plastron de la carapace de tortue
- Chiromancie : divination par l'étude des lignes de la main
- Chitonomancie : divination par la façon de s'habiller
- Ciromancie : divination par les gouttes de bougie tombant dans l'eau
- Claviculomancie : divination par la rupture d'un bréchet de poulet
- Clédonismancie : divination par le rapprochement entre une question et un événement fortuit
- Clédonomancie : divination par l'interprétation de paroles fortuites
- Cleidomancie : divination par les clés
- Cleptomancie : divination permettant de retrouver des voleurs
- Cléromancie : divination par tirage au sort
- Codonomancie : divination par les cloches
- Cokkygomancie : divination par le coucou
- Coracomancie : divination par le corbeau
- Coronomancie : divination par la corneille
- Cosquinomancie : divination par un tamis
- Craninomancie : divination par l'étude d'un crâne
- Cristallomancie : divination à l'aide de cristal
- Crithomancie ou critomancie : divination par la farine d'orge
- Crommyomancie : divination par les oignons
- Cynomancie : divination par les chiens
- Dactyliomancie : divination par les bagues ou les oscillations d'un anneau
- Daphnomancie : divination par le laurier
- Dendromancie : divination par les arbres
- Empyromancie : divination par l'observation des entrailles des animaux
- Encromancie : divination par les taches d'encre
- Fulguration ou science fulgurale : méthode de divination que les Étrusques et les Romains pratiquaient par l'observation de la foudre
- Gastromancie : divination par les reflets de bougies traversant un ballon d'eau
- Gemmomancie : divination par les pierres précieuses
- Génomancie : divination pour connaître le sexe d'un enfant à naître
- Géomancie : divination par le biais de cailloux jetés ou de points marqués au hasard dans le sable, sur la terre ou du papier puis comptés ou reliés pour former des figures
- Grammatomancie : divination par le tirage au sort de lettres de l'alphabet
- Graphomancie : divination par l'écriture automatique
- Gyromancie : divination par la chute d'un devin tournant sur lui-même
- Halomancie : divination par du sel jeté dans un feu
- Haruspicine, divination par les entrailles d'un animal
- Hématomancie : divination par le sang
- Hépatoscopie : divination par les foies
- Hippomancie : divination par les chevaux
- Hydromancie : divination par l'eau
- Ichtyomancie : divination par les poissons
- Képhalaiomancie : divination par la tête d'un animal
- Kéromancie : divination par la cire
- Kybomancie : divination par le jet de dés
- Lagomancie : divination par le lièvre
- Lampadomancie : divination par les lampes et les flambeaux
- Latromancie : divination par les symptômes des malades
- Lécanomancie : divination par des gouttes d'huile flottant sur l'eau
- Libanomancie : divination par les fumées d'encens
- Lithomancie : divination par les pierres
- Lycomancie : divination par les loups
- Margaritomancie : divination par les perles
- Mélomancie : divination par les pommes
- Menomancie : divination par les menstrues
- Météoromancie : divination par l'observation des météores
- Métoposcopie ou métopomancie : divination par les traits du visage et du front
- Molybdomancie : divination par le plomb fondu
- Myomancie : divination par les rats et les souris
- Nécromancie ou psychomancie : divination par l'invocation des morts
- Néphélémancie : divination par l'intermède d'un ange
- Néphomancie : divination par les nuages
- Niphétomancie : divination par la neige
- Numérologie : divination par les nombres
- Nyctérimancie : divination par le vol des chauves-souris
- Oculomancie : divination par l'observation de l'œil
- Œnomancie : divination par le vin
- Omphalomancie : divination par le nombril des nouveau-nés
- Oniromancie : divination par l'interprétation des rêves (clé des songes)
- Onomancie : divination par l'interprétation des lettres du nom
- Onychomancie : divination par le reflet des ongles
- Oomancie : divination par les œufs
- Ophéomancie ou ophyomancie: divination par les serpents
- Ornithomancie : divination par l'observation du comportement, du vol ou du chant des oiseaux
- Ostéomancie : divination par les os des animaux
- Ostracomancie : divination par l'écoute des coquillages
- Otonéchomancie : divination par les bourdonnements d'oreilles
- Ovomancie : divination par des blancs d'œufs jetés dans l'eau
- Palmomancie : divination par les gestes instinctifs
- Palomancie : divination par le jet de baguettes
- Papyromancie : divination par le froissement d'une feuille de papier
- Pégomancie : divination par les sources
- Pétromancie : divination par les formes des rochers
- Phyllomancie : divination par les feuilles d'arbres ou de plantes
- Pissomancie : divination par le jet de pois secs
- Plastromancie ou chéloniomancie : divination sur les écailles du plastron de la carapace de tortue
- Podomancie : divination par l'examen des pieds
- Potamomancie : divination par les fleuves
- Pyromancie : divination par le feu ou les flammes
- Radiesthésie : méthode de divination fondée sur la réceptivité particulière à des radiations qu'émettraient différentes matières (sources, trésors, mines, etc.), permettant ainsi de les localiser à l'aide d’une baguette ou d’un pendule
- Rhabdomancie : divination par les baguettes de sourcier
- Sauromancie : divination par les lézards
- Scapulomancie : divination par l’examen d'omoplates brûlés d’animaux
- Scatomancie : divination par l’examen de matières fécales
- Sciomancie : divination par l'observation des ombres des morts
- Sidéromancie : divination par un fer chauffé au rouge
- Skiamancie : divination par l'étude des ombres
- Smorfia(it) : divination par les jetons du bingo chez les napolitains
- Spathomancie : divination par la lame d'une épée
- Spondanomancie : divination par les cendres
- Stichiomancie ou stichomancie ou bibliomancie : divination par l'ouverture au hasard d'un livre
- Sycomancie : divination au moyen de questions écrites sur des feuilles de figuier
- Taromancie : divination par le jeu de tarot
- Tasséomancie : divination par l'interprétation des feuilles de thé
- Tératomancie : divination par les prodiges et les monstres
- Thalassomancie : divination par l'aspect de la mer et des vagues
- Théomancie : divination par l'inspiration supposée d'une divinité4
- Tyromancie : divination par les fromages
- Uranomancie : divination par l'observation du ciel
- Vitréomancie : divination par le sable
- Xylomancie : divination par les branches et les écorces
- Zoomancie : divination par le comportement des animaux
Dans ce cas, je peux inventer le mot textilemancie.
La définition de la divination par wikipedia :
La divination est la pratique occulte et métaphysique visant à découvrir ce qui est inconnu : l'avenir, le caché, le passé, les trésors, les maladies invisibles, les secrets, les mystères, etc. et cela par des moyens non rationnels. Qu'il s'agisse de la parole oraculaire ou de la voyance, ceux qui la pratiquent auraient accès à une connaissance paranormale de données normalement inconnues telles que l'avenir (précognition) ou le caché (cryptesthésie)1.
Elle utilise des arts divinatoires : procédés spontanés ou codifiés (oniromancie, lécanomancie), traditionnels (géomancie, Ifa, Yi Jing) ou modernes (runes), populaires (cartomancie) ou savants (astrologie indienne), partie intégrante d'une religion (Oracle grec, Rishi).
Depuis Posidonios et Cicéron (qui a traité du sujet dans son ouvrage De divinatione2), on distingue deux formes de divination : la voyance et la mantique, toutes deux étant des arts du pronostic, mais par des moyens différents. La voyance est naturelle, intuitive, spontanée, et la mantique inductive, analytique3.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le mot divination vient du latin divinare, qui signifie « accomplir des choses divines ».
Définitions[modifier | modifier le code]
Balzac, évoquant un de ses personnages, Étienne, en donne une explication moins prosaïque : « il avait trouvé de mystérieuses correspondances entre ses émotions et les mouvements de l'Océan. La divination des pensées de la matière dont l'avait doué sa science occulte, rendait ce phénomène plus éloquent pour lui que pour tout autre »6.Le dictionnaire Littré, positiviste, la définit ainsi: « Art chimérique de savoir et de prédire l'avenir par des sortilèges ou de fausses sciences, telles que l'astrologie, la chiromancie, l'interprétation des songes, etc. »5.
La divination peut être définie comme la « faculté, portée à un haut degré, de deviner, de découvrir quelque chose que l'on ne sait pas, et que l'on cherche à connaître le plus souvent, par des voies diverses (intuition, perspicacité, observation, comparaison, interprétation, supposition, conjecture, etc.) mais en dehors de raisons démonstratives, en ayant cependant le sentiment d'être dans le vrai »7. En ce sens elle se réfère par exemple à la voyance.
Distinctions
Divination intuitive/inductive
Platon observe l'art divinatoire dans ses deux grandes formes, soit divine et délirante, soit humaine et raisonnée (teknikê) :
« [Divination intuitive, délire mantique] La prophétesse de Delphes, les prêtresses de Dodone ont, et justement quand elles sont en proie au délire (mania), rendu à la Grèce nombre de beaux services... Si nous devions parler de la Sibylle, de tous ceux qui, usant d'une divination inspirée, ont donné à nombre de gens, par nombre de prédictions, la droite direction en vue de leur avenir, nous allongerions inutilement notre propos... [Divination raisonnée] À preuve encore est cet autre art, qui est un art des gens ayant leur bon sens et l'employant à scruter l'avenir au moyen des oiseaux et des autres signes, les Anciens considérant qu'au moyen de la réflexion on procure ainsi à la croyance des hommes sagacité et information... Le délire, au témoignage de l'Antiquité, est une chose plus belle que le bon sens : le délire qui vient d'un dieu, qu'un bon sens dont l'origine est humaine. »
— Phèdre, 244
Cicéron donne le texte canonique sur la distinction entre divination intuitive et divination inductive :
« Il y a deux sortes de divination, l'une relève d'un art qui a ses règles fixes, l'autre ne doit rien qu'à la nature. Mais quelle est la nation, quelle est la cité, dont la conduite n'a pas été influencée par les prédictions qu'autorisent l'examen des entrailles et l'interprétation raisonnée des prodiges ou celle des éclairs soudains, le vol et le cri des oiseaux, l'observation des astres, les sorts ? - ce sont là, ou peu s'en faut, les procédés de l'art divinatoire - quelle est celle que n'ont point émue les songes ou les inspirations prophétiques? - on tient pour naturelles ces manifestations. Et j'estime qu'il faut considérer la façon dont les choses ont tourné plutôt que s'attacher à la recherche d'une explication. On ne peut méconnaître en effet l'existence d'une puissance naturelle annonciatrice de l'avenir, que de longues observations soient nécessaires pour comprendre ses avertissements ou qu'elle agisse en animant d'un souffle divin quelque homme doué à cet effet. »
— De la divination, I, 6
Divination naturelle/artificielle[modifier | modifier le code]
Une autre opposition a son importance en matière de divination : est-ce que les signes sont naturels, spontanés ou artificiels, provoqués ? Un songe est naturel, mais battre les cartes est artificiel. H. Leclerc oppose les divini (devins), « qui font des prédictions au moyen de signes indépendants d'eux-mêmes et en dehors de leur volonté », et les sortilegi(faiseurs de sortilèges), qui opèrent « au moyen de signes qu'ils provoquent eux-mêmes »8.
Divination licite/interdite[modifier | modifier le code]
Une opposition, politique, juridique, sociale, revêt une importance vitale, celle du permis, du légal, du moral, ou non. Dès les Romains, il faut savoir si telle divination est licite ou pas, telle pratique divinatoire licite ou pas.
Histoire[modifier | modifier le code]
L'astrologie remonte sans doute à la préhistoire, en tout cas aux Mésopotamiens[réf. nécessaire], elle existe notamment en Inde (Astrologie indienne) et en Chine (Astrologie chinoise).
En Chine, Le Kouei tsang (Gui Zang), d’après la tradition, était le livre divinatoire des Yin9. La civilisation chinoise utilisait de nombreuses techniques de divination telles que l'achilléomancie, qui est à l'origine du Yi Jing.
La croyance des anciens Grecs en la possibilité de prédire l'avenir provient de l'idée que les dieux, de préférence quand on les priait, accordaient régulièrement des révélations par l'intermédiaire d'augures. Homère présente de grands voyants : Tirésias, Calchas, Cassandre. La Pythie de Delphes joue un rôle considérable dans la vie politique et religieuse. Dès Pythagore, les nombres servent à connaître le secret du monde. Artémidore de Daldis a laissé un traité sur la clef des songes demeuré classique : Onirocritique (iie siècle).
Les croyances des Grecs furent partagées par les Romains et subsistèrent jusqu'à la fin du paganisme. Varron (ier siècle av. J.-C.), le premier, et de façon trop systématique, distingue les divinations selon les Éléments : géomancie (Terre), hydromancie (Eau), aéromancie (Air), pyromancie (Feu). Toujours dans l'antiquité, en Grèce et à Rome, on utilisait les haruspices, prétendant lire l'avenir dans le comportement ou les entrailles des animaux (principalement le foie, voir hépatoscopie). Cette méthode de « prédiction » était d'un usage courant pour juger les crimes dans la Rome antique. L'auteur latin Cicéron, dans De divinatione, brosse autour de 44 av. J.-C. un tableau très complet des pratiques de son époque (augures, aruspices, astrologie prophétie, oniromancie...) et se livre à une critique méthodique des arguments en faveur de la divination, sous forme d'un dialogue entre son frère Quintus et lui10
Avec le christianisme, l'interdiction arrive. L'empereur romain Constance II, en 341, condamne à la peine capitale les devins.
Le concile d'Agde, en 506, a regroupé dans la science divinatoire (divinationis scientia) les augures, les sorts, les songes11. Isidore de Séville, dans ses Etymologies (VIII, 9) assimile divination et magie, et il énumère les spécialistes : haruspices (par les entrailles des victimes), augures (par les éclairs, les oiseaux), pythonisses, astrologues, jeteurs de sorts. Le 4e concile de Tolède, présidé par Isidore de Séville en 633, distingue quand même les magiciens des devins (aruspices, arioli, augures, sortilegi)12.
Dès le xe siècle ou dès le viiie avec Bède le Vénérable, la divination par pronostics, d'après le jour des calendes de janvier ou d'après le jour où tombe Noël. Il existe des pronostics d'après le jour du mois lunaire, indiquant quoi faire ou ne pas faire tel jour (astrologie hémérologique) ou quel est le destin et le caractère de la personne, homme ou femme, née ce jour-là (astrologie physiognomonique). Plus chrétiens sont les sortes sanctorum (les sorts des saints), livres comportant une liste de 56 réponses dont chacune est précédée de chiffres.
La physiognomonie se développe surtout avec Michel Scot (Physionomia, avant 1230), Pietro d'Abano (Liber compilationis phisionomie, 1295), Michel Savonarole (Speculum phisionomie, vers 1450), mais le grand auteur reste Lavater (La physiognomonie, 1775-1778).
Hugues de Saint-Victor, vers 1135, dans son Didascalicon, distingue cinq types de magie, dont deux divinations : la mantique, les mathématiques. La mantique regroupe la nécromancie, la géomancie, l'hydromancie, l'aéromancie, la pyromancie ; les mathématiques regroupent l'haruspicine, les augures, les horoscopes.
La géomancie, venue de chez les Arabes au xiie siècle, et qui consiste à interpréter les figures formées de quatre échelons de points pairs ou impairs et placés dans des cases, commence avec Hugues de Santalla (Ars geomancie), se développe grâce à Pietro d'Abano à la fin du xiiie siècle (Geomantia), à Gérard de Crémone (Géomancie astronomique).
En 1238 le concile de Trèves parle des procédés divinatoires, dont ceux du feu, du glaive13.
Rabelais (1532) fait pratiquer à son héros Panurge les sorts homériques et virgiliens (Pantagruel, III, chap. X et XII), l'oniromancie (chap. XIII).
En 1555, Nostradamus publie ses très célèbres Vraies centuries et prophéties.
« La divination par la boule de cristal semble dater seulement du xvie siècle » (Gérard Chandès).
L'usage du tarot dans la divination (taromancie et tarologie) semble commencer seulement à la fin du xviiie siècle (à partir d'Antoine Court de Gébelin, dans son Monde primitif, t. VIII, 1781). Cependant, l'emploi de cartes à jouer à des fins divinatoires est jugé plus précoce, peut-être dès le xve siècle en Espagne15 et dès le xvie siècle en Italie16. L'art de lire dans les taches d'encre commence tard, avec Luce Vidi (Les taches d'encre, 1937).
Pratiques[modifier | modifier le code]
En Grèce, lorsque l'on se lançait dans des entreprises importantes, en particulier lors de la guerre, on pratiquait la divination au moyen de sacrifices d'animaux comme des moutons. Le point prioritaire était la nature normale ou anormale des viscères, en particulier du foie, avec la vésicule biliaire et aussi le cœur et les poumons. De ces examens pouvaient résulter la décision de différer une attaque ou la mobilisation d'une armée ; mais parfois l'expérience était répétée jusqu'à ce qu'elle donne des résultats favorables aux projets des décideurs. Entrait en compte également la manière dont les animaux étaient allés docilement vers la table de sacrifice, comme aussi la manière dont a brûlé le sacrifice sur l'autel, le comportement de la flamme, la montée ou la descente de la fumée, etc. Les présages - pouvant également être appelés « augures » par extension - sont lus par les devins. Les devins, pour prendre les présages, se tournaient vers le nord, de manière à avoir l'orient à droite et l'occident à gauche ; si le vol, l'animal ou l'éclair passait à droite de l'observateur (en latin dexter), les dieux étaient favorables ; s'il passait à sa gauche, (en latin sinister, qui a donné le mot « sinistre »), les dieux étaient défavorables.
Il y avait effectivement une tendance générale à considérer tous événements frappants et inhabituels comme une indication des dieux ; il y avait d'autres variantes de cet art dont quelques-unes très étranges furent, plus tard, vulgarisées. Ainsi en est-il de la chiromancie mentionnée par Aristote et de la croyance à l'inspiration divine dans les rêves mentionnée entre autres par Plutarque, croyance très ancienne mais qui chez les Grecs fut progressivement codifiée. Le pouvoir de voir plus ou moins clairement la signification d'un rêve en situation d'éveil a été considéré par les Grecs comme un don spécial d'Apollon.
La cléromancie [κληρομαντεία / klèromanteia], quant à elle, tirait parti d'un mouvement déclenché par l'homme et dirigé par le hasard, lequel était censé traduire une volonté divine. Ainsi peut-on voir, sur une coupe de Douris, des guerriers recourir, en présence de la déesse Athéna, à une « lithobolie », littéralement « jet de pierres » en guise de divination17; les dés ont été utilisés pour les pronostics18.
Depuis l'aube des temps les augures se sont préoccupés du vol des oiseaux ; les oiseaux les plus observés étaient les rapaces : aigles, vautours, faucons. Les phénomènes célestes aussi étaient considérés comme pouvant avoir une valeur prémonitoire. À Sparte, on croyait que les étoiles filantes montraient le mécontentement des dieux au sujet des rois spartiates.
Théories
La première théorie célèbre est celle de Platon, qui explique la divination, du moins celle qui est intuitive, inspirée, par le « délire » (mania), l'inspiration divine, cela dans le Phèdre. Plutarque critique et relativise : selon lui, croire qu'un dieu entre dans le corps des devins ou dans celui des ventriloques, appelés autrefois « Euryçlès » et de son temps « Pythons » se serve de la voix, et de leur bouche pour rendre ses oracles19. Les stoïciens développent une théorie panpsychiste, panthéiste. 1) Le monde est un tout traversé par un Souffle, un organisme traversé par le Logos, le Feu, l'Esprit. Tout est en sympathie avec tout. 2) Le Tout est régi par le Destin, « qui est une chaîne de causes ». Ce Destin est aussi Providence.
« Les stoïciens démontrent que la connaissance de l'avenir est possible... Les dieux sont, donc ils nous communiquent l'avenir. Et s'ils nous le communiquent, ils ne peuvent pas ne pas nous donner quelques moyens pour fonder une science pour le comprendre (sinon cette communication serait inutile), et s'ils nous donnent ces moyens il ne peut pas ne pas y avoir une science de la divination. Il y a donc une science de la divination. C'est là l'argument qu'utilisent Chrysippe, Diogène et Antipatros »
— Cicéron, De la divination, I, chap. 38
La théorie la plus répandue chez les théologiens chrétiens est la théorie démonologique. Tout ou partie de la divination est expliqué par les démons, un pacte avec le Diable (saint Augustin, De la doctrine chrétienne, II), des invocations d'esprits mauvais. Saint Augustin parle de pacte avec les démons (De la doctrine chrétienne, II, chap. 24). Même tard on retrouve cette explication. Pour Jean Bodin, à la fin du xvie siècle, la rhabdomancie et les incantations, « tout cela ne vaut rien » et ces choses « ne se peuvent faire sans l'assistance de Satan » (Démonomancie, II, 1, p. 170).
La définition de prophétesse par wiki :
Prophète, au féminin prophétesse (grec : προφήτης [profétès], docteur, interprète de la parole divine ; devin) est un mot provenant du latin chrétien et emprunté au grec prophêtês1 qui désigne une personne qui tient, d'une inspiration que l'on croit être divine, la connaissance d'événements à venir et qui les annonce par ses paroles ou ses écrits. La Bible élargit le sens : ce n'est plus spécifiquement une personne qui parle de l'avenir (comme un devin), mais une personne qui parle au nom de Dieu, donnant des messages de sagesse, dénonçant le mal, dictant des conduites à tenir2.
Un faux prophète est, selon la Bible qui utilise le terme régulièrement, un prophète reconnu (à tort) de son vivant, généralement quelqu'un qui n'ouvre pas les yeux sur le mal que commet le peuple, mais contesté par un autre prophète qui, lui, parlerait effectivement au nom de Dieu3,2. Actuellement on comprend parfois le terme comme un prophète non reconnu par les autres religions ou systèmes de croyances. Les critères pour différencier les deux dépendent de chaque religion. On les trouve par exemple dans des traités comme celui de Jean de Gerson sur l’« esprit de discernement »[réf. nécessaire] ou les textes du Nouveau Testament pour les chrétiens 4.
Le prophète s'oppose au devin en ce qu'il n'est pas fataliste, il intervient pour que ceux qui l’écoutent changent leur vision et leur comportement, et qu'il ne fonde pas sa connaissance de l'avenir sur l'interprétation d'indices ou de signes concrets : cartes à jouer, vol des oiseaux, tirage au sort, ivresse, etc.
Le prophète se dit au service et mû par la divinité, et va souvent à l'encontre de l'opinion de ses concitoyens. Il forme ainsi un contre-pouvoir, forme d'antidote à l'embourgeoisement institutionnel5.
- Chez les musulmans, le cycle de la Prophétie est scellé par Mahomet, au sens d'homme inspiré par Dieu, dans les ouvrages traitant de l'islam.
- Chez les mormons, Le prophète désigne avec le même sens Joseph Smith, ou son successeur actuel, dans les ouvrages traitant du mormonisme.
- Pour les chrétiens, «visions et prophétie sont des choses communes dans le peuple de Dieu»2. L'Esprit soufflant "où il veut", tout homme peut être prophète, parler au nom de la Transcendance, de Dieu, même occasionnellement, un non-chrétien.
D'une façon générale, on qualifie de prophète toute personne qui a fait une prophétie en annonçant par avance un événement que les personnes à qui il s'adressait considéraient comme imprévisible.
Quelques citations des sages et des philosophes concernant les « prophètes »
- Nul n’est prophète en son pays. (sentence biblique)
- Les prophètes ont toujours tort d’avoir raison. (proverbe hébreu)
- Dieu a accordé à chaque peuple un prophète dans sa propre langue. (Le Coran)
- Le meilleur des prophètes, c'est encore le passé. (Lord Byron)
- Les prophètes prédisent, en se lamentant, l’histoire ancienne. (Elias Canetti, Le territoire de l’homme)
- Qui ne se préoccupe pas de l'avenir lointain, se condamne aux soucis immédiats[réf. souhaitée]. (Confucius, Entretiens)
- Le plus grand prophète ne peut donner aux hommes qu’un mot d’ordre, et, plus ce mot sera imprécis, plus grand sera le prophète. (Nikos Kazantzakis, Alexis Zorba)
- L'âme d'une époque, le génie d'une race sont incarnés en eux [les prophètes]. Des générations d'ancêtres perdues dans le sommeil des siècles parlent par leurs voix. (Gustave Le Bon, La civilisation des Arabes)
Citations concernant nettement le sens de "devin" de l’avenir (contresens)[modifier | modifier le code]
- Il y a deux voies pour le prophète : ou annoncer un avenir conforme au passé, ou se tromper. (Rémy de Gourmont, Promenades philosophiques)
- La seule chose dont on soit sûr en ce qui concerne l’avenir, c'est qu’il n’est jamais conforme à nos prévisions. (Jean Dutourd)
- Pour savoir anticiper l’avenir, il faut entretenir sa mémoire. (Global Europe Anticipation Bulletin)
- L’avenir étant toujours chargé de passé, pour prévoir, c'est-à-dire voir en avant, il faut d’abord regarder en arrière. (Gustave Le Bon, Aphorismes du temps présent)
- Un prophète est un homme qui se souvient de l’avenir. (Frédéric Rossif)
- À force de prévoir l’avenir, on nous le rend aussi fastidieux qu’un passé. (Jean Rostand, Carnets d’un biologiste)
Pourquoi la divination, la voyance, la prophétie ? Tout simplement parce que la fée est liée au destin.
Définition de fée (section étymologie) par wiki :
Étymologie, terminologie et expressions populaires
Le mot « fée » (prononcé [fe] écouter la prononciation française) provient du latin Fata, nom du genre féminin qu'il ne faut pas confondre avec le pluriel neutre de fatum, désignant une déesse de la destinée1 (une Parque)2 et de genre féminin. D'après Alfred Maury, le vocable fata, utilisé par les Gallo-romains pour désigner les anciennes divinités, est resté dans la mémoire populaire. Fata a donné « fée » en langue d'oïl, fadas en occitan et hadas en gascon3. Cette racine latine est directement issue des trois Parques de la mythologie romaine, également connues sous le nom de fatae4, dont l'équivalent dans la mythologie grecque est le groupe des trois Moires, divinités gardiennes du Destin (moïra en grec ancien, signifiant « lot », « part qui revient à chacun »). Ce dernier terme est dérivé d'un verbe signifiant à la fois « recevoir sa part » et « être séparé de »5. L'étymologie latine et grecque laisse à penser que la fée est liée au destin, ou bien possède une capacité à l'influencer, ainsi qu'un don de prédiction.
En français moderne, « fée » possède un genre grammatical féminin qui accentue la caractéristique sexuée féminine. Dans d'autres cultures occidentales, « fée » est traduit par un mot sans lien avec la racine latine fata. En effet, les cultures irlandaises et scandinaves utilisent respectivement les racines alfr (gaélique) et älf (norrois)Note 1 ; cette dernière racine étant celle du mot « elfe ». On constate alors que la définition de la nature et du rôle des fées est beaucoup moins restrictive, autant dans l'étymologie que dans le folklore féerique, et peut englober toutes les créatures du petit peuple.
D'après Alfred Maury, le terme « fée » était autrefois utilisé comme adjectif. Issu du latin fatum et du bas latin fatatus, il est devenu « faé »Note 2 sous la forme médiévale en ancien français, puis « fé »Note 3, signifiant « destiné » et « enchanté »3. On l'utilisait pour qualifier tout lieu, objet ou être surnaturel6, l'adjectif prenant alors le sens « d'enchanté », c'est-à-dire touché par une magie, ou selon le dictionnaire d'Antoine Furetière de 1694, comme une « chose enchantée par quelque puissance supérieure, des armes fées, qui ne peuvent être percées »7. Cet usage s'est perdu et ne subsiste que dans quelques langues régionales, mais l'anglais l'utilise encore avec le vocable faery6, également orthographié fairy écouter la prononciation américaine. On utilisait également le verbe « féer » dans le sens d'« enchanter » ou « être enchanté »Note 4.
De nombreuses épithètes sont utilisées pour désigner les fées, telles que « bonnes », « bonnes-dames » et « bonnes et franches pucelles » en français8, « bon peuple », « peuple des Fées » (wee folk, good folk, people of peace, fair folk…) ou d'autres euphémismes en langue anglaise9, laissant à supposer qu'il est dangereux ou irrespectueux de prononcer leur nom10.
Les fées sont par ailleurs à l'origine de nombreux proverbes et expressions populaires liés à leurs qualités supposées, tels « avoir des doigts de fée » qui désigne l'habileté de ses mains11, ou « vivre un conte de fées » qui signifie « vivre une aventure merveilleuse ou extraordinaire »12.
Et donc, pour étudier le textile, encore faut-il savoir ce qu'est le textile ! (définition de wikipedia) :
Textile est le nom donné à tout matériau susceptible d'être tissé ou tricoté. Initialement, il désigne donc un matériau qui peut se diviser en fibres ou en fils textiles, tels le coton, le chanvre, le lin, la laine (textiles organiques) ou la pierre d'amiante (textile minéral), puis avec les évolutions de la technique des fibres synthétiques.
L'action de séparer les fibres d'un textile s'appelle le filage. Par extension, le mot textile peut également s'appliquer au résultat après transformation, un drap est un textile.
S'il est tissé, le textile forme un tissu. Dans le cas contraire, il forme une étoffe servant à rembourrer et orner. À la fin du xvie siècle, l'étoffe prend le sens plus spécifique de textile servant à l'habillement ou à l'ameublement. Aujourd'hui, on trouve des tissus formés par pressage ou agglomération de textile, une extension technique moderne aboutissant à l'expression contradictoire tissu non tissé.
On distingue deux grandes classes de textiles auxquelles s'ajoutent plusieurs sous classes possibles :
- Textiles traditionnels : textiles pour lesquels on porte l'attention sur l'apparence et le confort. Il s'agit surtout du domaine de la mode, souvent du vêtement, mais aussi de l'ameublement (draps, tentures, rideaux, nappes, serviettes, tapisseries).
- Textiles techniques : sont classés dans cette catégorie tous textiles pour lesquels importent les caractéristiques mécaniques, chimiques, physico-chimiques et ayant une application technique : géotextile, textile médical, matériaux composites à renfort textile.
On parle de textiles intelligents ou actifs dès lors que le textile a la capacité de sentir une information dans son environnement et d'y répondre avec un comportement spécifique.
Historique[modifier | modifier le code]
- 650 000 ans (date établie par l'analyse paléogénétique du pou du vêtement1) Les premiers vêtements portés étaient probablement en peaux et fourrures d'animaux rêches et grossières, protégeant le chasseur-cueilleur préhistorique des glaciations du Pléistocène : en utilisant des grattoirs pour racler la viande d'animaux, ils se sont servis de leur peau comme costume drapé ou enfilé, ont utilisé de fines lanières de cuir pour attacher les fourrures2.
- 40 000 ans, l’homme de Cro-Magnon a développé des outils pointus plus fins comme des poinçons ou des aiguilles à coudre en os d'animaux, pouvant percer de petits trous dans les peaux, et ainsi lacer ou coudre des tuniques.
- C'est le mouton qui fut d'abord domestiqué en Mésopotamie en raison de la qualité de sa laine, Hammurabi appelant la Babylone le « pays de la laine ». Facile à travailler, elle était filée et tissée avec des techniques encore utilisées en vannerie, la laine tissée étant plus chaude que les fourrures3. Le premier outil de filage consistait en un petit bout de bois doté d'un crochet qui permettait d'attraper le fil. Il était possible de rouler la branche sur la cuisse afin de rendre la torsion plus rapide. Le fil était quant à lui enroulé autour de la branche afin de pouvoir être stocké et maintenu en place. Il est possible de filer avec la branche. Toutefois, si ce procédé est particulièrement adapté à l'apprentissage, il en demeure relativement lent. Une alternative fut donc nécessaire. La maîtrise de la fabrication d'objets et de vêtements créés avec des fibres textiles durant les temps préhistoriques est une étape essentielle pour les chances de survie des populations préhistoriques4.
- 34 000 ans, la découverte de fibres teintes de lin naturel et de laine de chèvre portant des marques de torsion dans des couches d'argile de la grotte de Dzudzuana en Géorgie suggère l'utilisation de matériaux textiles. Bien qu'elles aient pu être utilisées comme cordage pour l'emmanchement des outils en pierre ou pour le tressage de nattes et paniers, ces fibres ont probablement servi au tissage de vêtements à coudre, l'équipe de chercheurs ayant trouvé associés à ces fibres des mites, des larves de coléoptères et des spores de Chaetomium (en) typiques de la dégradation des textiles5.
- il y a environ 27 000 ans, le tissage rend l'étoffe plus résistante. Cette technique néolithique nécessite le filage de la laine de mouton ou de chèvre, de la fibre de coton, laine, lin, ou soie, ces fibres pouvant subir une torsion à la main pour former un fil solide. L'art du filage est attesté dès la sédentarisation des hommes qui découvrent qu'il est possible de fabriquer un fil solide en parallélisant les poils ou les fibres végétales (laine, lin) puis en donnant manuellement une torsion aux faisceaux de fibres6.
- vers -8000 L'homme préhistorique apprend progressivement à macérer les fibres végétales pour les rendre flexibles (technique du rouissage) ainsi qu'à détacher les poils des cuirs grâce à des silex taillés, fabriquant d'abord des feutres. Le premier feutre est évoqué sur des motifs de peinture murales du site néolithique de Çatal Höyük, de lin, laine, poils, fourrure, voire en écorce d'arbre, mais le feutre reste une étoffe moins résistante que le tissu7.
- dès -6000 en Judée une forme de tricot, le nalbinding (en) 8.
- VIe millénaire av. J.-C. le filage au fuseau et à la quenouille, constitués de différents matériaux, pour le lin et la laine est attesté (découverte dans le village néolithique de Sesklo (en) de fusaïole)9 jusqu'à l'apparition du rouet au début du xive siècle au Moyen-Orient. C'est au xviie siècle qu'on ajoute une pédale au rouet pour libérer la main droite du fileur et améliorer la technique. Mais malgré ce progrès, le tissage et le filage restent des opérations lentes, artisanales et relativement onéreuses6.
- En 1746, la première manufacture d'indiennes mulhousienne est créée dans ce qui est encore la République de Mulhouse (Stadtrepublik Mülhausen) par Koechlin, Schmaltzer et Jean-Henri Dollfus. Dans les années 1760 apparaît, au Royaume-Uni, le premier métier à filer mécanique (Spinning jenny)
- En 1771, Richard Arkwright crée la première filature industrielle.
- Crompton invente quant à lui la spinning mule permettant à un seul ouvrier de commander jusqu'à 1 000 fuseaux.
- En 1812, tous les métiers à filer du Royaume-Uni produisent autant que quatre millions de rouets6.
Le filage industriel se développe avec deux inventions : d'une part, la machine à égrener le coton pour fournir la fibre ; d'autre part, celle du métier à tisser pour utiliser le fil. L'expansion des filatures crée un exode rural qui engendre une mécanisation agricole visant à maintenir les niveaux de production et oblige les artisans fileurs à se reconvertir. Le travail en filature ne demandant ni force, ni aptitude spéciale, la main d'œuvre bon marché que sont les femmes et les enfants est préférée, avant que l'évolution de la législation ne finisse par interdire le travail des enfants6.
Les matières premières[modifier | modifier le code]
Les matières textiles sont généralement classées en trois grandes catégories en fonction de leur origine. On distingue ainsi les matières naturelles (végétales ou animales), artificielles et les matières synthétiques.
- Les matières naturelles : ces matières premières proviennent d’origine végétale ou animale. Chaque matière inclut divers avantages et inconvénients, et est généralement déclinée en différentes variétés.
- La laine : d’origine animale, elle est obtenue à partir de la toison du mouton ou d’autres animaux. Cette matière se démarque par sa douceur et sa légèreté, mais aussi par son confort et sa capacité à tenir chaud. Cependant, la laine est une matière délicate, résiste mal aux frottements et est sensible à la lumière. On distingue différentes variétés de laine parmi lesquelles le mérinos, le cachemire, l’angora et l’alpaga.
- La soie : également d’origine animale, la soie est issue du cocon produit par la chenille du bombyx du mûrier communément appelée ver à soie. Cette matière aux filaments longs et brillants est résistante tout en gardant une certaine douceur au toucher. Le confort qu’elle procure et sa bonne isolation en fait un produit haut de gamme au prix souvent élevé.
- Le coton : d’origine végétale, le coton est une fibre qui recouvre les graines du cotonnier. Très doux au toucher, il est généralement agréable à porter et bénéficie d’une bonne robustesse et souplesse. Il a tendance à se froisser facilement et n’est pas bon isolant.
- Le lin : le lin est une matière textile extraite des fibres de la plante du même nom. Cette matière très résistante d’origine végétale est dotée d’un fort pouvoir absorbant et d’une certaine fraicheur au porter, ce qui la rend idéale pour l’été. Le lin a cependant tendance à se froisser facilement et à jaunir lorsqu’il est exposé à la lumière.
- Les matières artificielles : ces matières sont constituées de fibres fabriquées à partir de la cellulose extraite des végétaux. La matière première artificielle la plus utilisée est sans aucun doute la viscose qui est fabriquée à partir de cellulose extraite de bois notamment. La viscose est dotée d’un bon pouvoir absorbant et se démarque par sa brillance similaire à la soie. Elle est en revanche critiquée pour sa facilité à se froisser et sa faible résistance à l’humidité. À noter que ce n’est pas la seule matière artificielle, on dénombre également le modal, le cupro ou encore l’acétate de cellulose.
- Les matières synthétiques : les matières présentées ci-dessous sont produites par synthèse de composés chimiques provenant majoritairement d’hydrocarbures ou d’amidon. Elles sont généralement mélangées à des fibres naturellesafin de faire baisser le prix de revient tout en bénéficiant des avantages apportés par ces matières de synthèse.
- Le polyester : très bon isolant thermique, le polyester est résistant à l’usure, la luminosité et aux mites. Ce textile supposé infroissable est cependant doté d’un faible pouvoir absorbant et ne laisse pas respirer la peau.
- Le polyamide : le polyamide matière textile résiste parfaitement à l’usure et aux mites tout en étant un très bon isolant thermique et bénéficiant d’une excellente résistance à la traction. Le polyamide demeure malgré ses qualités un textile au pouvoir absorbant faible, au toucher froid et relativement sensible à la lumière.
- L'acrylique : l’acrylique est une matière synthétique résultant de la réaction de l’ammoniac sur un dérivé du pétrole. C’est un textile très résistant aux tractions, agréable au toucher, insensible aux mites mais également un très bon isolant thermique. Comme tous les textiles de synthèse, son pouvoir absorbant est relativement faible. Il a également tendance à retenir l’électricité statique et à jaunir sous l’effet de la chaleur.
- L'élasthanne : cette matière synthétique est reconnue pour son excellente élasticité. L’élasthanne est d’ailleurs régulièrement mélangée à d’autres fibres textiles dans le but de les rendre plus extensibles. Outre cette qualité, cette matière très légère est agréable au toucher et suffisamment résistante. Elle a cependant tendance à jaunir de par sa sensibilité à la chaleur et à la lumière.
Techniques
Fibres
Les fibres textiles sont classées en trois grandes catégories :
- Les fibres naturelles (existant à l'état naturel (comme la Fibre de bambou) ; elles furent les premières à être utilisées pour la confection de vêtements.
- Les fibres chimiques:
- Les fibres artificielles (fabriquées à partir de matières premières naturelles).
- Les fibres synthétiques (obtenues par réactions chimiques).
- Les fibres minérales (silicate mixte de carbone et de magnésium) permettent la confection de tissus ignifugés10 utilisés dès l'Antiquité.
Filature
La fabrication d'un fil nécessite le décorticage et le nettoyage de la matière première (égrenage), le desserrement et la parallélisation des fibres (cardage, peignage) puis enfin la filature.
La réalisation d'un fil est une succession d'étapes dépendant de la qualité du fil souhaité et du type de fibres à travailler, mais qui comporte toujours au moins trois phases :
- plusieurs filaments sont tirés de la filasse et rassemblés en mèche ;
- la mèche est roulée en fil par torsion ;
- le fil est mis en bobine pour être tissé.
Il existe deux grands processus de filature :
- la filature pour fibres longues (filature type laine) ;
- la filature pour fibres courtes (filature type coton).
Pour ces deux processus, on part de bourres de fibres nettoyées, si nécessaire, qu'on transforme en ruban puis en mèche puis en fil.
- Filature de fibres continues ou filage :
- Pour les fibres synthétiques : par filage, on obtient un filament. Les filaments sont convertis (coupés) ou craqués pour obtenir des fibres pouvant être mélangées ;
- Pour les fibres naturelles : Un ver à soie est capable de sécréter un filament pouvant mesurer jusqu'à 1 500 m. La soie n'entre généralement pas dans les processus de filature décrits au-dessus. On assemble les filaments des soies, puis on fait un retordage de ces assemblages, qui peuvent ensuite être coupés pour être mélangés à d'autres fibres.
Tissage
Le tissu est obtenu par le tissage qui est le résultat de l'entrecroisement, dans un même plan, de fils disposés dans le sens de la chaîne et de fils disposés, perpendiculairement aux fils de chaîne, dans le sens de la trame. Le liage obtenu entre ces fils de chaîne et trame se définit par une armure.
Il existe des armures dérivées des trois précédentes : le reps, le cannelé, le croisé, le satin à répétition, etc. Un tissu peut être composé de plusieurs armures différentes et dans ce cas on parle de tissu façonné (e.g. Le velours de Gênes).
Le métier Jacquard permet la sélection de fils de chaîne de façon indépendante tandis que les métiers à cadres font une sélection de cadres et donc de groupes de fils.
Selon l'utilisation qui est faite des fils, on parle de duites (fils de trame) et de fils (fils de chaîne). On peut aussi trouver des fils fantaisie quand une grande importance est donnée à l'esthétisme du fil au lieu de sa régularité. Il existe aussi les fils dit techniques utilisés dans des applications techniques.
Le tissage s'accompagne d'étapes précises dont les plus importantes sont :
- le bobinage : les fils sont disposés sur les bobines ;
- l'ourdissage : préparation de la chaîne sur le métier à tisser ;
- le rentrage : les fils de chaîne sont enfilés dans des tiges métalliques (les lisses) puis dans les dents du peigne ;
- une fois la pièce textile descendue du métier industriel et jusqu'à l'informatisation, les tissus de luxe (drap d'Elbeuf) destiné à l'habillement connaissent le rentrayage qui consiste à réparer à l'aiguille les grappes, c'est-à-dire les erreurs commises par le métier à l'occasion de la rupture d'un fil de chaîne ou de trame ou tout autre incident.
Tricot
Plusieurs méthodes de tricotage ont été développées.
Le tricotage à mailles cueillies, appelé aussi tricotage trame est le plus connu. Il permet l'obtention de tricot jersey, interlock, côte 1x1, côte anglaise, etc. Ces mailles sont fréquemment utilisées dans les sous-vêtements, les tee-shirts, les pull-overs, les chaussettes, etc.
Le tricotage à mailles jetées ou chaîne permet la réalisation d'articles indémaillables. Les armures les plus fréquentes sont la charmeuse, l'atlas, le satin. Ces mailles sont utilisées dans la confection de maillots de bain, de lingerie, de voilages.
Non-tissé
Les non-tissées sont des textiles dont les fibres sont maintenues de façon aléatoires, ils sont souvent classés selon leur domaine d'application ou leurs caractéristiques techniques.
Voie de fabrication
- voie
- voie humide (dite papetière)
- voie aérodynamique
- voie fondue
Voie de consolidation
- mécanique
- aiguilletage
- couture-tricotage
- thermollage
Applications
Les non-tissés les plus connus sont les feutres. Mais le grand public connaît également cette technologie sous la forme des lingettes ménagères ou cosmétiques.
- Pansements
- Isolation thermique ou phonique
- géotextile (drainage de liquide)
- filtres
- feutres
Ennoblissement
Les techniques d'ennoblissement ont pour but de modifier les propriétés du textile « brut ».
Une fois les textiles préparés (flambage, désencollage, etc.), ils peuvent recevoir une opération de teinture ou d'impression.
Pour leur donner «de la main» (du toucher), des apprêts mécaniques (émerisage, grattage, etc.) ou des apprêts chimiques sont utilisés. Enfin, des fonctions (bactériostatisme, déperlance, hydrophilie, protection UV, etc.) peuvent être greffées sur ces textiles par apprêts chimiques.
Teinture
Nom | Caractéristiques |
---|---|
Ikat | Procédé asiatique de teinture où les parties du fil à préserver de la teinture sont cachées par un fil noué sur le fil de la trame. |
Mahaju | Méthode de teinture par réserve, l'étoffe à teindre est nouée en différents endroits pour jouer sur la densité de couleur. |
Impression
L’impression est la décoration d’une étoffe par un motif répétitif. Historiquement, l’impression daterait du IIe millénaire av. J.-C. et serait originaire des Indes11.
Nom | Caractéristiques |
---|---|
Batik | Technique inventée à Java consistant à masquer avec de la cire les parties non teintes. |
Dévorage | S’applique pour les supports de deux fibres distinctes. La pâte d’impression contient un agent chimique qui détruit l’une des fibres. |
Flocage | Le motif est encollé et saupoudré de fibres textiles courtes pour un aspect velours. |
Impression à cadre rotatif | Un rouleau creux, contenant la couleur et découpé aux endroits à imprimer, passe sur l’étoffe ; l’opération est répétée une fois par couleur. |
Impression à la planche | Procédé artisanal. Les motifs sont sculptés dans une planche qui est ensuite appliquée sur l’étoffe. |
Impression par rouleau | Version mécanique de l’impression à la planche. |
Impression sérigraphique | Le motif est gravé sur du vernis fixé sur un cadre puis appliqué sur l’étoffe. |
Pochoir | Procédé artisanal. Le motif est pré-découpé dans une plaque qui s’applique sur l’étoffe et les couleurs sont appliquées à la brosse. |
Thermocollage | Collage de motifs figuratifs ou de patterns (strass ou perlessynthétiques) en planches. |
Textiles à usage technique ; TUT[modifier | modifier le code]
Les TUT sont de plus en plus dénommés textiles techniques et fonctionnels. Ils contribuent à la diversification du secteur textile traditionnel, en réponse aux délocalisations notamment.
Ils regroupent des tissages de matériaux dont les performances et propriétés fonctionnelles qui diffèrent de celles des fibres textiles traditionnelles. On les retrouvera notamment surtout dans des applications techniques et parfois 'extrêmes' : ailes d'avions, voiles de bateaux, pansements, vestes de pompier, prothèses médicales, stabilisateur de route, para-grêle, dirigeables, etc.
La production de TUT croît régulièrement depuis les années 1990 (Marché estimé à 65 milliards d'euros en 1995, puis à 85 milliards d'euros en 2005, et qui pourrait atteindre 100 milliards d'euros vers 2010.
Le 1er producteur et le 1er consommateur de textile technique en Europe serait l'Allemagne où la recherche est pilotée par un réseau de compétences supra régional dit Conseil en Recherches Textiles, avec 16 unités de recherche (en 2007) et de nombreux partenaires institutionnels et industriels.
Un nouveau type de textile fait son apparition : les Smart Textiles incorporant de l'électronique pour plus d'interaction avec l'utilisateur ou l'environnement. Ces nouveaux produits promettent des applications dans les domaines du médical (vêtement avec capteur cardio-vasculaire, respiratoire, thermomètre, etc.), du loisir (veste avec lecteur MP3 intégré, mode : vêtement lumineux), de la sécurité (dossard clignotant et communicant, etc.). On évoque aussi des tissus susceptibles de produire de l'électricité, c'est-à-dire jouant le rôle de panneaux solaires, susceptible de recharger des batteries de téléphone, ordinateur, etc. voire d'alimenter des dirigeables.
Performance des textiles
- Applications
- bactériostatisme
- résistance mécanique
- anti-statisme
- protection feu
- oléofuge / hydrofuge
- géotextiles / agrotextiles
- smart textiles / Textronique
- Caractéristique mécanique
- comparaison d'essais en traction de différentes fibres.
- comparaison d'une éprouvette métallique de même finesse qu'un fil textile.
- Matériau composite
Métrologie des textiles
Typologie[modifier | modifier le code]
Nom | Caractéristiques | Utilisation |
---|---|---|
Bachette | Tissu de coton semblable à une bâche mais en plus léger | Habillement, ameublement |
Batiste | Fine toile de lin | Habillement, chemiserie (vieux) |
Bogolan | Tissu teint suivant une technique utilisée au Mali, Burkina Faso, Guinée | Habillement |
Calicot | Toile de coton | Drap de lit, etc. |
Crêpe | Tissu léger, à l'origine en soie ayant un aspect granuleux | Habillement |
Cretonne | Toile de coton | Habillement, Ameublement |
Damas | Tissu jacquard mélangeant fils mats et brillants | Linge de table, ameublement |
Dentelle | Tissu ajouré | Habillement |
Denim | Tissu de coton résistant | Habillement, Jean |
Faille | Tissu de soie (ou acétate, polyester) à gros grains formant de petites côtes | Habillement |
Feutre | À l'origine textile obtenu par l'agglomération de fibres animales par des opérations thermiques et mécaniques de foulage | Chapeau, Habitat, Habillement |
Flanelle | Tissu à l'origine de laine à l'aspect duveteux et doux au toucher. Aspect obtenu par foulage. Aussi utilisé pour des tissus de coton ayant les mêmes qualités. | Habillement |
Gabardine | Tissu serré présentant une côte en diagonale sur l'endroit | Habillement |
Gaze | Toile légère et transparente | Habillement, Médical |
Indienne | Étoffe de coton peinte | Habillement |
Jacquard | Tissu réalisé avec un « métier Jacquard », à l'origine en soie | |
Kelsch | Tissu de lin à carreaux bleus et/ou rouges | Linge de maison |
Linon | Toile de lin délicate, transparente et aérée | chemises, lingerie, mouchoirs |
Lustrine | Tissu de coton d'armure croisée, fortement apprêté et glacé sur une face | Habillement (doublure) |
Métis | Tissu réalisé avec une chaîne en pur coton et une trame en pur lin, contenant au minimum 40 % de lin | |
Moiré | Tissu à fines côtes transversales utilisant les reflets des fils de soie, viscose, etc. pour créer des motifs changeants | |
Moire | Étoffe à reflets changeants obtenus en écrasant le grain du tissu avec une calandre (machine à lustrer ou glacer les tissus) spéciale | |
Mousseline | Tissu fin et transparent de coton ou de laine. Origine ville de Mossoul | |
Organdi | Mousseline enduite d'un apprêt | Habillement, broderie |
Ottoman | Tissu à grosses côtes transversales | Ameublement, Habillement |
Pongé | Taffetas de soie léger et souple | Habillement |
Popeline | Tissu de coton serré et pesant. À l'origine, tissu dont la chaine était en coton et la trame en laine retorse12 | Habillement |
Satin | Tissu plat, uni, brillant et initialement en soie | Habillement, Ameublement |
Serge | Tissu à armure sergé | Habillement |
Taffetas | Toile de soie légère et brillante | Habillement |
Tulle | Étoffe légère à maille hexagonale | Habillement, Ameublement |
Tussor | Tissu de soie sauvage rustique | |
Tweed | Tissu épais en laine | Habillement |
Velours | Étoffe à l'aspect velu sur l'endroit, serré sur l'envers | Habillement, Ameublement |
Vichy | Étoffe de coton à carreaux tissé et teint d'au moins deux couleurs | Habillement |
Économie
Industrie textile
L'industrie textile rassemble de très nombreux métiers tout au long d'une chaîne de transformation partant de matières premières fibreuses jusqu'à des produits semi-ouvrés ou entièrement manufacturés.
La première étape consiste en la transformation de matières premières issues de fibres naturelles, artificielles ou synthétiques en fils. Les métiers associés sont la filature, le guipage, le moulinage ou encore la texturation.
À partir des fils unidimensionnels, les techniques de tissage et de tricotage permettent d'obtenir des surfaces textiles bidimensionnelles (voire tridimensionnelles).
Ces surfaces sont alors très souvent ennoblies pour leur donner de la couleur (teinture, impression) ou des propriétés particulières (apprêts chimiques, apprêts mécaniques, enduction, contre-collage, etc.).
Les surfaces textiles sont alors transformées en habits, meubles, rideaux mais peuvent également être utilisées pour stabiliser des routes, des chemins de fer (géotextiles), pour drainer des terrains (agrotextiles), pour faire voler des hélicoptères, suppléer une articulation déficiente ou encore protéger un pompier du feu (textiles techniques fonctionnels).
En déclin en occident, cette industrie demeure cependant très dynamique dans les domaines du textile technique et du textile de luxe.
La majorité des 1 280 entreprises textile actives en France se situe dans les régions : Alsace, Champagne, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord, Normandie, Picardie, Rhône-Alpes.
On peut notamment citer les entreprises Jules Tournier & Fils et la société Bel Maille, spécialistes des tissus techniques.
L'industrie textile est florissante en Asie (Inde, Bangladesh, Chine, etc.) où sont implantées des usines officiels ou des sous-traitants travaillant pour les grandes marques que nous portons au quotidien. Ces usines ne respectent généralement pas la norme Européenne REACH. Des enfants y travaillent. Les rares qui traitent leurs eaux ne filtrent pas les produits chimiques (Nonylphénol par exemple). Ces chimiques se retrouvent dans les sols environnants les usines comme les sols des pays acheteurs de ces vêtements car les produits quittent les vêtements au fur et à mesure du lavage pour traverser les usines de traitement sans être filtrés. 80 % des légumes français contiendraient notamment du Nonylphénol.
Les grandes marques françaises ou étrangères arborent des logos écologiques sur leur site mais ne peuvent ou veulent contrôler leur chaîne d'approvisionnement. Nos vêtements ne sont pas garanties s'ils sont produits hors Europe qui applique la norme REACH. il faut demander à chaque marque.
Même les vêtement hauts de gamme sont concernés si le textile a été importé de l'étranger sans traçabilité.
Source : Émission Envoyé spécial du 19 septembre 2013
Arts textiles

07/09/2017 : Sans scénario, je ne peux pas travailler, je ne peux pas avancer dans ce projet.
Qu'est-ce que j'aime dans tout ce que je raconte au final ?
Lire le textile --> appel à la vue
Prédire le textile --> appel à la vue
Textile magique --> surnaturel, irréel
Voyante / Tendanceur --> appel à la vue, aux visions
donc il y a quelque chose à donner à voir, à faire croire
Nous aurons le destin que nous aurons mérité. - Albert Einstein
Il ne faut pas trop forcer le destin. L'avenir est moins facile à manoeuvrer que le passé. Il faut attendre tel qu'il est prévu. - François Hertel
La vie est belle, le destin s'en écarte, personne ne joue avec les mêmes cartes. Le berceau lève le voile, multiples sont les routes qu'il dévoile. Tant pis, on n'est pas nés sous la même étoile.- IAM
Le destin n'est pas une question de chance. C'est une question de choix : il n'est pas quelque chose qu'on doit attendre, mais qu'on doit accomplir.- William Bryan
Le seul destin qui existe, c'est la naissance et la mort de l'homme.- Alexis Atchoumounang Ouattara
Nous ne choisissons point. Notre destin choisit. Et la sagesse est de nous montrer dignes de son choix, quel qu'il soit.- ROmain Rolland
L'homme n'est pas le maître de son destin et ne le sera jamais ; sa raison même progresse toujours en le poussant vers l'inconnu et l'imprévisible, et c'est là qu'il apprend de nouvelles choses. - Friedrich August Von Hayek
Le destin c'est simplement la forme accélérée du temps. - Jean Giraudoux
Le destin est un fil autour du cou : tôt ou tard quelqu'un tire dessus : ça blesse ou ça casse. - Tahar Ben Jelloun
Il faudrait naître vieux, débuter par la sagesse puis décider de son destin. - Ana Blandiana
Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir.- Jean Jaurès
Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent. - Bouddha
Effacer le passé, on le peut toujours : c'est une affaire de regret, de désaveu, d'oubli. Mais on n'évite pas l'avenir. - Oscar Wilde
La distinction entre le passé, le présent, le futur n'est qu'une illusion, aussi tenace soit-elle. - Albert Einstein
Féconder le passé en engendrant l'avenir, tel est le sens du présent. - Friedrich Nietzsche
Nostalgique quand je regarde le passé, ambitieux quand j'imagine le futur mais incertain quant au présent. - Jonathan Pasquier
Il ne faut pas trop forcer le destin. L'avenir est moins facile à manoeuvrer que le passé. Il faut attendre tel qu'il est prévu. - François Hertel
Qui n'a pas de passé, n'a pas d'avenir. - Alain Leblay
La création est l'art de prédire son passé. - Jean Cayrol
La meilleure façon de prédire l'avenir, c'est de le créer. - Peter Drucker
Le prophète s'assure de l'événement avant de le prédire. - Horace Walpole
C'est l'histoire d'une clairvoyante qui lit dans le textile et qui devient magique sous ses mains. Au contact de ce textile, elle a des visions : elle revoit son passé, et y prédit son futur.
14/09/2017 J'ai commencé ce matin le dessin de mon jeu de tarot. Ce ne sont que les 22 cartes, et ça demande pas mal de travail, car au final, je ne peux pas les revisiter comme je le voudrais. Dans chaque carte de tarot, il y a une signification dans beaucoup des détails qui la composent. Ca fatigue rapidement.
Donc retour aux références sur les principes :
- temps : passé, futur, temps qui passe
- magique : optique, illusion, cinétique
- voyance
- démarche scientifique, reconstitution
- sensation, intuition
15/09/2017 : Que veule dire mes images ?
Qu'est-ce que je recherche à dire ?
16/09/2017 : J'ai essyé de décomposer la toile avec sur 2 échantillons une lime à ongles qui perce et fait des trous si j'insiste. Puis une feuille à poncer, qui fait des bouloches et rend la toile drôlement douce. Mais elle perce aussi si j'insiste trop.
23/09/2017 : L'Agrément de thème approche rapidement, et j'ai beaucoup de mal à présenter mon sujet correctement, la seule manière est de rédiger pour ma part :
Je travaille sur le thème de " lire le textile ", donc j'entends par là lire le textile dans le temps et de montrer ce qu'on ne voit pas, avec dans une première partie lire le passé du textile et dans une seconde prédire son avenir.
DEF lire (latin legere) : - Reconnaître les signes graphiques d'une langue, former mentalement ou à voix haute les sons que ces signes ou leurs combinaisons représentent et leur associer un sens : Lire le chinois, le braille. Il ne sait ni lire ni écrire.
- Prendre connaissance du contenu d'un texte par la lecture : Lire le journal.
- Savoir reconnaître de la musique, des notes en les parcourant des yeux.
- Comprendre, pouvoir interpréter un ensemble de signes autres que ceux de l'écriture, une image, etc. : Médecin qui lit une radio. Lire un graphique.
- Comprendre quelque chose, l'interpréter d'une certaine façon : Une statistique qu'on peut lire de deux manières.
- En parlant d'un appareil, reproduire ce qui est enregistré.
- Reconnaître une information présentée à un organe d'entrée ou stockée dans une mémoire, afin de la transmettre vers une autre unité de l'ordinateur.
- Comprendre quelque chose, le discerner, le reconnaître à certains signes : J'ai lu dans ses yeux du mépris.
- Prévoir l'avenir en interprétant des signes qu'on croit significatifs.
SYN déchiffrer, découvrir, repérer, pénétrer, voir, expliquer, dire, deviner, épeler, percer, interpréter, feuilleter, discerner, consulter, survoler, réciter, prononcer, parcourir, fréquenter, dévorer, dépouiller, décrypter, décoder, débrouiller, compulser, bouquiner
DEF textile (latin textilis, tissé) : - Qui est constitué de ou peut être divisé en fibres propres à faire des étoffes.
- Relatif à la fabrication des étoffes.
SYN filature, tissage, tissu, étoffe
le bobinage : les fils sont disposés sur les bobines ;
l'ourdissage : préparation de la chaîne sur le métier à tisser ;
le rentrage : les fils de chaîne sont enfilés dans des tiges métalliques (les lisses) puis dans les dents du peigne ;
une fois la pièce textile descendue du métier industriel et jusqu'à l'informatisation, les tissus de luxe (drap d'Elbeuf) destiné à l'habillement connaissent le rentrayage qui consiste à réparer à l'aiguille les grappes, c'est-à-dire les erreurs commises par le métier à l'occasion de la rupture d'un fil de chaîne ou de trame ou tout autre incident.
Textile est le nom donné à tout matériau susceptible d'être tissé ou tricoté. Initialement, il désigne donc un matériau qui peut se diviser en fibres ou en fils textiles, tels le coton, le chanvre, le lin, la laine (textiles organiques) ou la pierre d'amiante (textile minéral), puis avec les évolutions de la technique des fibres synthétiques.
L'action de séparer les fibres d'un textile s'appelle le filage. Par extension, le mot textile peut également s'appliquer au résultat après transformation, un drap est un textile.
S'il est tissé, le textile forme un tissu. Dans le cas contraire, il forme une étoffe servant à rembourrer et orner. À la fin du xvie siècle, l'étoffe prend le sens plus spécifique de textile servant à l'habillement ou à l'ameublement. Aujourd'hui, on trouve des tissus formés par pressage ou agglomération de textile, une extension technique moderne aboutissant à l'expression contradictoire tissu non tissé.
On distingue deux grandes classes de textiles auxquelles s'ajoutent plusieurs sous classes possibles :
- Textiles traditionnels : textiles pour lesquels on porte l'attention sur l'apparence et le confort. Il s'agit surtout du domaine de la mode, souvent du vêtement, mais aussi de l'ameublement (draps, tentures, rideaux, nappes, serviettes, tapisseries).
- Textiles techniques : sont classés dans cette catégorie tous textiles pour lesquels importent les caractéristiques mécaniques, chimiques, physico-chimiques et ayant une application technique : géotextile, textile médical, matériaux composites à renfort textile.
Par exemple les filtres, le feutre, les mèches, le fil, les tricots, le papier... sont des textiles.
On parle de textiles intelligents ou actifs dès lors que le textile a la capacité de sentir une information dans son environnement et d'y répondre avec un comportement spécifique.
Les matières textiles sont généralement classées en trois grandes catégories en fonction de leur origine. On distingue ainsi les matières naturelles (végétales ou animales), artificielles et les matières synthétiques.
- Les matières naturelles : ces matières premières proviennent d’origine végétale ou animale. Chaque matière inclut divers avantages et inconvénients, et est généralement déclinée en différentes variétés.
- La laine : d’origine animale, elle est obtenue à partir de la toison du mouton ou d’autres animaux. Cette matière se démarque par sa douceur et sa légèreté, mais aussi par son confort et sa capacité à tenir chaud. Cependant, la laine est une matière délicate, résiste mal aux frottements et est sensible à la lumière. On distingue différentes variétés de laine parmi lesquelles le mérinos, le cachemire, l’angora et l’alpaga.
- La soie : également d’origine animale, la soie est issue du cocon produit par la chenille du bombyx du mûrier communément appelée ver à soie. Cette matière aux filaments longs et brillants est résistante tout en gardant une certaine douceur au toucher. Le confort qu’elle procure et sa bonne isolation en fait un produit haut de gamme au prix souvent élevé.
- Le coton : d’origine végétale, le coton est une fibre qui recouvre les graines du cotonnier. Très doux au toucher, il est généralement agréable à porter et bénéficie d’une bonne robustesse et souplesse. Il a tendance à se froisser facilement et n’est pas bon isolant.
- Le lin : le lin est une matière textile extraite des fibres de la plante du même nom. Cette matière très résistante d’origine végétale est dotée d’un fort pouvoir absorbant et d’une certaine fraîcheur au porter, ce qui la rend idéale pour l’été. Le lin a cependant tendance à se froisser facilement et à jaunir lorsqu’il est exposé à la lumière.
- Les matières artificielles : ces matières sont constituées de fibres fabriquées à partir de la cellulose extraite des végétaux. La matière première artificielle la plus utilisée est sans aucun doute la viscose qui est fabriquée à partir de cellulose extraite de bois notamment. La viscose est dotée d’un bon pouvoir absorbant et se démarque par sa brillance similaire à la soie. Elle est en revanche critiquée pour sa facilité à se froisser et sa faible résistance à l’humidité. À noter que ce n’est pas la seule matière artificielle, on dénombre également le modal, le cupro ou encore l’acétate de cellulose.
- Les matières synthétiques : les matières présentées ci-dessous sont produites par synthèse de composés chimiques provenant majoritairement d’hydrocarbures ou d’amidon. Elles sont généralement mélangées à des fibres naturelles afin de faire baisser le prix de revient tout en bénéficiant des avantages apportés par ces matières de synthèse.
- Le polyester : très bon isolant thermique, le polyester est résistant à l’usure, la luminosité et aux mites. Ce textile supposé infroissable est cependant doté d’un faible pouvoir absorbant et ne laisse pas respirer la peau.
- Le polyamide : le polyamide matière textile résiste parfaitement à l’usure et aux mites tout en étant un très bon isolant thermique et bénéficiant d’une excellente résistance à la traction. Le polyamide demeure malgré ses qualités un textile au pouvoir absorbant faible, au toucher froid et relativement sensible à la lumière.
- L'acrylique : l’acrylique est une matière synthétique résultant de la réaction de l’ammoniac sur un dérivé du pétrole. C’est un textile très résistant aux tractions, agréable au toucher, insensible aux mites mais également un très bon isolant thermique. Comme tous les textiles de synthèse, son pouvoir absorbant est relativement faible. Il a également tendance à retenir l’électricité statique et à jaunir sous l’effet de la chaleur.
- L'élasthanne : cette matière synthétique est reconnue pour son excellente élasticité. L’élasthanne est d’ailleurs régulièrement mélangée à d’autres fibres textiles dans le but de les rendre plus extensibles. Outre cette qualité, cette matière très légère est agréable au toucher et suffisamment résistante. Elle a cependant tendance à jaunir de par sa sensibilité à la chaleur et à la lumière.
Les fibres textiles sont classées en trois grandes catégories :
- Les fibres naturelles (existant à l'état naturel)
- les fibres chimiques :
- les fibres artificielles (fabriquées à partir de matières premières naturelles),
- les fibres synthétiques (obtenues par réactions chimiques).
Les fibres naturelles sont d'origine animale ou végétale. Les plus utilisées sont les fibres de coton, lin et chanvre, ou encore de sisal, jute, kénaf ou coco. Composées de substances organiques, les fibres animales, ou protéiniques, se présentent sous forme de poils ou de soies.
Les fibres naturelles végétales : - Fibres des parois des tiges :
Jute (très utilisée, la moins chère après le coton)
Lin (produit le lin textile) fibre extraite du lin cultivé, provenant de la tige ;
Chanvre (fibre douce et solide, graines comestibles) provenant de la tige ;
Genêt, fibre extraite du genêt d'Espagne ou spartier à tiges de jonc ;
Trichostigma octandrum (aussi utilisé pour le cerclage des tonneaux et la fabrication de paniers, feuilles comestibles, usage médicinal)
Kenaf (l'intérieur des tiges fournit aussi des fibres ; feuilles comestibles)
Orties (feuilles comestibles), notamment la grande ortie, l'ortie de l'Himalaya et Urtica parviflora
Ramie (une urticacée plus résistante que le coton ou le lin)
Lotus (filé pour produire du tissu en Birmanie et au Cambodge)
- Autres fibres (feuilles, fruits…) : Abaca (un bananier, dont les feuilles produisent le le chanvre de Manille)
Alfa
Asclepias (filaments entourant les graines)
Bambou
Bromelia karatas, une broméliacée
Coir, provenant du fruit : fibre de la noix de coco ;
Coton provenant de la graine ;
Fibre de coco (extraite de l'écorce de noix de coco)
Gucca, provenant de la feuille ;
Kapok, provenant de la graine ;
Latex, provenant du tissu laticifère de l'hévéa ;
Lin de Nouvelle-Zélande (Phormium)
Papyrus
Manille, provenant de la feuille ;
Papayer (tige et écorce sont utilisées pour la fabrication de cordes)
Sansevieria trifasciata (ancien usage de cette agave décorative commune)
Sisal (une agave) provenant de la feuille ;
Yucca (une agave)
Ortie ;
Paille ;
Raphia ;
Varech
Poils et plumes : Alpaga (Lama), Angora (Lapin angora), Cachemire (Chèvre du Cachemire), Chameau, Laine (Mouton), Mohair (Chèvre angora), Vigogne, Yack
- Laine : fibre obtenue par la tonte des moutons ; par extension peut désigner celle obtenue à partir de la tonte ou de l'épilage d'autres espèces : alpaga (alpaca, un camélidé voisin du lama), mohair, cachemire et pashmina (chèvres), angora (une race de lapins), de chèvres, de chameau, de guanaco, de vigogneou de yack.
- Le crin provient de la queue, des sabots et de la crinière des chevaux, et servait à remplir les sommiers, les fond et dossier des siéges, les carreaux, ainsi qu'à faire un tissu pour ces mêmes sièges. Il en était de deux qualités: crin d'échantillon, qui est le plus long; crin ordinaire, dans lequel se trouvent mêlées des soies de porc.Il sert aussi à fabriquer les pinceaux1.
- La bourre est un matériau constitué par les poils provenant du tannage des peaux, qui était utilisé dans différents métiers: la tapisserie, le tapissage, la construction (blanc en bourre, mortier de bourre), etc.. Les rebuts de la soie étaient aussi nommés bourre ou « filosette » ou « soie galette ».
- Divers animaux sont utilisés dans la fabrication des pinceaux, notamment les soies de porc. Le petit-gris, écureuil nordique est utilisé pour fabriquer les pinceaux appelés du même nom.
- Les plumes des oies pour les oreillers et édredons. On en distingue de différentes qualités suivant la finesse du duvet.
- L'édredon désigne un duvet très-fin et très-chaud qui provenait du fin plumage que dépose dans son nid un oiseau nommé eider, qui habite le nord, notamment les îles d'Heligoland, de Bornholm et les îlots d'Ertholm - On en remplissait un tissu de soie pour s'en couvrir. Le mot « édredon » dériverait ainsi du nom de l'oiseau en Islandais.
- Le velours est une étoffe à poil ras faite de soie, de poils de chèvre ou de laine, unie, rayée ou à fleur, dont on se servait pour couvrir des sièges, à faire des rideaux. Le « Velours d'Utrecht » désignait un velours fabriqué avec du poil de chèvre, que l'on fait dans diverses villes de France; il était rayé ou à fleur, et servait à couvrir des sièges - Il s'en faisait aussi en laine qui avait le même usage, mais était moins beau et moins cher que l'autre.
Sécrétions
- Soie : fibre produite par la chenille (ver à soie) d’un papillon du genre Bombyx pour la confection de son cocon, et schappe : déchets des opérations de battage et de purgeage pratiquées sur les cocons au cours de leur dévidage ;
- Tussah ou soie sauvage : fibre produite par des vers à soie sauvages ;
- Fils d'araignée.
Fibres végétales
Composées de cellulose plus ou moins pure, les fibres végétales se présentent sous forme de gousses, de tiges (fibres caulinaires) ou de feuilles.
- Coton : fibre extraites des fruits des cotonniers, plantes cultivées en zone sub-tropicale à tropicale, du genre Gossypium appartenant à la famille des Malvaceae.
- Lin : fibre extraite de la tige de la plante du même nom cultivée en zone tempérée, du genre Linusappartenant à la famille des Linacées.
- Chanvre : fibre extraite de la tige de la plante du même nom cultivée en zone tempérée, du genre Cannabis appartenant à la famille des Cannabinacées. De nouveaux procédés de récolte du chanvre permettent aujourd'hui d'atteindre des rendements céréaliers.
- Chanvre de Manille : fibre produite par l'abaca, un bananier de la famille des Musacées.
- Bananier : On extrait du tronc du bananier une fibre qui est travaillée pour donner un fil soyeux. Il peut être tricoté ou crocheté. Origine: Népal et Inde.
- Jute : fibre extraite de la tige de la plante du même nom cultivée en zone tropicale, du genre Corchorus appartenant à la famille des Tiliacées
- Ramie : fibre extraite de la tige de la plante du même nom cultivée en zone sub-tropicale à tropicale du genre Boehmeria appartenant à la famille des Urticacées.
- Raphia : fibre extraite des feuilles d'un palmier originaire de Madagascar du genre Raphia appartenant à la famille des Arécacées.
- Sisal : fibre extraite des feuilles d'un agave originaire du Mexique et maintenant répandu autour du monde du genre Agave appartenant à la famille des Agavacées.
- Genêt : fibre extraite du genêt d'Espagne ou spartier à tiges de jonc. Les Romains et les Carthaginois employaient déjà ces fibres pour la confection des voiles de navires; tout récemment encore, à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, les services de sécurité des mines utilisaient le caractère antistatique de la fibre de genêt pour la réalisation de tapis transporteurs de charbon : en effet, la moindre étincelle pouvait provoquer une explosion meurtrière liée à l'inflammation du poussier.
- Paille, foin : ils servent notamment à structurer le torchis.
- Fibres exploitées que sur un plan local, qui et n’ont plus qu’un intérêt historique ou une valeur de substitut en temps de pénurie : fibres d’ortie, de genêt, de houblon, de lupin, de saule ou de tilleul.
Fibres minérales
Outre les fibres d’amiante, le règne minéral fournit aussi les métaux (or, argent, cuivre, aluminium) dont on fabrique des fils.
Les fibres naturelles minérales
- Argent
- Silicate mixte de carbone et de magnésium
- Or
- acier/inox
Les fibres inorganiques
Les fibres chimiques : Les fibres artificielles
Une fibre textile artificielle est obtenue par le traitement chimique (dissolution puis précipitation) de matières naturelles : les caséines de lait pour le lanital, la cellulose de divers végétaux (écorce de pin, bambou, soja, bouleau) pour la viscose.
Ces traitements chimiques ont pour but d'obtenir un produit filable (capable de passer dans les petits trous d'une filière). À la sortie de la filière, les filaments obtenus sont, soit réunis pour former des fils continus à la manière du fil de soie, soit coupés en fibres discontinues à la manière de la laine.
Elles sont issues d'une ambition : réaliser des tissus proche de la soie et bon marché. Le véritable progrès viendra de l'emploi du cuivre par la firme J.B. Bemberg. Cette soie de cuivre ne sera détrônée qu'en 1910 par l'apparition des viscoses.
Types de fibres artificielles
- Acétate de cellulose (Rhodia)
- Alginate
- Ardil
- Arlan
- Casenka
- Coslan
- Cupro
- Fibrolane
- Lanital
- Mérinova
- Polynosique (Meryl ou Zantrel)
- Silcool
- Triacétate de cellulose (Rhonel)
- Vicara
- Viscose (Fibranne quand filé de fibres et Rayonne quand fil de filaments)
Les fibres synthétiques
Une fibre textile synthétique est un polymère cristallin obtenu après passage dans une filière. Elle est obtenue par l'extrusion de granulés de polymères obtenus à partir d'hydrocarbures ou d'amidon.
- Fibres synthétiques organiques
- Acide polylactique
- Polyamide
- Polyester
- Chlorofibre
- Acrylique, Modacrylique. Le polymère acrylique est obtenu par polymérisation de l'acrylonitrile(CH2=CH-CN).
- Vinylique : le polymère vinylique est obtenu à partir de l'acétate de vinyle (CH3COO-CH=CH2) ; cette fibre a progressivement supplanté une fibre artificielle obtenue à partir de la cellulose et de l'anhydride acétique : l'acétate de cellulose.
- Élastodiène, Vinylal
- Élasthanne (commercialisé sous les appellations Spandex, Lycra)
- Aramide
- Polybenzimidazole (PBI)
- Polypropylène
- Polyéthylène
- Polyphénolique
- Polyurée, Polyuréthane
- Textilène
- Fibres synthétiques minérales
- Fibre de verre
- Céramique : carbure de silicium
- Fibres de métaux très ductiles : or, argent, aluminium
- Fibre de carbone
- Fibre de bore
Filature : La fabrication d'un fil nécessite le décorticage et le nettoyage de la matière première (égrenage), le desserrement et la parallélisation des fibres (cardage, peignage) puis enfin la filature.
La réalisation d'un fil est une succession d'étapes dépendant de la qualité du fil souhaité et du type de fibres à travailler, mais qui comporte toujours au moins trois phases :
plusieurs filaments sont tirés de la filasse et rassemblés en mèche ;la mèche est roulée en fil par torsion ;le fil est mis en bobine pour être tissé.Il existe deux grands processus de filature :la filature pour fibres longues (filature type laine) ;la filature pour fibres courtes (filature type coton).
Pour ces deux processus, on part de bourres de fibres nettoyées, si nécessaire, qu'on transforme en ruban puis en mèche puis en fil.
Filature de fibres continues ou filage :
Pour les fibres synthétiques : par filage, on obtient un filament. Les filaments sont convertis (coupés) ou craqués pour obtenir des fibres pouvant être mélangées ;
Pour les fibres naturelles : Un ver à soie est capable de sécréter un filament pouvant mesurer jusqu'à 1 500 m. La soie n'entre généralement pas dans les processus de filature décrits au-dessus. On assemble les filaments des soies, puis on fait un retordage de ces assemblages, qui peuvent ensuite être coupés pour être mélangés à d'autres fibres.
Tissage : Le tissu est obtenu par le tissage qui est le résultat de l'entrecroisement, dans un même plan, de fils disposés dans le sens de la chaîne et de fils disposés, perpendiculairement aux fils de chaîne, dans le sens de la trame. Le liage obtenu entre ces fils de chaîne et trame se définit par une armure.
On distingue trois grandes classes fondamentales d'armures : toile, sergé et satin.
Il existe des armures dérivées des trois précédentes : le reps, le cannelé, le croisé, le satin à répétition, etc. Un tissu peut être composé de plusieurs armures différentes et dans ce cas on parle de tissu façonné (e.g. Le velours de Gênes).
Le métier Jacquard permet la sélection de fils de chaîne de façon indépendante tandis que les métiers à cadres font une sélection de cadres et donc de groupes de fils.
Selon l'utilisation qui est faite des fils, on parle de duites (fils de trame) et de fils (fils de chaîne). On peut aussi trouver des fils fantaisie quand une grande importance est donnée à l'esthétisme du fil au lieu de sa régularité. Il existe aussi les fils dit techniques utilisés dans des applications techniques.
Le tissage s'accompagne d'étapes précises dont les plus importantes sont :
Tricot : Plusieurs méthodes de tricotage ont été développées.
Le tricotage à mailles cueillies, appelé aussi tricotage trame est le plus connu. Il permet l'obtention de tricot jersey, interlock, côte 1x1, côte anglaise, etc. Ces mailles sont fréquemment utilisées dans les sous-vêtements, les tee-shirts, les pull-overs, les chaussettes, etc.
Le tricotage à mailles jetées ou chaîne permet la réalisation d'articles indémaillables. Les armures les plus fréquentes sont la charmeuse, l'atlas, le satin. Ces mailles sont utilisées dans la confection de maillots de bain, de lingerie, de voilages.
Type de fibres et leur origine
- Fibres minérales, par exemple fibres de verre, amiante (rarement utilisé).
- Fibres d'origine animale, par exemple la soie, la laine.
- Fibres végétales, par exemple le coton, le lin, le chanvre.
- Fibres chimiques :
- des polymères naturels tels que la cellulose ;
- des polymères synthétiques :
- polyamide : PA 6.6 - Nylon PA 6.6 - nom de marque Nylon, PA 6.0 - Perlon PA 6.0 - nom de marque Perlon,
- polyester : PET (polytéréphtalate d'éthylène), PBT (polytéréphtalate de butylène), PVC (chlorure de polyvinyle), PP (polypropylène), PE (polyéthylène), mélanges de fibres.
Voies de formation du non-tissé
- Voie sèche.
- Voie humide.
- Voie fondue.
Procédures de consolidation (bonding)
- Par voie mécanique, par aiguilletage ou par jet d'eau consolidation.
- Par voie chimique, par l'adjonction de liants chimiques.
- Thermique, par ramollissement des fibres dans un gaz chaud ou entre des rouleaux chauffants ou encore par simple soufflage d'air chaud.
L'aiguilletage
L'aiguilletage consiste en la consolidation d'un non-tissé déjà formé par une étape de cardage voie nappée. Il a pour but de créer des ponts de fibres verticaux entre les différentes nappes afin de les maintenir ensembles. Pour cette raison, l'aiguilletage ne peut s'appliquer qu'aux fibres ayant une longueur supérieure à 40mm. Il est à noter qu'un aiguilletage réussi engendre une rétraction en largeur du non-tissé.
Les types de non-tissés
Les non-tissés formés par voie fondue se trouvent tout d'abord sous forme de granulés de polymères qui sont ensuite fondus puis entraînés au travers d'une filière, les fils qui en résultent sont soit étirés par de l'air froid (spunbond) soit par de l'air chaud (meltblown).
Le spunbond
Il s’agit du non-tissé le plus commun dans le domaine du textile et le moins coûteux des trois non-tissés cités dans cet article. Il se décompose en 2 principales étapes l'extrusion et la création des fils (Spun) et le liage des fibres ou consolidation (bond)2.
Le meltblown
Le meltblown (de l'anglais melt, « fondu » et blown, « soufflé ») est utilisé en qualité de filtre. Sa composition est un enchevêtrement de microfibres « soufflées à l'état fondu ».
L'ennoblissement textile consiste à traiter une étoffe afin de donner certaines caractéristiques au produit fini. Il peut s'agir d'opérations mécaniques ou chimiques.
Cinq grandes spécialités sont présentes :
- la teinture pour colorer le textile ;
- l'impression pour l'apposition localisée de motifs colorés ;
- les apprêts chimiques ;
- les apprêts mécaniques ;
- l'enduction.
Les apprêts chimiques : Dans les techniques du textile, est un traitement de finition permettant de donner au produit son aspect final. Il consiste en la modification (ennoblissement) des fibres textiles (cuir, étoffe, toile) par le biais d’une action chimique, telle qu'une teinture, un mercerisage, etc ou d'une action mécanique telle que le sanforisage, le feutrage.
Les types d'application sont multiples : par foulardage, pulvérisation, enduction, ...
La teinture est l'action de modifier la couleur d'un support par absorption d'un colorant. Elle est utilisée en cosmétique pour les cheveux et la peau, en ameublement pour teinter les bois ou les textiles, en confection pour les vêtements, en maroquinerie pour le cuir, en peinture, etc. Le terme teinture désigne également la substance colorante elle-même.
Nom | Caractéristiques |
---|---|
Ikat | Procédé asiatique de teinture où les parties du fil à préserver de la teinture sont cachées par un fil noué sur le fil de la trame. |
Mahaju | Méthode de teinture par réserve, l'étoffe à teindre est nouée en différents endroits pour jouer sur la densité de couleur. |
L’impression est la décoration d’une étoffe par un motif répétitif. Historiquement, l’impression daterait du IIe millénaire av. J.-C. et serait originaire des Indes.
Nom | Caractéristiques |
---|---|
Batik | Technique inventée à Java consistant à masquer avec de la cire les parties non teintes. |
Dévorage | S’applique pour les supports de deux fibres distinctes. La pâte d’impression contient un agent chimique qui détruit l’une des fibres. |
Flocage | Le motif est encollé et saupoudré de fibres textiles courtes pour un aspect velours. |
Impression à cadre rotatif | Un rouleau creux, contenant la couleur et découpé aux endroits à imprimer, passe sur l’étoffe ; l’opération est répétée une fois par couleur. |
Impression à la planche | Procédé artisanal. Les motifs sont sculptés dans une planche qui est ensuite appliquée sur l’étoffe. |
Impression par rouleau | Version mécanique de l’impression à la planche. |
Impression sérigraphique | Le motif est gravé sur du vernis fixé sur un cadre puis appliqué sur l’étoffe. |
Pochoir | Procédé artisanal. Le motif est pré-découpé dans une plaque qui s’applique sur l’étoffe et les couleurs sont appliquées à la brosse. |
Thermocollage | Collage de motifs figuratifs ou de patterns (strass ou perles synthétiques) en planches. |
Textiles à usage technique ; TUT
Les TUT sont de plus en plus dénommés textiles techniques et fonctionnels. Ils contribuent à la diversification du secteur textile traditionnel, en réponse aux délocalisations notamment.Ils regroupent des tissages de matériaux dont les performances et propriétés fonctionnelles qui diffèrent de celles des fibres textiles traditionnelles. On les retrouvera notamment surtout dans des applications techniques et parfois 'extrêmes' : ailes d'avions, voiles de bateaux, pansements, vestes de pompier, prothèses médicales, stabilisateur de route, para-grêle, dirigeables, etc.La production de TUT croît régulièrement depuis les années 1990 (Marché estimé à 65 milliards d'euros en 1995, puis à 85 milliards d'euros en 2005, et qui pourrait atteindre 100 milliards d'euros vers 2010.Le 1er producteur et le 1er consommateur de textile technique en Europe serait l'Allemagne où la recherche est pilotée par un réseau de compétences supra régional dit Conseil en Recherches Textiles, avec 16 unités de recherche (en 2007) et de nombreux partenaires institutionnels et industriels.
Les géotextiles sont des tissus généralement en matériaux synthétiques, destinés aux travaux de bâtiment, de génie civil et d'agriculture. Ils sont souvent et improprement appelés Bidim, du nom du leader historique des fabricants de ce produit.Il s'agit d'une trame, tissée ou non, en matière synthétique, qui a la propriété de laisser passer l'eau. Elle est également appelée « anticontaminant ».En génie civil, ils font partie de la famille des géosynthétiques. Des géotextiles biodégradables ou écologiques existent aussi comme la toile de jute et servent à la végétalisation de talus ou de pistes de ski.Un nouveau type de textile fait son apparition : les Smart Textiles incorporant de l'électronique pour plus d'interaction avec l'utilisateur ou l'environnement. Ces nouveaux produits promettent des applications dans les domaines du médical (vêtement avec capteur cardio-vasculaire, respiratoire, thermomètre, etc.), du loisir (veste avec lecteur MP3 intégré, mode : vêtement lumineux), de la sécurité (dossard clignotant et communicant, etc.). On évoque aussi des tissus susceptibles de produire de l'électricité, c'est-à-dire jouant le rôle de panneaux solaires, susceptible de recharger des batteries de téléphone, ordinateur, etc. voire d'alimenter des dirigeables.
Les textiles intelligents, de l'anglais smart textiles, également trouvés sous l'appellation e-textiles pour electronic textiles, sont des textiles capables de capter et d'analyser un signal afin d'y répondre d'une manière adaptée1. Ils peuvent donc être décrits comme des textiles capable de réagir "par eux-mêmes" en s'adaptant à leur environnement. Ces textiles peuvent pour cela incorporer des composants informatiques, numériques ou électroniques, mais également des matériaux polymères innovants comme des polymères à mémoire de forme ou des matériaux chromiques aux propriétés de changement de couleur, ainsi que des fibres et matériaux . Les applications des textiles intelligents se trouvent dans les domaines de l'habillement, de l'ameublement aussi bien que des textiles techniques. Les textiles intelligents destinés à l'habillement ou "vêtements intelligents" font partie du large domaine des "wearable technologies" (Technologies portables). Les vêtements intelligents sont dotés d'une fonction supplémentaire à celle de vêtir. Le domaine d’étude de la « fibretronique » (fibertronics) explore comment les fonctionnalités électroniques et informatiques peuvent être intégrés dans les fibres textiles.
La classification usuellement reconnue pour les textiles intelligents distingue :
- les systèmes à intelligence passive, capables de détecter un changement dans leur environnement
- les systèmes à intelligence active, capables de détecter et réagir à un stimulus
- les systèmes très intelligents, dotés de surcroit d'une capacité de mémorisation et "d'apprentissage"
Les textiles intelligents intégrant des composants électroniques peuvent être divisés en deux catégories principales :
- Textiles intelligents avec des dispositifs électroniques classiques tels que conducteurs, circuit intégrés, diodes électroluminescentes, et les batteries classiques intégrés dans les vêtements.
- Textiles intelligents avec de l’électronique intégrée directement dans les substrats textiles. Il peut s'agir soit de l'électronique passive telle que des conducteurs et des résistances ou des composants actifs comme des transistors, des diodes, et les cellules photovoltaïques.
Les textiles intelligents ne se trouvent pas uniquement sous la forme d'étoffe, en tissu ou en maille, mais peut également prendre la forme de fils ou fibres.
Typologie
Nom | Caractéristiques | Utilisation |
---|---|---|
Bachette | Tissu de coton semblable à une bâche mais en plus léger | Habillement, ameublement |
Batiste | Fine toile de lin | Habillement, chemiserie (vieux) |
Bogolan | Tissu teint suivant une technique utilisée au Mali, Burkina Faso, Guinée | Habillement |
Calicot | Toile de coton | Drap de lit, etc. |
Crêpe | Tissu léger, à l'origine en soie ayant un aspect granuleux | Habillement |
Cretonne | Toile de coton | Habillement, Ameublement |
Damas | Tissu jacquard mélangeant fils mats et brillants | Linge de table, ameublement |
Dentelle | Tissu ajouré | Habillement |
Denim | Tissu de coton résistant | Habillement, Jean |
Faille | Tissu de soie (ou acétate, polyester) à gros grains formant de petites côtes | Habillement |
Feutre | À l'origine textile obtenu par l'agglomération de fibres animales par des opérations thermiques et mécaniques de foulage | Chapeau, Habitat, Habillement |
Flanelle | Tissu à l'origine de laine à l'aspect duveteux et doux au toucher. Aspect obtenu par foulage. Aussi utilisé pour des tissus de coton ayant les mêmes qualités. | Habillement |
Gabardine | Tissu serré présentant une côte en diagonale sur l'endroit | Habillement |
Gaze | Toile légère et transparente | Habillement, Médical |
Indienne | Étoffe de coton peinte | Habillement |
Jacquard | Tissu réalisé avec un « métier Jacquard », à l'origine en soie | |
Kelsch | Tissu de lin à carreaux bleus et/ou rouges | Linge de maison |
Linon | Toile de lin délicate, transparente et aérée | chemises, lingerie, mouchoirs |
Lustrine | Tissu de coton d'armure croisée, fortement apprêté et glacé sur une face | Habillement (doublure) |
Métis | Tissu réalisé avec une chaîne en pur coton et une trame en pur lin, contenant au minimum 40 % de lin | |
Moiré | Tissu à fines côtes transversales utilisant les reflets des fils de soie, viscose, etc. pour créer des motifs changeants | |
Moire | Étoffe à reflets changeants obtenus en écrasant le grain du tissu avec une calandre (machine à lustrer ou glacer les tissus) spéciale | |
Mousseline | Tissu fin et transparent de coton ou de laine. Origine ville de Mossoul | |
Organdi | Mousseline enduite d'un apprêt | Habillement, broderie |
Ottoman | Tissu à grosses côtes transversales | Ameublement, Habillement |
Pongé | Taffetas de soie léger et souple | Habillement |
Popeline | Tissu de coton serré et pesant. À l'origine, tissu dont la chaîne était en coton et la trame en laine retorse | Habillement |
Satin | Tissu plat, uni, brillant et initialement en soie | Habillement, Ameublement |
Serge | Tissu à armure sergé | Habillement |
Taffetas | Toile de soie légère et brillante | Habillement |
Tulle | Étoffe légère à maille hexagonale | Habillement, Ameublement |
Tussor | Tissu de soie sauvage rustique | |
Tweed | Tissu épais en laine | Habillement |
Velours | Étoffe à l'aspect velu sur l'endroit, serré sur l'envers | Habillement, Ameublement |
Vichy | Étoffe de coton à carreaux tissé et teint d'au moins deux couleurs | Habillement |
Acca
Agnellat
Aïda
Aléoutienne
Alépine
Alpaga
Amazone
Ancélia
Andrinople
Anglaise
Angora
Angoratine
Armoisin
Astrakan
Aubusson
Alpaga
Bachette
Bagdad
Barège
Batik
Batiste
Bengaline
Bogolan
Brocart
Bure
Caban
Cachemire
Cadès
Cadis
Calicot
Calle
Caméléon
Camelot
Chameau
Chevron
Chintz
Cloqué
Cordelat
Cordura
Côtelé
Coton
Coutil
Crêpe
Cretonne
Crin
Croisé
Chanvre
Cuir
Chambray
Daim
Damas
Denim ou Jean
Dentelle
Diamantine
Drap
Droguet (tissu de laine)
Écossais
Éolienne
Eponge
Étamine
Faille
Ferrandine
Feutre
Fil à fil
Flanelle
Gabardine
Gaze
Gourgouran
Granité
Gros de Tours
Gore-Tex
Haitienne
Impériale
Imprimé ameublement
Indienne
Jacquard
Japon
Jean ou Denim
Jouy (toile de Jouy-en-Josas)
Jute
Kelsch
Lagos
Laine
Lamé
Liberty
Lin
Linon
Longotte
Lycra
Madras
Marceline
Métis
Mignonnette
Minky
Mohair
Moire
Moiré
Moleskine (tissu)
Molleton
Mousseline
Nanzouk
Natte
Nid d'abeilles
Ninon
Nappage
Nubuck
Organdi
Ottoman
Organza
Oxford
Occultant
Panama
Pashmînâ
Pékiné
Percale
Pied de poule
Pilou
Piqué
Piqueté
Plumetis
Polonaise
|
Pongé
Popeline
Prince-de-Galles
Quadrillé
Raphia
Rami
Rayon
Régence
Reps
Romanco
Royale
Sari
Sabra
Satin
Seersucker
Serge
Sergine
Serpentine
Shetland
Singalette
Soie
Suède
Tabis
Taffetas
Tapa
Tarlatane
Tartan
Tennis
Tobralco
Toile de Jouy
Toile huilée
Toile paysanne
Toile tailleur
Tricot
Triplure
Tulle
Tussor
Tweed
Twill
Velours
velours à bouquets
velours à ferronneries
velours à la reine
velours à moustaches
velours à parterre
velours à ramages
velours antique
velours au sabre
velours bosselé
velours bouclé
velours broderie
velours chiffon
velours chiné
velours cinq cents-raies
velours ciselé
velours cordelet
velours cordé
velours côtelé
velours coupé
velours crêpe de Chine
velours d'Amiens
velours de coton
velours de Gênes
velours de gueux
velours de laine
velours de Lyon
velours de Paris
velours de Parse
velours deux corps
velours d'Italie
velours du Nord
velours d'Utrecht
velours en plein
velours enlevé
velours épinglé
velours façonné
velours florentin
velours frappé
velours frisé
velours froissé
velours gandin
velours gaufré
velours Grégoire
velours jardinière
velours Manchester
velours mille-raies
velours miniature
velours miroir
velours ottoman
velours Parthenos
velours paysan
velours Pékin
velours pour chapeaux
velours pour col
velours relevé
velours sans envers
velours sans pareil
velours simulé
velours trame
velours triple corps
velours turc
velours uni
velours vénitien
Veloutine
Velventine
Velveret
Velverette
Verquelure
Vichy
Vigogne
Vinyle
Viscose
Viyella
Wax
Whipcord
Zenana
Zibeline
|
Abaca : fibre, appelée Chanvre de Manille, provenant des tiges et feuilles de la Musa textilis.
Acétate : fibre d’acétate de cellulose, dont entre 74 % et 92 % des groupes hydroxyliques est acétylate.
Acrylique : fibre synthétique produite à partir d’acrylonitrile, monomère qui constitue au moins 85 % des unités répétitives dans la chaîne de polymérisation.
Agave sisalana : plante dont on retire une fibre textile, le sisal.
Alcantara : matière synthétique qui imite la peau de daim.
Alfa : fibre provenant de la feuille de la Stipa tenacissima.
Alpaga : fil produit avec la laine du camélidé éponyme.
Angora : fil produit avec le poil d’un lapin, très doux moelleux.
Apprêt : traitement de finition des tissus textiles, servant le rendre plus lisse, étanche ou résistant aux taches.
Armure : est un vocable qui dans le textile a deux significations : la première désigne l’ensemble des opérations de montage du métier à tisser, la seconde désigne la manière de croiser le fil de trame et le fil de chaîne.
Aspe (ou asple) : dévidoir qui sert à recueillir la soie des cocons.
Baguette d'encroix ou d'envergure : Barre perpendiculaire à la chaîne et glissée dans celle-ci pour maintenir l'alternance des fils pairs et impairs sur certains métiers.
Batavia : nom d’un tissu sergé très fin, tissé.
Batiste : type de tissu de lin très fin, transparent et léger.
Beaverteen : type de futaine, tissu lourd, satiné et gratté sur l’envers.
Biais : ou oblique, signifie de travers, non dans le sens orthogonal du tissu.
Bobine : est un support sur lequel est enroulé le fil; formée d’une âme cylindrique et de deux flancs latéraux.
Botonné : fil qui forme des petits nœuds ou maintient des perles qui donne un effet botonné.
Bouclé : type de tissu où un des deux fils qui le compose forme des anneaux qui donne un effet frisé.
Bourette : filé obtenu à partir de déchets de soie (fil de schappe), tissage grossier et irrégulier.
Brocart : tissu, apparenté au damas, qui s’obtient avec une trame supplémentaire qui intervient uniquement sur les zones à décorer, en soie, pesante, pour tapisserie.
Broderie : art de décoration des tissus qui consiste à ajouter sur un tissu un motif plat ou en relief fait de fils avec une aiguille ou un crochet.
Byssus : tissu réalisé avec la soie produite par un mollusque.
Calandrage : traitement de finition avec passage entre des rouleaux chauffés qui écrasent le tissu lui donnant un aspect lustré comme le Chintz. Si les rouleaux présentent des reliefs, on obtient des dessins et des effets spéciaux comme des marbrures ou moiré, gaufrage.
Calicot : toile de coton.
Canetage : (mot dérivé de canette) action de transférer un fil de trame sur les canettes (à partir des bobines). Cannettes qui iront dans les navettes.
Canette : petit cylindre de métal, bois ou carton, sur lequel sont enroulés le fil ou la soie dans la navette.
Cantre : partie de l’ourdissoire ou bâti muni de broches destinées à recevoir les rochets, pour l’ourdissage des chaînes.
Carde : accessoire pour carder. Deux planchettes de bois hérissées de clous, le frottement l’une contre l’autre démèle et peigne les fibres.
Cardage : opération de peignage des fibres à filer.
Cartons : pièces de bois permettant de séparer des fils pour réaliser un tressage rudimentaire.
Cachemire : fibre provenant de la laine longue et soyeuse de la chèvre hircus de la province du Cachemire.
Canne d’enverjure : le métier à tisser classique comporte 2 verges, ou "cannes d'enverjure", en bois dur (habituellement du poirier) permettant de conserver la croisure des fils de chaîne sur la longueur du métier. On parle d'« envergeage des fils de chaîne ».
Chanvre : fibre textile tiré du Cannabis.
Chiffon : selon les pays : étoffe très légère à voile transparent ou mauvaise étoffe.
Chiné : (Vient du français « à la chinoise ») tissu de soie, de couleur bigarrée, caractérisé par des dessins aux contours flous obtenus par la coloration du fil de chaîne avant le tissage ou par impression après tissage.
Chiné : fil teint en masse avec différentes couleurs pour obtenir l’effet chiné après tissage.
Chintz : tissu de coton robuste sur armure toile ou satin, caractérisé par des couleurs vives et un aspect lustré (parcaline), obtenu par un fort calandrage.
Coir : appelé aussi « bourre », fibre provenant de la noix de coco.
Colorant réactif : colorant pour fibre cellulosique. Prend le nom de réactif parce qu’il réagit avec le groupe oxhydrile de la cellulose.
Coton : fibre végétale qui entoure les graines des cotonniers, gossypium.
Coton hydrophile : ou laine de coton, est un type de coton commercialisé après avoir été cardé, traité chimiquement, blanchi et rendu absorbant.
Coton mercerisé : étoffe de coton (cellulose) traitée à la soude caustique afin d'améliorer les caractéristiques physico-chimiques des fibres.
Crêpe : nom générique de tissus, de matières et poids divers, caractérisé par un aspect granuleux et ondulé.
Crêpe de chine : tissu obtenu par l’emploi de trames à torsion alternée, compacte et lourde.
Crêpe Georgette : tissu extrêmement léger, fin, rigide, à armure toîle.
Crêpe marocain : tissu pesant, par l’usage du fil de trame plus gros que le fil de chaîne, ce qui crée des côtes horizontales ondulées.
Crêpe satin : tissu moelleux, rasé, lustré sur l’endroit et opaque sur le revers.
Crêpe de laine : tissu de laine assez léger, avec une forte torsion du fil qui donne une surface granuleuse.
Cretonne : tissu assez fort, constitué de fils de chanvre, lin ou coton sur une armure de toile et dont la texture est carrée.
Cupro : ou bemberg-cupro est une fibre textile artificielle. Il est obtenu par dissolution de la cellulose dans une liqueur cupro-ammoniacale.
Damas : est un brocart tramé d'or originaire de Damas (Syrie). Il se caractérise par le fait que les dessins de l'endroit se retrouvent en couleurs inversées sur l'envers.
Damassé : linge sur lequel apparaissent des dessins par des procédés, de tissage. Cet art existe encore, mais avec des métiers Jacquard.
Denier : unité de masse linéique pour les fibres textiles correspondant à une masse de 1 g pour une longueur de 9 000 m.
Denim : tissu utilisé pour la confection des blue-jeans.
Dentelle : tissu sans trame ni chaîne, généralement en fil de soie, lin, nylon ou fibres plus riches selon les cas, exécuté par les dentelliers(ères) à la main ou à la machine, à l'aide de points semblables ou non, formant un dessin, à bords dentelés ou non.
Dentelle au fuseau : les fuseaux de la dentelière ne servent pas à filer mais elle bobine son fil sur les fuseaux qui lui permettent de faire sa dentelle.
Dévidage : première opération avant le tissage qui consiste à faire des bobines de fils à partir des écheveaux.
Dyneema : fibre synthétique résistante particulièrement adaptée à la production de câbles de traction. Utilisé dans des disciplines comme le kitesurf, la spéléologie, l’alpinisme et le parapente.
Écheveau : enroulement circulaire et en spirale du fil.
Écru : est la couleur d'un textile qui n'a pas encore été blanchi. C'est un blanc tendant vers le gris et légèrement vers le jaune.
Élasthanne : fibre synthétique élastomère constituée par au moins 85 % de polyuréthane.
Étamine : étoffe légère, mince et souple. Utilisée par exemple en cuisine comme filtre.
Ennoblissement : consiste à traiter une étoffe afin de donner certaines caractéristiques au produit fini. Il peut s'agir d'opérations mécaniques ou chimiques.
Ensouples : 2 parties du métier à tisser ; l’un porte le fil de chaîne, l’autre enroule le tissu fabriqué.
Éponge : tissu avec boucles de fil qui absorbe une grande quantité d’eau.
Étamine : désigne aussi une étoffe légère, mince et souple. Utilisée par exemple en cuisine comme filtre.
Étiquetage pour l'entretien des textiles : ensemble des indications utiles pour l’entretien du textile.
Étiquetage sur textile : ensembles des indications qui, de par la loi, doit apparaître sur chaque produit textile mis en commerce.
Fausse fourrure : imitation de fourrure naturelle, appelée à tort « fourrure synthétique » et composée de fibre synthétique obtenue à partir du pétrole.
Feutre : étoffe faite de poils d'animaux agglomérés ensemble par pression et ébouillantage.
Feutrine : c’est un feutre, étoffe colorée, douce, résistante et légère.
Fibre textile : ensemble des produits fibreux qui, par leur structure, longueur, résistance et élasticité, ont la propriété de s’unir, par filage, en fil fin apte à être tissé.
Fibres naturelles : laine, soie, coton, lin, chanvre, jute, sisal, raphia.
Filage : assemblage de plusieurs brins (fils), en entortillant ensemble 2, 3 ou 4 fils très fins, pour en formé qu’un seul plus gros.
Filature : établissement industriel de filage du textile (coton, soie, ...).
Fil de chaîne : ou chaîne, ensemble de fils qui avec ceux de « trame » forment un tissu.
Fil textile : produit du filage, c'est-à-dire l'agglutination de fibres textiles pour former un ensemble long.
Fileur, fileuse : ouvrier qui fait du fil avec une matière textile ou qui travail dans une filature.
Finition : traitement d’après tissage pour améliorer les caractéristiques du tissu.
Flanelle : tissu duveteux et doux au toucher, à l'origine en laine cardée et maintenant en coton peigné.
Floconné : fil dont la section varie, de fine à grosse, formant de petites houpes comme des flocons, au tissage ou au tricotage.
Foule : ou la foule ou pas, éspace qui s’ouvre entre les fils de chaîne pour faire passer le fil de trame, sur un métier à tisser.
Foulage : opération de finition des tissus de laine, qui consiste à compacter le tissu pour le feuter et le rendre imperméable.
Fouloir : machine ancienne utilisée principalement dans les manufactures lainières (Foulon (moulin)) et également dans l’industrie du papier.
Frange (textile) : tissu d’où pendent des filets, servant à orner les meubles, les vêtements, ...
Fuseau : bâton en bois, renflé à une extrémité ou en son centre, qui permet le filage de la laine, du lin, du chanvre ou du coton.
Futaine : (de Fostat, faubourg du Caire) étoffe pelucheuse, de fil et de coton ou de coton et de soie croisée. Devint de fabrication courante, en Europe, au temps de croisades.
Gabardine : tissu de coton d'armure façonnée et très serrée, relativement imperméable à l'air et à l'eau.
Gaze : espèce d’étoffe légère, ajourée, et transparente, faite de fil de coton, lin, laine, soie, d’or, ou encore d’argent. Son nom provient de son lieu de fabrication : la ville de Gaza au Proche-Orient.
Gobelin : tissu fabriqué sur un métier Jacquard, qui tente d’imiter les tapisseries de la manufacture des Gobelins.
Gore-Tex : tissu synthétique à haute capacité d’imperméabilité et anti-transpirante.
Grappe : accident survenu durant le tissage ou les opérations connexes (foulage, tondage, ...) dont le résultat est un défaut dans le tissu.
Gros-grain : tissu épais en soie côtelée utilisé pour les rubans de chapeau et les ceintures de jupe.
Ikat : procédé de teinture des fils, diffus spécialement en Indonésie et en Malaisie.
Industrie textile : manufactures qui produisent et travaillent les fibres textiles.
Joseph Marie Jacquard : inventeur français du métier à tisser semi-automatique en 1801.
Jute : fibre textile naturelle issue de la plante Corchorus capsularis.
Kevlar : fibre synthétique polymère extrêmement résistante.
Lainage : opération de finition appliquée au tissu pour faire ressortir les poils avec un outil similaire à une carde.
Laine : fibre textile naturelle d’origine animale : mouton, chèvre, lapin, chameau, lama.
Lice : ou lisse, partie d’un métier à tisser qui sert à ouvrir le « pas » (toujours au minimum par deux).
Lin : fibre textile issue du lin cultivé, linum usitatissimum.
Lisage : lecture de la mise en carte (reproduction du dessin sur un papier millimétré).
Loden : ou lodo, manteau de couleur verte du Tyrol connu dès le xive siècle.
Lustrage : fort calandrage à chaud avec ajout de paraffine, cire ou autres composés chimiques pour obtenir un aspect très brillant.
Lyocell : fibre synthétique produite par la cellulose concassée et dissoute dans NMMO-monohydraté.
Lisière : bordure du tissu lors de son tissage en sortie du métier à tisser.
Maille : la lice (ou lisse) contient les trous (arcades) où passent les fils qui créent les mailles à chaque passage de la navette.
Manufacture de Beauvais : créée en 1664 par Jean-Baptiste Colbert pour concurrencer les manufactures de tapisseries des Flandres en réalisant des tapisseries de basse lisse sur des métiers à tisser horizontaux.
Métier à tisser : machine utilisée pour la production de tissus, par le croisement de deux types de fils appelés fil de chaîne et fil de trame.
Métier à tisser horizontal : métier dont les chaînes sont placées horizontalement.
Métier à tisser vertical : métier dont les chaînes sont placées verticalement.
Métier Jacquard : type de métier à tisser pour la confection de tissus à dessins complexes.
Métier à tresses ou métier à lacets
Mise en carte : traduction sur carte du schéma des armures selon un dessin à carreaux blancs et noirs.
Modal : dérivé « biologique » du Thermolactyl, fibre produite à partir de la pulpe du bois des arbres.
Mohair : laine fabriquée à partir de la toison de la chèvre angora d'Asie Mineure, caractéristique similaire à la soie.
Moleskine : toile de coton fin, recouverte d'un enduit flexible et d'un vernis souple imitant le grain du cuir.
Mousseline : étoffe fine et transparente originaire de Mossoul en Irak.
Musa textilis : dite àbaca ou abacà ou abakà, plante de la famille des Musaceae qui produit la fibre textile appelée chanvre de Manille.
Natté : ou panama (fibre tressée comme le chapeau de Panamá), dérivé de l'armure toile, obtenu par élargissement des fils de trame et de chaîne.
Navette : ustensile qui contient le fil de trame et qui passe dans le « pas », entre les fils de chaîne.
Nid d’abeille : tissu à trois dimensions, en surface un réticule en relief, en profondeur les niches des trous. Leur capacité à absorber l’eau les dédie aux linges pour essuyer.
Nylon : matière plastique de type polyamide, utilisée comme fibre textile.
Ourdissage : préparation des fils de chaîne (sens longitudinal du tissu) pour être enroulés sur l’ensouple.
Ourdissoir : appareil qui permet de préparer les fils de chaîne.
Organdi : mousseline de coton légère et apprêtée.
Oxford : tissu pour chemise caractérisé par une armure nattée avec fil de chaîne coloré et fil de trame blanc.
Passementerie : ensemble des productions en fil de toute nature (végétal, animal, métallique, etc.) utilisées en décoration vestimentaire ou architecture intérieure. Elle désigne également le commerce de ces produits.
Passe fil : petit crochet métallique qui sert pour faire passer le fil dans les mailles des lices et dans les fentes du peigne.
Pas : ou la foule, espace qui s’ouvre entre les fils de chaîne pour faire passer le fil de trame, sur un métier à tisser.
Pédales : ou marches, sur un métier à tisser artisanal, permet de manœuvrer les lices (ou lisses).
Pelote : de forme ronde lorsque le fil est enroulé à la main ou de forme ovale lorsque le travail est fait sur machine.
Peluche : tissu particulier de fibres naturelles ou synthétiques, caractérisé par des poils longs et soyeux.
Peignage : phase de travail de finition pour dresser le poil dans la même direction.
Peigne : partie du métier à tisser qui sert pour battre, approcher et compacter les fils de trame.
Pied de coq : motif figuratif d'un textile tissé ou imprimé associé aux empreintes de pieds de coq ; tissu à armure factice combinant l'armure avec ourdissage et navetage appropriés.
Pied-de-poule : tissu avec dessin à pied de poule similaire au pied de coq, serge où l’on monte 4 fils blancs et 4 fils noirs.
Pince : pli cousu, par point, sur l’envers d’un vêtement pour l’ajuster au corps.
Piqué : tissu de coton avec motifs en relief et formant des figures géométriques.
Pliage : installation des fils de chaîne sur l’ensouple.
Pois : motif composé de gros points.
Polyamide : polymère contenant la fonction amide N-H-C=O, résultant de la réaction d'un acide et d'une amine.
Popeline : toile qui présente une côte fine et serrée, elle est absorbante, souple et légèrement soyeuse.
Quenouille : instrument ancien utilisé pour le filage des matières textiles (lin, chanvre ou laine). C'est une tige de bois ou de métal, fixée ou non, sur laquelle est stockée la laine cardée pour la filer.
Ramie : Boehmeria nivea, plante textile de la famille des orties utilisée pour la production artisanale. 6 000 ans d'utilisation en font l'une des plus anciennes plantes textiles utilisées.
Rame : Machine utilisée en apprêtage pour les traitements thermiques des tissus et tricots exigeant une tension transversale contrôlée.
Raphia : fibre tenace et grossière, employée dans l’industrie des cordages, des liens et des tissus d’ameublement.
Rapport : le rapport d'armure est le nombre minimum de fils de chaîne et de trame nécessaire pour représenter l'armure.
Rasage : traitement de finition qui égalise le poil après le lainage.
Ratinage : frisure que l’on fait subit à certaines étoffe au moment de la finition.
Rayonne : ou viscose, fibre artificielle transparente issue de la cellulose, absorbe l’eau.
Remettage : installation des fils de chaîne entre les mailles des arcades (fils permettant de relier la mécanique à la chaîne).
Retors pour trame : fil composé de un ou plusieurs brins et torsadé dans un seul sens (de 8 à 16 tours par centimètre).
Retors particulier : fil torsadé dans un seul sens avec un nombre de torsions variable selon la qualité désirée du tissu.
Rochet : ou canette ou busette ou fusette, c’est un cône de carton ou de plastique fabriqué pour l’industrie textile et qui permet de réaliser des bobines de fils de 500 g à 2 kg.
Roquetin : bobine pour le tissage du velours.
Rouet (outil) : ustensile à deux emplois ; un sert à dévider les écheveaux, dit aussi aspe, le second sert à filer à l’aide d’une quenouoille.
Ruban : bande longue et étroite, non taillée dans un morceau d’étoffe mais tissée à la largeur nécessaire dans les rubaneries.
Sanfor : opération effectuée sur un tissu pour améliorer sa bonne tenue au lavage.
Satin : le terme satin désigne l'ensemble des textiles élaborés par ce type de tissage, soit des étoffes fines et brillantes sur l'endroit et mat à l'envers.
Serge : tissage qui se caractérise par la présence de côtes obliques sur l'endroit et est uni sur l'envers. Il peut être à effet chaîne ou trame.
Sériciculture : élevage du ver à soie.
Soie : fibre naturelle d’origine animale avec laquelle on confectionne des tissus très prisés.
Shantung : tissu de soie sauvage (tussah), de couleur unie, avec une surface rugueuse.
Schappe : fil tiré des déchets de soie (bourre de soie).
Sisal : plante d’où on retire la fibre textile le sisal.
Taffetas : tissu de soie à armure toile, au toucher lustré et froufroutant.
Tailleur : artisan qui confectionne, sur mesure, les vêtements pour homme.
Tapis : gros tissu de diverses matières, utilisé pour recouvrir les sols, tables, ...
Tapis de chiffon : à l'aide d'un crochet, on fait passer des bandelettes de chiffon à travers les mailles d'un canevas à large trame, habituellement du jute.
Tapisserie : textile destiné à recouvrir les murs, traditionnellement réalisé sur métier vertical, avec trame discontinue.
Tartan : étoffe de laine à carreaux de couleurs, typique des peuples celtes.
Technofibre : nom donné aux fibres textiles fabriquées par l’homme, synthétiques ou artificiels.
Tex : unité de masse linéique pour les fibres textiles correspondant à 1 gramme par kilomètre.
Textile : ensemble des tissus obtenus par tissage.
Textile non-tissé : terme générique pour indiquer un produit industriel similaire à un tissu mais obtenu par un procédé autre que le tissage comme le feutre par exemple.
Tissage : art de construire un tissu.
Teinture : opération qui permet de changer la couleur d’un matériau par immersion dans un bain contenant un colorant.
Tiretaine : (étoffe de Tyr), nom de plusieurs étoffes anciennes en laine pure ou mélangée.
Titrage : opération qui détermine le titre d’un fil. C’est un rapport poids/longueur pour déterminer la finesse.
Toile : mode le plus simple de croiser les fils de chaîne et de trame pour obtenir un tissu.
Toile Aïda : tissu qui est le principal support pour la broderie car il offre la trame la plus régulière parmi les autres toiles.
Toile de Jouy : ou indienne, genre de chintz, tissu de coton imprimé.
Toile huilée : ou toile cirée, imprégnée de cire d'abeille ou huile de lin pour l’imperméabiliser.
Tondage : traitement de finition pour égaliser la hauteur du poil.
Toucher : terme qui désigne le fait de tâter et de sentir par le toucher la qualité d’un textile tissé ou non.
Trame : ensemble de fils qui avec ceux de chaîne forment le tissu.
Triacétate de cellulose : matière à base de cellulose et d'acide acétique.
Tulle : tissu originaire de la ville de Tulle, en Corrèze. Il désigne un genre de dentelle.
Tussah : tissu de soie tirée de chenilles vivant à l’état sauvage.
Tweed : tissu de laine originaire de l’Écosse.
Velcro : méthode de fermeture, inventée par Georges de Mestral dans les années 1950, composée de deux bandes qui s’accrochent l’une à l’autre (aussi appelée scratch).
Velours : tissu qui présente sur la face un poil fin ou une série de bouclettes.
Verge : le métier à tisser classique comporte 2 verges, ou cannes d'enverjure, en bois dur permettant de conserver la croisure des fils de chaîne sur la longueur du métier. On parle d'« envergeage des fils de chaîne ».
Verquelure : tissu, de production typique de l'ancien pays de Montbéliard,
Viscose : ou rayonne, fibre artificielle transparente issue de la cellulose, absorbe l’eau.
DEF temps (tempus) : - Notion fondamentale conçue comme un milieu infini dans lequel se succèdent les événements : Situer une histoire dans le temps.
- Mouvement ininterrompu par lequel le présent devient le passé, considéré souvent comme une force agissant sur le monde, sur les êtres : Vous oublierez avec le temps.
- Durée considérée comme une quantité mesurable : Ce procédé nous fera gagner du temps.
- Partie limitée de cette durée occupée par un événement, une action : Le temps de la traversée lui a paru interminable.
- Durée plus ou moins définie, dont quelqu'un dispose : Bien employer son temps. Elle est avare de son temps.
- Chacune des phases successives d'une opération, d'une action : Un programme de travaux réalisé en deux temps.
- Moment, époque occupant une place déterminée dans la suite des événements ou caractérisée par quelque chose : En ce temps-là, j'habitais Paris. En temps de paix.
- Moment, période, saison marqués par un genre de production, par tel caractère, etc. : Le temps des semailles.
- État de l'atmosphère, en un lieu donné, à un moment donné : Temps chaud et sec.
SYN époque, période, occasion, siècle, moment, circonstance, âge, heure, date, climat, air, délai, vie, jours, possibilité, répit, étape, étendue, hasard, futur, facilité, an, atmosphère, cas, durée, espace, nuage, orage, saison, stade, vent, ère, éclaircie, événement, mouvement, marge, jour, ancienneté, brouillard, chance, ciel, conjoncture, cycle, instant, intempérie, postériorité, passé, palier, opportunité, météorologie, présent, rythme, régime, silence, succession, sursis, temporalité, météo, minute, loisir, ambiance, antériorité, aujourd'hui, avenir, bruine, brume, catégorie, conjugaison, demain, embellie, génération, jadis, température
DEF passé (de passer) : - Partie du temps qui est révolue avant le moment présent et dans laquelle se sont déroulés les événements passés : Situer un événement dans le passé.
- Ensemble des faits, des événements qui ont eu lieu avant le moment présent, la période actuelle et qui constituent l'histoire : Les leçons du passé. Le passé d'une ville.
- Ensemble de souvenirs se rapportant à une époque révolue de la vie de quelqu'un : Vivre dans le passé.
- Vie passée de quelqu'un considérée d'un point de vue moral, critique : Un passé louche.
- Linguistique Temps situant l'énoncé dans un moment antérieur à l'instant présent.
- Ensemble des faits, des événements qui ont eu lieu avant le moment présent, la période actuelle et qui constituent l'histoire : Les leçons du passé. Le passé d'une ville.
- Ensemble de souvenirs se rapportant à une époque révolue de la vie de quelqu'un : Vivre dans le passé.
- Vie passée de quelqu'un considérée d'un point de vue moral, critique : Un passé louche.
- Linguistique Temps situant l'énoncé dans un moment antérieur à l'instant présent.
SYN fané, usé, vieux, éteint, fatigué, usagé, mort, antique, ancien, démodé, flétri, terne, vieilli, amorti, délavé, pâle, décoloré, défraîchi, révolu, suranné, précédent, effacé, déforme, antérieur, terni, souvenir, rococo, pâli, mémoire, mourant, gâté, altéré, avachi, défunt, désuet, esquinté, pisseux, prétérit, ridé, rétroactif, sonné, souvenirs, séché, temps, tradition, écoulé, jauni, histoire, abîmé, accompli, ancien temps, antécédent, après, au-elà de, blet, dernier, délabré, déteint, évanoui
DEF présent : - Temps présent, époque actuelle, en particulier circonstances concrètes du moment : Vivre dans le présent.
- Temps qui indique que l'action marquée par le verbe se passe dans le moment même où l'on parle, ou bien qu'elle est non datée et conçue comme indépendante de la durée.
- Temps qui indique que l'action marquée par le verbe se passe dans le moment même où l'on parle, ou bien qu'elle est non datée et conçue comme indépendante de la durée.
SYN don, cadeau, actuel, vivant, largesse, gratification, existant, bienfait, vivace, témoin, temps, réalité, omniprésent, offrande, moderne, manifeste, immédiat, courant, contemporain, bien, assistant, actualité, étrenne
DEF futur (latin futurus, participe futur du verbe esse, être) : - Se dit d'un temps, d'une période à venir ; se dit de ce qui se produira dans ce temps, cette période : Les générations futures.
- Qui va arriver, qui se fera, qui sera tel dans un avenir plus ou moins proche : Un futur appartement. Un futur champion.
- Avenir, temps futur : Tu vis dans le futur.
- Forme verbale exprimant qu'une action, un état sont situés dans l'avenir.
- Qui va arriver, qui se fera, qui sera tel dans un avenir plus ou moins proche : Un futur appartement. Un futur champion.
- Avenir, temps futur : Tu vis dans le futur.
- Forme verbale exprimant qu'une action, un état sont situés dans l'avenir.
SYN avenir, fiancé, suite, suivant, temps, ultérieur, prochain, postérité, lendemain, eespérance, attente, postérieur, postériorité, proche, promis, prospective, prétendant, prétendu, prévision, ultériorité, vie éternelle, à venir, possible, plus tard, non révolu, accordé, au-delà, autre vie, bien-aimé, demain, destin, destinée, devenir, en herbe, expectative, immortel, éternité
DEF prédire (latin praedicere) : - Annoncer d'avance ce qui doit arriver, par intuition, raisonnement ou conjecture, par une inspiration prétendument surnaturelle : Prédire l'avenir. Prédire une révolution.
- Laisser présager quelque chose, le rendre probable : Les échecs du plan prédisent un avenir très sombre.
SYN augurer, pronostiquer, prophétiser, présager, prévoir, promettre, deviner, conjecturer, annoncer, dire l'avenir, dire la bonne aventure, dévoiler, tirer les cartes, vaticiner.
DEF avenir (de le temps à venir) : - Le temps à venir, le futur : Vivre dans le présent et non dans l'avenir.
- Les événements futurs : Avoir confiance en l'avenir.
- Les générations futures, les personnes qui vivront plus tard, la postérité : L'avenir lui rendra justice.
- Situation, sort de quelqu'un dans le temps à venir, évolution, destinée de quelque chose : Compromettre son avenir. L'avenir d'une entreprise.
SYN : futur, destin, destinée, vie éternelle, temps, sort, prédiction, postérité, lendemain, horizon, fortune, carrière, aventure, autre vie, au-delà, astrologie, éternité
DEF voir (latin videre) : - Percevoir quelqu'un, quelque chose par les yeux, les organes de la vue : Sans lunettes, il ne peut rien voir.
- Être le témoin visuel d'un fait, d'un événement, assister à quelque chose en spectateur : Il avait vu toute la scène. Je dois aller voir cette pièce prochainement.
- Regarder, examiner quelque chose, visiter un lieu : J'ai vu trois appartements dans la journée.
- Être en relation avec quelqu'un, le fréquenter : Je ne le vois plus depuis un an.
- Prendre conscience de quelque chose, le connaître, en faire l'expérience : J'ai vu la situation changer.
- Se représenter mentalement une réalité qui n'est pas présente : La nuit dernière, je vous ai vu en rêve.
- Être le témoin d'une époque, d'un événement ; être le lieu, le moment où quelque chose se produit : Une région qui a vu plusieurs invasions.
- Envisager quelqu'un, quelque chose de telle ou telle façon : Je le vois très bien professeur.
- Remarquer un fait ; se rendre compte, constater ; prendre connaissance de quelque chose : Je vois que vous êtes d'un avis différent.
- S'occuper de quelque chose, de quelqu'un, en particulier dans le cadre du travail : J'ai encore cinq clients à voir.
- Envisager quelque chose ; savoir, percevoir par l'esprit : Nous allons voir si une solution est intervenue. Maintenant, je vois que je me suis trompé.
- Saisir tous les éléments, toutes les données d'un problème, d'une situation : Un candidat qui a (bien) vu le sujet.
- Considérer quelque chose, quelqu'un, les comprendre, les juger d'une certaine façon : Voir tout en noir. Voir un concurrent d'un mauvais œil.
SYN examiner, apercevoir, comprendre, découvrir, concevoir, saisir, connaître, entendre, regarder, penser, considérer, remarquer, juger, imaginer, percevoir, observer, pénétrer, trouver, vérifier, discerner, constater, expérimenter, pratiquer, éprouver, étudier, repérer, contrôler, apprécier, estimer, fréquenter, suivre, s'apercevoir, percer, envisager, embrasser, distinguer, réfléchir, réaliser, peser, noter, entrevoir, contempler, aviser, assister, visiter, viser, veiller, se représenter, rencontrer, prendre garde, inspecter, frayer, analyser, se présenter, subir, surprendre, zieuter, écouter, se montrer, savoir, admettre, lire, prévoir, récoler, s'assurer, se figurer, s'enquérir, s'accointer, revoir, jauger, inventorier, donner, dominer, croiser, surplomber, survenir, tomber sur, visionner, visualiser, voisiner, voyager, se mettre en relation, s'informer, s'imaginer, planer, mater, loucher, contacter, commercer, avoir la vue sur, être témoin
DEF montrer (latin monstrare) : - Faire voir quelque chose à quelqu'un, le lui mettre sous les yeux : Montrer ses papiers à un policier.
- Laisser voir, laisser apparaître : Quand elle se penche, elle montre sa poitrine. Jupe courte qui montre les genoux.
- Indiquer quelque chose, quelqu'un à quelqu'un, le lui désigner, le lui faire voir d'un geste : Montrer du doigt un assistant dans la salle.
- Indiquer quelque chose ou en être le signe : L'aiguille montre le nord.
- Familier. Soumettre quelqu'un à l'examen d'un spécialiste : Tu devrais montrer ton fils au médecin.
- Faire connaître quelque chose à quelqu'un ; indiquer, expliquer : Montrer le chemin à un touriste.
- Faire connaître quelque chose en l'évoquant, en le décrivant : Montrer dans un film la misère des populations.
- Rendre quelque chose évident par quelque moyen, le démontrer : Cela montre bien la difficulté de l'entreprise.
- Témoigner un sentiment à quelqu'un, le lui manifester : Il nous a souvent montré son affection.
- Manifester une qualité, un état, les laisser voir : La voiture montre des signes de faiblesse.
- Faire connaître quelque chose, le révéler par son action, son comportement : Il nous a enfin montré ses véritables intentions.
SYN révéler, indiquer, exposer, afficher, manifester, signaler, dire, signifier, témoigner, exprimer, marquer, annoncer, donner, déclarer, expliquer, faire connaître, présenter, représenter, dévoiler, découvrir, prouver; trahir, produire, porter, démontrer, étaler, rapporter, dénoncer, apprendre, affirmer, raconter, développer, peindre, exhiber, dessiner, faire voir, attester, offrir, livrer, enseigner, dénoter, souligner, retracer, instruire, désigner, décrire, accuser, traduire, prodiguer, déployer, avertir, déceler, avertir, dégager, établir, écrire, confirmer, affecter, respirer, mettre en évidence. garantir, fournir, extérioriser, exhaler, dépeindre, démasquer, reproduire, faire montre, déshabiller, dénuder, caractériser, évoquer, faire briller, détromper, arborer, accentuer, relater, proposer, profiler, faire preuve de, faire foi, faire deviner, déballer, brandir, abattre, apercevoir, se découvrir
- Laisser voir, laisser apparaître : Quand elle se penche, elle montre sa poitrine. Jupe courte qui montre les genoux.
- Indiquer quelque chose, quelqu'un à quelqu'un, le lui désigner, le lui faire voir d'un geste : Montrer du doigt un assistant dans la salle.
- Indiquer quelque chose ou en être le signe : L'aiguille montre le nord.
- Familier. Soumettre quelqu'un à l'examen d'un spécialiste : Tu devrais montrer ton fils au médecin.
- Faire connaître quelque chose à quelqu'un ; indiquer, expliquer : Montrer le chemin à un touriste.
- Faire connaître quelque chose en l'évoquant, en le décrivant : Montrer dans un film la misère des populations.
- Rendre quelque chose évident par quelque moyen, le démontrer : Cela montre bien la difficulté de l'entreprise.
- Témoigner un sentiment à quelqu'un, le lui manifester : Il nous a souvent montré son affection.
- Manifester une qualité, un état, les laisser voir : La voiture montre des signes de faiblesse.
- Faire connaître quelque chose, le révéler par son action, son comportement : Il nous a enfin montré ses véritables intentions.
SYN révéler, indiquer, exposer, afficher, manifester, signaler, dire, signifier, témoigner, exprimer, marquer, annoncer, donner, déclarer, expliquer, faire connaître, présenter, représenter, dévoiler, découvrir, prouver; trahir, produire, porter, démontrer, étaler, rapporter, dénoncer, apprendre, affirmer, raconter, développer, peindre, exhiber, dessiner, faire voir, attester, offrir, livrer, enseigner, dénoter, souligner, retracer, instruire, désigner, décrire, accuser, traduire, prodiguer, déployer, avertir, déceler, avertir, dégager, établir, écrire, confirmer, affecter, respirer, mettre en évidence. garantir, fournir, extérioriser, exhaler, dépeindre, démasquer, reproduire, faire montre, déshabiller, dénuder, caractériser, évoquer, faire briller, détromper, arborer, accentuer, relater, proposer, profiler, faire preuve de, faire foi, faire deviner, déballer, brandir, abattre, apercevoir, se découvrir
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Dans cette première partie, celle de lire dans le passé du textile, je me mets dans la peau d'une scientifique qui prend comme point de départ, des textiles, et en suivant la démarche du scientifique pour retracer le passé du textile (Matière première > Fibre > Filature > Tissage > Tissu ) à travers diverses méthodes.
Il y a différentes manières de montrer ce qu'on ne voit pas, comme par exemple :
- avec le changement d'échelles, voir ce qu'on ne peut pas voir à l'oeil nu, c'est-à-dire les visions microscopiques
- de recomposer les étapes de fabrication
- de tester les propriétés, caractéristiques du textile
MOTS CLEFS : passé, rétrospectif, scientifique, rechercher, observer, analyser, expérimenter, conclure, manipuler, examiner, étudier, fouiller, enquêter,
DEF rétrospectif (du latin spectare, observer) : - Qui concerne le passé, l'évolution de quelque chose : Un examen rétrospectif de la situation.
- Qui se manifeste après coup, à l'évocation d'un événement : Une peur rétrospective.
Il y a différentes manières de montrer ce qu'on ne voit pas, comme par exemple :
- avec le changement d'échelles, voir ce qu'on ne peut pas voir à l'oeil nu, c'est-à-dire les visions microscopiques
- de recomposer les étapes de fabrication
- de tester les propriétés, caractéristiques du textile
MOTS CLEFS : passé, rétrospectif, scientifique, rechercher, observer, analyser, expérimenter, conclure, manipuler, examiner, étudier, fouiller, enquêter,
DEF rétrospectif (du latin spectare, observer) : - Qui concerne le passé, l'évolution de quelque chose : Un examen rétrospectif de la situation.
- Qui se manifeste après coup, à l'évocation d'un événement : Une peur rétrospective.
SYN flash-back, rétroactif, rétrospective
DEF retracer : - Tracer, dessiner quelque chose de nouveau ou autrement : Retracer un plan.
- Rappeler quelque chose à la mémoire : Retracer la vie de Napoléon.
SYN raconter, exposer, montrer, représenter, dire, décrire, évoquer, rapporter, rappeler, peindre, conter, débiter, expliquer, figurer, relater, remémorer, détailler, tracer, reproduire, repasser, parler, narrer, mentionner, développer, dépeindre, retrouver, repeindre, rendre compte, faire revivre, commémorer, réciter
DEF retracer : - Tracer, dessiner quelque chose de nouveau ou autrement : Retracer un plan.
- Rappeler quelque chose à la mémoire : Retracer la vie de Napoléon.
SYN raconter, exposer, montrer, représenter, dire, décrire, évoquer, rapporter, rappeler, peindre, conter, débiter, expliquer, figurer, relater, remémorer, détailler, tracer, reproduire, repasser, parler, narrer, mentionner, développer, dépeindre, retrouver, repeindre, rendre compte, faire revivre, commémorer, réciter
DEF scientifique (bas latin scientificus): - Relatif à la science en général ou à une science en particulier, par opposition à littéraire : La recherche scientifique.
- Qui, dans le domaine de la connaissance, présente les caractères de rigueur, d'exigence, d'objectivité caractéristiques de la science ou des sciences : Une enquête vraiment scientifique.
- Se dit d'une entreprise qui est conduite par des hommes de science pour un objectif de connaissance : Une expédition scientifique.
SYN rationnel, chercheur, critique, méthodique, objectif, positif, savant, théorique
VOC scientifique :
VOC scientifique :
les états, la glace, la vapeur, la fusion,
l’ébullition, la solidification, l’évaporation, la
condensation, une transformation, une forme propre, la température,
la surface libre, des récipients, la masse, des cristaux, le
passage... un mélange, une solution, une dissolution, la masse, un liquide, un solide, un gaz, l’évaporation, des particules, en suspension, un dépôt, la filtration, la décantation... L’air, une matière, un gaz, le vent, un courant d’air, des propriétés, un parachute, un planeur, un isolant thermique, particules, l'atmosphère... une espèce, une race, les petits, la diversité, les animaux, les végétaux, les bactéries, les insectes, la classification, un règne, un caractère, un groupe, l'évolution... un fossile, une trace, la formation de la roche, les étapes, l’apparition, la disparition, des formes, des espèces, un indice, une présence, une évolution,des liens de parenté, la chronologie les dinosaures, la station debout, la bipédie, la maîtrise du feu, le culte des morts... un rôle, une place, un milieu, des conditions, l’activité, les saisons, un environnement, des dépendances alimentaires, un maillon, une chaîne alimentaire, un réseau, des producteurs, des consommateurs, des décomposeurs, des individus, des espèces, une population, une compétition, la répartition, l’humidité, l'exposition… les mouvements, une articulation, une action, un muscle, les os, le squelette, un membre, les tendons, une attache, les ligaments, la contraction, la marche, la course, le saut, la flexion, l'extension, des commandes nerveuses... les aliments, l'alimentation, la nutrition, le milieu de vie, le comportement, la recherche, la capture, la consommation, l'origine des aliments, un régime alimentaire, des organes, la digestion, des apports, les nutriments, les vitamines, le calcium, l'excrétion, un trajet, un tube, la bouche, l'œsophage, l'estomac, l'intestin, des excréments, la paroi, le sang, les déchets, les reins, l’urine, la sueur ... une ombre, à l’ombre, la pénombre, une source de lumière, la forme, la position, l'orientation, un trajet rectiligne, l'œil, l’observateur, une ampoule, une lampe de poche, le Soleil, des contours, la réflexion, la diffusion, l’absorption, la transmission, l’énergie, un mirage, la couleur... une aiguille aimantée, une boussole, un boîtier, une direction, le nord, le sud, l'est, l'ouest, les points cardinaux, les pôles, l’étoile polaire, l’axe de rotation de la Terre, un champ magnétique, une rose des vents, les méridiens, les parallèles, une sphère (une mappemonde)... l’alternance, une zone, l’espace, l'ombre, la trajectoire, la rotation, un axe, les pôles, l’étoile polaire , le sens , une représentation, une révolution, un fuseau horaire, un méridien, la ligne de changement de date, l’heure solaire, l’heure légale, un cadran solaire... lle système solaire, le centre, une étoile, le Soleil, des planètes, une trajectoire, des orbites, son diamètre, Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, des satellites, la Lune, des corps, des anneaux, une lunette, un télescope, notre Galaxie, l’univers, une sphère, les phases de la Lune, l’exploration, un astre, des sondes, les astronautes, à l'œil nu, la Voie lactée, une multitude... le magma, la fusion, des roches, en profondeur, la surface, une fissure, la croûte terrestre, des plaques, des couches, une fracture, une faille, une éruption, des explosions, des nuées ardentes, des écoulements de laves, une accalmie, un séisme, des vibrations, des manifestations, les risques majeurs naturels, la prévention... une pile, l’électricité (un courant électrique), une borne, un circuit, une prise électrique, un danger, un témoin, le passage, une ampoule, une douille, le culot, un plot, un filament, un pas de vis, un moteur, une sonnette, un montage en série, en dérivation, une boucle, un matériau, un générateur, des cellules solaires, une éolienne, un chargeur, le sens de rotation, un branchement, l'intensité, l’énergie... un axe, une rotation, en équilibre, en déséquilibre, une force, l’intensité, les effets, une distance, un levier, un bras de levier... du matériel, un matériau, un dispositif, un engrenage, une roue dentée, des dents, un pignon, une chaîne, une crémaillère, un mécanisme, une poulie, une courroie, un axe, une rotation, une transmission, un mouvement, un système, une bielle, une manivelle, un piston, un mouvement de va-et-vient, une translation, la direction, une utilisation, le levage, un changement, la vitesse, une fonction, un effort, l’intensité... |
couler, s’écouler, geler, fondre, bouillir,
chauffer, échauffer, refroidir, vaporiser, solidifier, liquéfier... se dissoudre, se conserver, récupérer... transmettre un mouvement, résister, voler, planer... changer, varier, grandir, se développer, naître... se distinguer, se nourrir, respirer, se reproduire... vivre, fabriquer, puiser, capter, absorber, rejeter, circuler... se ressembler, se reproduire, décrire, classer... reconstituer, constater, exister, se transformer, témoigner, disparaître, apparaître, s’écouler... caractériser, régner, habiter, occuper, organiser, dépendre, modifier, évoluer... constituer, attacher, permettre, maintenir, rapprocher, éloigner, raccourcir, déplacer, contracter, relâcher, agir... prélever, rechercher, capturer, consommer, s'alimenter, se nourrir, être adapté, digérer, excréter, transformer, rejeter, traverser, passer, distribuer, transporter, filtrer... respirer, inspirer, absorber, expirer, souffler, rejeter, produire, contenir, transporter, fabriquer, circuler, échanger, battre... dépendre, réfléchir, éclairer, renvoyer, traverser, se propager, se déplacer... se repérer, s’orienter, tenir un cap, construire (des cartes)... apparaître, monter, culminer, parcourir, se lever, se coucher... tourner, faire un tour, observer... graviter, émettre, explorer, survoler, recueillir, découvrir... remonter, emprunter, s'écouler, provoquer, se déplacer... circuler, relier, interrompre, fermer, ouvrir, monter, briller, allumer, éteindre, consommer... tourner, pivoter, compenser, soulever, équilibrer, tarer... construire, entraîner, permettre, transmettre, modifier, exercer, appliquer, transformer... |
DEF laboratoire latin scientifique moderne laboratorium, du latin classique laborare,travailler) : - Local disposé pour faire des recherches scientifiques, des analyses biologiques, des travaux photographiques, des essais industriels, etc. (Abréviation familière : labo.)
- Ensemble de chercheurs effectuant dans un lieu déterminé un programme de recherches.
- En apposition après un nom, avec ou sans trait d'union, indique qu'un lieu sert à des travaux de recherche, à des essais, etc. : Ferme-laboratoire.
- Local aménagé pour les préparations en charcuterie et en confiserie.
- Partie d'un four à réverbère où s'effectuent les échanges de chaleur ou les réactions chimiques.
- En apposition après un nom, avec ou sans trait d'union, indique qu'un lieu sert à des travaux de recherche, à des essais, etc. : Ferme-laboratoire.
- Local aménagé pour les préparations en charcuterie et en confiserie.
- Partie d'un four à réverbère où s'effectuent les échanges de chaleur ou les réactions chimiques.
SYN fabrique, arrière-boutique, atelier, cabinet, institut, officine
DEF rechercher (de chercher) : - Chercher quelque chose, quelqu'un, les reprendre à l'endroit où ils sont : J'irai vous rechercher la semaine prochaine.
- Tâcher de retrouver quelque chose par une action menée avec soin, méthode, persévérance : Amateur qui recherche un ouvrage rare.
- Tenter de retrouver ou de découvrir quelqu'un par une enquête policière, judiciaire : Rechercher un criminel.
- Chercher à connaître, à établir, à définir ce qui n'est pas connu ou ce qui est mal connu : Rechercher les causes d'un événement.
- Tenter de se procurer quelque chose, de s'assurer le concours de quelqu'un pour satisfaire son intérêt, ses désirs, etc. : Rechercher l'amitié de quelqu'un.
- Essayer de faire la connaissance de quelqu'un, d'établir avec lui des relations de société, d'amitié : Rechercher les gens puissants.
- Tâcher de retrouver quelque chose par une action menée avec soin, méthode, persévérance : Amateur qui recherche un ouvrage rare.
- Tenter de retrouver ou de découvrir quelqu'un par une enquête policière, judiciaire : Rechercher un criminel.
- Chercher à connaître, à établir, à définir ce qui n'est pas connu ou ce qui est mal connu : Rechercher les causes d'un événement.
- Tenter de se procurer quelque chose, de s'assurer le concours de quelqu'un pour satisfaire son intérêt, ses désirs, etc. : Rechercher l'amitié de quelqu'un.
- Essayer de faire la connaissance de quelqu'un, d'établir avec lui des relations de société, d'amitié : Rechercher les gens puissants.
SYN chercher, examiner, solliciter, désirer, sonder, viser, étudier, poursuivre, demander, fouiller, quêter, enquêter, briguer, ambitionner, analyser, revendiquer, s'enquérir, souhaiter, regarder, prospecter, pourchasser, perquisitionner, investiguer, courir, quérir, raffiner, rêver, s'informer, simuler, vérifier, quémander, pister, déterminer, compulser, battre, appéter, approfondir, affecter, être en quête
DEF découvrir (bas latin discooperire) : - Enlever tout ou partie de ce qui couvre quelqu'un ou quelque chose, soulever ou retirer ce qui est sur quelqu'un ou quelque chose : Découvrir une casserole.
- Dans le cadre d'une stratégie militaire, dans un sport, enlever ce qui protège quelque chose, le rendre vulnérable ; exposer, dégarnir : Le boxeur prenait garde à ne pas découvrir son côté droit.
- Laisser voir quelque chose, le montrer : Robe qui découvre le dos.
- Dévoiler quelque chose à quelqu'un ; révéler, divulguer : Va-t-il nous découvrir ses plans ?
- Apercevoir, voir quelqu'un, quelque chose ; trouver la chose, la personne qu'on cherche ou qui convient : Il découvrit enfin son ami au fond de la salle. J'ai découvert l'homme qu'il nous faut.
- Commencer à voir, apercevoir quelque chose (qu'on ne voyait pas auparavant) à partir d'un endroit : Du plateau, on découvre toute la vallée.
- Être le premier à trouver et à faire connaître quelque chose jusqu'alors inconnu, ignoré, et, en particulier, faire une découverte scientifique : Découvrir un trésor, un nouveau vaccin.
- Apprendre, en général fortuitement, quelque chose qui était caché : Il a découvert que sa femme le trompait.
- Apprendre quelque chose qui était jusque-là ignoré : La police a découvert qui était l'assassin.
- Apprendre à connaître quelqu'un, une œuvre et, en particulier, à les apprécier : J'ai découvert Shakespeare.
- Être le premier à révéler au public un artiste, un auteur.
SYN révéler, apercevoir, repérer, saisir, deviner, voir, montrer, comprendre, remarquer, trouver, pénétrer, déclarer, déceler, discerner, dire, dévoiler, percer, signaler, indiquer, exposer, percevoir, sentir, communiquer, reconnaître, surprendre, publier, afficher, exprimer, étaler, trahir, lire, imaginer, d"masquer, dégager, déchiffrer, constater, concevoir, livrer, détecter, dénoncer, divulguer, distinguer, apprendre, éventer, établir, s'apercevoir, observer, entrevoir, déshabiller, dénuder, confier, confesser, avouer, arracher, relever, s'aviser, s'ouvrir, sonder, épancher, ôter, ouvrir, mettre au jour, inventer, faire voir, enlever, déterrer, dénicher, créer, embrasser, chercher, aviser, tâtonner, se trahir, se livrer, se confier, recruter, mettre à jour, lever le voile, exhumer, envisager, dégoter, dégarnir, déculotter, décolleter, décapoter, acquérir, vendre la mèche
DEF manipuler (latin manipulus, poignée) : - Tenir un objet dans ses mains lors d'une utilisation quelconque : Un bibelot à manipuler avec précaution.
- Manœuvrer un appareil, le faire fonctionner avec la main : Manipuler un appareil photographique.
- Soumettre quelque chose à certaines opérations en le tenant avec la main ou avec un instrument : Apprendre à manipuler les produits toxiques.
- Soumettre quelque chose à divers traitements, divers exercices, en particulier dans un cadre d'apprentissage ou de recherche : Manipuler les chiffres, les mots.
- Soumettre des données à un traitement plus ou moins malhonnête ; trafiquer : Manipuler les statistiques.
- Amener quelqu'un insidieusement à tel ou tel comportement, le manœuvrer : On a prétendu que la police l'avait manipulé.
DEF découvrir (bas latin discooperire) : - Enlever tout ou partie de ce qui couvre quelqu'un ou quelque chose, soulever ou retirer ce qui est sur quelqu'un ou quelque chose : Découvrir une casserole.
- Dans le cadre d'une stratégie militaire, dans un sport, enlever ce qui protège quelque chose, le rendre vulnérable ; exposer, dégarnir : Le boxeur prenait garde à ne pas découvrir son côté droit.
- Laisser voir quelque chose, le montrer : Robe qui découvre le dos.
- Dévoiler quelque chose à quelqu'un ; révéler, divulguer : Va-t-il nous découvrir ses plans ?
- Apercevoir, voir quelqu'un, quelque chose ; trouver la chose, la personne qu'on cherche ou qui convient : Il découvrit enfin son ami au fond de la salle. J'ai découvert l'homme qu'il nous faut.
- Commencer à voir, apercevoir quelque chose (qu'on ne voyait pas auparavant) à partir d'un endroit : Du plateau, on découvre toute la vallée.
- Être le premier à trouver et à faire connaître quelque chose jusqu'alors inconnu, ignoré, et, en particulier, faire une découverte scientifique : Découvrir un trésor, un nouveau vaccin.
- Apprendre, en général fortuitement, quelque chose qui était caché : Il a découvert que sa femme le trompait.
- Apprendre quelque chose qui était jusque-là ignoré : La police a découvert qui était l'assassin.
- Apprendre à connaître quelqu'un, une œuvre et, en particulier, à les apprécier : J'ai découvert Shakespeare.
- Être le premier à révéler au public un artiste, un auteur.
SYN révéler, apercevoir, repérer, saisir, deviner, voir, montrer, comprendre, remarquer, trouver, pénétrer, déclarer, déceler, discerner, dire, dévoiler, percer, signaler, indiquer, exposer, percevoir, sentir, communiquer, reconnaître, surprendre, publier, afficher, exprimer, étaler, trahir, lire, imaginer, d"masquer, dégager, déchiffrer, constater, concevoir, livrer, détecter, dénoncer, divulguer, distinguer, apprendre, éventer, établir, s'apercevoir, observer, entrevoir, déshabiller, dénuder, confier, confesser, avouer, arracher, relever, s'aviser, s'ouvrir, sonder, épancher, ôter, ouvrir, mettre au jour, inventer, faire voir, enlever, déterrer, dénicher, créer, embrasser, chercher, aviser, tâtonner, se trahir, se livrer, se confier, recruter, mettre à jour, lever le voile, exhumer, envisager, dégoter, dégarnir, déculotter, décolleter, décapoter, acquérir, vendre la mèche
DEF manipuler (latin manipulus, poignée) : - Tenir un objet dans ses mains lors d'une utilisation quelconque : Un bibelot à manipuler avec précaution.
- Manœuvrer un appareil, le faire fonctionner avec la main : Manipuler un appareil photographique.
- Soumettre quelque chose à certaines opérations en le tenant avec la main ou avec un instrument : Apprendre à manipuler les produits toxiques.
- Soumettre quelque chose à divers traitements, divers exercices, en particulier dans un cadre d'apprentissage ou de recherche : Manipuler les chiffres, les mots.
- Soumettre des données à un traitement plus ou moins malhonnête ; trafiquer : Manipuler les statistiques.
- Amener quelqu'un insidieusement à tel ou tel comportement, le manœuvrer : On a prétendu que la police l'avait manipulé.
SYN manier, remuer, mener, pétrir, utiliser, transporter, tourner, toucher, mélanger, manoeuvrer, déplacer, triturer, suggestionner, se servir, patiner, mêler, arranger, actionner
Les méthodes expérimentales scientifiques consistent à tester par des expériences répétées la validité d'une hypothèse. L'obtention de données nouvelles, qualitatives ou quantitatives, confirme ou infirme l'hypothèse initiale. L'expérience scientifique se distingue d'autres expériences en ce qu'elle requiert, pour être crédible, l'application d'un protocole d'expérimentation permettant de reproduire précisément une expérience particulière.
- THEORIE Utiliser la théorie pour faire une prédiction
PREDICTION Construire une expérience pour tester la prédiction
EXPERIENCE Effectuer l'expérience
OBSERVATION Modifier ou rejeter la théorie
- Structure théorique d'une expérience D'un point de vue très général, l'expérience isolée comporte sommairement trois phases :
- la préparation ;
- l'expérimentation ;
- l'évaluation.
Les deux dernières sont l'aboutissement simple de ce qui les a précédé.
Une expérience globale composée d'expériences partiellement individualisables comporte les trois mêmes pôles. Cependant, si dans l'expérience isolée les trois phases constituent autant d'étapes réglées chronologiquement, dans l'expérience globale, il s'agit de trois registres qui interagissent en permanence. Ainsi :
- l'évaluation est plus ou moins associée aux paramètres pris en compte dans la préparation, par exemple, les résultats questionnent la méthode d'échantillonnage ;
- l'expérimentation peut être répétée, en fonction des deux autres phases ;
La préparation se réalise autour d'une double intention : la réussite de l'expérience, c'est-à-dire la conduite jusqu'à son terme ; la pertinence ou succès de l'expérience, c'est-à-dire l'accès à un résultat positif, à l'égard de l'objectif initial. Chacune des intentions motivant et organisant l'expérience trouve ses limites dans au moins une forme d'incertitude : l'incertitude de base portant sur la réalisation de l'expérience est rejointe par autant d'incertitudes qu'il y a de choix possibles pour les conditions initiales.
La préparation est donc basée sur des perspectives et opérations d'anticipation ; supputations de l'expérience qui peuvent réduire l'incertitude sur tel ou tel paramètre. La préparation aboutit ainsi à la réunion de facteurs d'efficacité. Dans l'expérience globale, chaque phase ne résultant pas simplement de la précédente, les liens entre les conditions initiales et les résultats sont affectés par une complexité qui apporte une nouvelle charge d'incertitude. L'évaluation se réfère à des critères qui auront été explicités en association avec la détermination des facteurs d'efficacité.
- Microscopie : Les méthodes de microscopie sont utilisées principalement en sciences de la matière et de la vie : sciences des matériaux, biologie moléculaire, géologie… mais aussi pour les investigations : police scientifique, épidémiologie et diagnostic médical (culture de cellules), études environnementales (hygiène et sécurité du travail, pollution)…
- Analyse structurale : Ces méthodes consistent à déterminer la structure des cristaux et des molécules. Elles sont utilisées en chimie analytique, pour étudier la synthèse des molécules (synthèse organique, industrie pharmaceutique), en sciences des matériaux…
- La chimie analytique est la partie de la chimie qui concerne l'analyse des produits, c'est-à-dire l'identification et la caractérisation de substances chimiques connues ou non. La substance chimique dont on cherche à déterminer les propriétés est appelée analyte.
Ses applications vont du suivi de production (vérifier qu'une chaîne fabrique un produit conforme aux spécifications) à l'enquête policière (déterminer la nature d'une trace, la provenance d'une terre, d'une peinture...).
- Les essais mécaniques ont pour rôle de déterminer la capacité d'un matériau ou d'une structure complexe à se déformer (mise en forme, usinage, rhéologie), à s'user (tribologie), ou à casser. Cela concerne bien sûr les sciences des matériaux, mais aussi la biomécanique.
- La psychologie expérimentale est le champ de la psychologie basé sur la méthode scientifique. Elle a pour objet l'étude des comportements directement observables. Les psychologues expérimentaux usent de diverses méthodes : descriptives (comme les observations systématiques, les observations des corrélations, les relations entre variables, les études ex-post-facto…) ou encore la méthode expérimentale pure.
- La psychologie expérimentale est le champ de la psychologie basé sur la méthode scientifique. Elle a pour objet l'étude des comportements directement observables. Les psychologues expérimentaux usent de diverses méthodes : descriptives (comme les observations systématiques, les observations des corrélations, les relations entre variables, les études ex-post-facto…) ou encore la méthode expérimentale pure.
- méthode de Descartes :
- Objet évident (sujet de l'étude ; problème à résoudre & hypothèses)
- Diviser le plus possible
- Recomposer
- Réviser (vue globale ; confirmer ou réfuter les hypothèses)
- Méthode ans le contexte de justification :
La déduction logique est un type de relation que l'on rencontre en logique mathématique. Elle relie des propositions dites prémisses à une proposition dite conclusion et préserve la vérité. Prémisses et conclusion qui sont ainsi reliées par une règle de déduction, assurent que si la règle est valide et si les prémisses sont vraies, la conclusion est elle aussi vraie. On dit alors que la conclusion est une conséquence des prémisses, ou parfois que la conclusion vient des prémisses. L'analyse philosophique pose des questions comme « Dans quel sens une conclusion vient-elle des prémisses? » ou « Que signifie pour une conclusion d'être une conséquence de certaines prémisses ? »1. La logique philosophique peut donc être définie comme la compréhension et l’analyse de la nature des conséquences logiques et de la vérité logique.
Une déduction logique est définie de manière à être à la fois nécessaire et formelle et est explicitée dans des domaines comme la théorie des modèles, qui permet de trouver des univers mathématiques dans lesquels la relation est utile et fournit un sens aux formules, et la théorie de la démonstration, qui fournit un cadre théorique pour sa définition de manière syntaxique. Une formule est une conséquence d'un ensemble d'autres formules, dans un langage, si et seulement si, en utilisant la logique elle-même (c'est-à-dire sans chercher à donner un sens aux formules) la formule doit être vraie si toutes les formules de l’ensemble des prémisses sont elles aussi vraies.
Les logiciens définissent précisément la déduction logique pour un langage formel en construisant un système déductif pour ce langage, ou alors en formalisant une interprétation des formules de ce langage qui leur donne une sémantique formelle. Alfred Tarski a déterminé trois conditions importantes qu'une caractérisation pertinente que la relation de conséquence logique doit remplir :
- la relation doit dépendre de la structure (d'après la formule de Bertrand Russel), c'est-à-dire qu'elle ne doit pas dépendre du sens des termes mais doit rester valide si on remplace les mots par des variables ou par d'autres mots ;
- elle doit être a priori et a posteriori, c'est-à-dire qu'il est possible de déterminer sa validité sans recourir à des preuves empiriques ou faire intervenir ses sens ;
- elle doit avoir une composante modale.
L'induction est historiquement le nom utilisé pour signifier un genre de raisonnement qui se propose de chercher des lois générales à partir de l'observation de faits particuliers, sur une base probabiliste. Actuellement, les programmes scolaires de géographie en collège et lycée impliquent des études de cas représentatives du raisonnement inductif. On induit par exemple des généralités sur la problématique de l'alimentation mondiale à partir de l'étude d'un cas particulier en Inde ou en Éthiopie. Ce fonctionnement pédagogique fondé sur l'étude de cas a été mis en œuvre auparavant chez les Britanniques.
Remarque : Bien qu'associée dans le titre de cet article à la logique, la présentation qui suit correspond surtout à la notion bayésienne, utilisée consciemment ou non, de l'induction. Dans les ouvrages anglo-saxons de mathématiques, logique et informatique, l’induction complète, désignée sous le nom d’induction(faux-ami) désigne la récurrence, aussi bien dans le raisonnement par récurrence que dans les définitions par récurrence. Le terme est souvent employé pour les généralisations de la récurrence aux bons ordres et aux relations bien fondées. En raisonnement automatisé, l'abduction est un mode de raisonnement qui vise à émettre une hypothèse pour expliquer un fait et elle ne doit pas être confondue avec l'induction présentée ici.
L'abduction (du latin « abductio » : emmener) ou inférence de la meilleure explication1 est un mode de raisonnement. Elle consiste, lorsque l'on observe un fait dont on connaît une cause possible, à conclure à titre d'hypothèse que le fait est probablement dû à cette cause-ci.
L'abduction est communément admise, avec la déduction et l’induction, comme l’un des trois types majeurs d’inférence. C'est une forme de raisonnement utilisé dans le processus de découverte par sérendipité.
- Méthode contexte découverte : Les principales méthodes mobilisées dans le contexte de découverte sont l'expérimentation, l'observation, la modélisation et aujourd'hui la simulation numérique, qui se retrouvent à des degrés divers dans la plupart des disciplines scientifiques.
- Méthode imagination & intuition : L'imagination (du latin imaginatio, « image, vision ») est la faculté de se représenter ou de former des images à travers l'esprit à partir d'éléments dérivés de perceptions sensorielles ou bien de façon abstraite.
Dans les beaux-arts, la littérature et les sciences, l'imagination permet de créer de nouvelles formes, de nouveaux styles, et d'inventer de nouveaux concepts, de nouvelles théories.
Ce terme est techniquement utilisé en psychologie dans le processus « réanimatif » de la perception de l'esprit, tirée de l'expérience de la perception sensorielle.
L'intuition est un mode de connaissance, de pensée ou jugement, perçu comme immédiat (au sens de direct) ; selon les acceptions, c'est un processus ou une faculté de l'esprit. Le domaine de l'intuition est large : il concerne aussi bien la connaissance proprement dite (représentation du monde) que les sentiments (sur les choses) ou les motivations (à agir).
Il est défini de plusieurs manières en philosophie ainsi qu'en psychologie. L’intuition serait une manière rapide d'évaluer une situation en la mettant en rapport avec des situations similaires déjà connues. Intuitionnisme psychologique en parapsychologie : Théorie d'après laquelle l'esprit peut percevoir directement les objets extérieurs (« voyance »). C'est l'impression de sentir les choses indépendamment du temps telle une prémonition de l'avenir ; ou sans contact médiatisé physiquement (télépathie).
On attribue à l'intuition des pouvoirs prédictifs. C'est pourquoi la veille et l'intelligence économique font appel en partie à des qualités d'intuition. Toutefois, l'« intuition évidente et la déduction nécessaire » (Descartes, XIIe règle) ne sont pas toujours suffisantes. Toute intuition n'est pas évidente pour tout le monde tant qu'elle n'est pas partagée, et l'induction est également une forme de raisonnement admise en logique générale.
L'abduction est communément admise, avec la déduction et l’induction, comme l’un des trois types majeurs d’inférence. C'est une forme de raisonnement utilisé dans le processus de découverte par sérendipité.
- Méthode contexte découverte : Les principales méthodes mobilisées dans le contexte de découverte sont l'expérimentation, l'observation, la modélisation et aujourd'hui la simulation numérique, qui se retrouvent à des degrés divers dans la plupart des disciplines scientifiques.
- Méthode imagination & intuition : L'imagination (du latin imaginatio, « image, vision ») est la faculté de se représenter ou de former des images à travers l'esprit à partir d'éléments dérivés de perceptions sensorielles ou bien de façon abstraite.
Dans les beaux-arts, la littérature et les sciences, l'imagination permet de créer de nouvelles formes, de nouveaux styles, et d'inventer de nouveaux concepts, de nouvelles théories.
Ce terme est techniquement utilisé en psychologie dans le processus « réanimatif » de la perception de l'esprit, tirée de l'expérience de la perception sensorielle.
L'intuition est un mode de connaissance, de pensée ou jugement, perçu comme immédiat (au sens de direct) ; selon les acceptions, c'est un processus ou une faculté de l'esprit. Le domaine de l'intuition est large : il concerne aussi bien la connaissance proprement dite (représentation du monde) que les sentiments (sur les choses) ou les motivations (à agir).
Il est défini de plusieurs manières en philosophie ainsi qu'en psychologie. L’intuition serait une manière rapide d'évaluer une situation en la mettant en rapport avec des situations similaires déjà connues. Intuitionnisme psychologique en parapsychologie : Théorie d'après laquelle l'esprit peut percevoir directement les objets extérieurs (« voyance »). C'est l'impression de sentir les choses indépendamment du temps telle une prémonition de l'avenir ; ou sans contact médiatisé physiquement (télépathie).
On attribue à l'intuition des pouvoirs prédictifs. C'est pourquoi la veille et l'intelligence économique font appel en partie à des qualités d'intuition. Toutefois, l'« intuition évidente et la déduction nécessaire » (Descartes, XIIe règle) ne sont pas toujours suffisantes. Toute intuition n'est pas évidente pour tout le monde tant qu'elle n'est pas partagée, et l'induction est également une forme de raisonnement admise en logique générale.
L’avenir étant toujours chargé de passé, pour prévoir, c'est-à-dire voir en avant, il faut d’abord regarder en arrière. (Gustave Le Bon, Aphorismes du temps présent)
Nous aurons le destin que nous aurons mérité. - Albert Einstein
Il ne faut pas trop forcer le destin. L'avenir est moins facile à manœuvrer que le passé. Il faut attendre tel qu'il est prévu. - François Hertel
Le destin n'est pas une question de chance. C'est une question de choix : il n'est pas quelque chose qu'on doit attendre, mais qu'on doit accomplir.- William Bryan
L'homme n'est pas le maître de son destin et ne le sera jamais ; sa raison même progresse toujours en le poussant vers l'inconnu et l'imprévisible, et c'est là qu'il apprend de nouvelles choses. - Friedrich August Von Hayek
Le destin c'est simplement la forme accélérée du temps. - Jean Giraudoux
Le destin est un fil autour du cou : tôt ou tard quelqu'un tire dessus : ça blesse ou ça casse. - Tahar Ben Jelloun
Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir.- Jean Jaurès
Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent. - Bouddha
Effacer le passé, on le peut toujours : c'est une affaire de regret, de désaveu, d'oubli. Mais on n'évite pas l'avenir. - Oscar Wilde
La distinction entre le passé, le présent, le futur n'est qu'une illusion, aussi tenace soit-elle. - Albert Einstein
Féconder le passé en engendrant l'avenir, tel est le sens du présent. - Friedrich Nietzsche
Nostalgique quand je regarde le passé, ambitieux quand j'imagine le futur mais incertain quant au présent. - Jonathan Pasquier
Il ne faut pas trop forcer le destin. L'avenir est moins facile à manœuvrer que le passé. Il faut attendre tel qu'il est prévu. - François Hertel
Qui n'a pas de passé, n'a pas d'avenir. - Alain Leblay
La création est l'art de prédire son passé. - Jean Cayrol
La meilleure façon de prédire l'avenir, c'est de le créer. - Peter Drucker
Le prophète s'assure de l'événement avant de le prédire . - Horace Walpole
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Grâce à cette première partie, je peux développer la deuxième, celle de prédire le futur du textile, une des méthodes scientifiques qui fait appel à la méthode imaginaire et intuition. Toujours dans le but de faire voir ce qu'on ne voit pas, cette deuxième partie, la prédiction de l'avenir du textile est de proposer différents choix comme la vie nous l'impose mais de plusieurs manières. C'est comme un écheveau qui dédouble ses brins comme pour proposer différents avenir.
Mais aussi comme le ferait une voyante, en lisant le futur de différentes manières dans le textile. Parce que le futur est associé au destin, un avenir déjà prédéfini mais est-ce qu'on peut le changer ou non ? Certains disent qu'il est déjà tracé dans la main, mais l'avenir, le futur de ce qu'on voit, quelque chose d'invisible, est surtout quelque chose liée à l'intuition qui fait appel aux 5 sens.
MOTS CLEFS : futur, prédire l'avenir, prophétiser, présager, prévoir, dévoiler, tirer les cartes, dire la bonne aventure, manipuler, progresser
MOTS CLEFS : futur, prédire l'avenir, prophétiser, présager, prévoir, dévoiler, tirer les cartes, dire la bonne aventure, manipuler, progresser
DEF imaginaire (latin imaginarius) : - Qui est créé par l'imagination, qui n'existe que dans l'imagination : Des craintes imaginaires.
- Qui n'est tel que dans sa propre imagination : Un malade imaginaire.
- Se dit de certaines coniques (cercles, ellipses) ou quadriques (cônes, ellipsoïdes) dont aucun des points n'a ses coordonnées réelles.
SYN illusoire, chimérique, fabuleux, faux, fictif, irréel, mensonger, mythique, vain, fantastique, fantasmagorique, idéal, inventé, fantaisiste, romanesque, utopique, théorique, impossible, fantaisie, fabriqué, allégorique, abstrait, supposé, inexistant, imagination, feint, fantomatique, conventionnel, controuvé, absurde, truqué, rêvé, romancé, prétendu, onirique, légendaire, inconscient, imaginé, fallacieux, creux, visionnaire
DEF intuition (latin scolastique intuitio, -onis, du latin classique intuitum, de intueri, regarder attentivement) : - Connaissance directe, immédiate de la vérité, sans recours au raisonnement, à l'expérience.
- Sentiment irraisonné, non vérifiable qu'un événement va se produire, que quelque chose existe : Avoir l'intuition d'un danger.
SYN sentiment, instinct, pressentiment, prescience, sens, prémonition, inspiration, divination, coeur, tact, notion, flair, finesse, connaissance, aperception, instigation, psychologie, sensation, vision, âme
DEF prémonition (bas latin praemonitio, du latin classique praemonere, prédire) : - Avertissement, d'origine inexplicable mais qui s'impose à la conscience, d'un événement à venir.
- Synonyme de précognition.
SYN intuition, prescience, pressentiment, divination, avertissement, flair, instinct
DEF divination (latin divinatio, -onis) : - Art de prédire l'avenir par l'observation et l'interprétation de certains phénomènes.
- Sorte de prévision instinctive ; intuition : Par une sorte de divination, il ne prit pas l'avion ce jour-là.
SYN prévision, prédiction, magie, occultisme, présage, prophétie, pressentiment, prescience, intuition, inspiration, horoscope, clairvoyance, spiritisme, sorcellerie, prémonition, pronostic, oracle, flair, conjecture, augure, télépathie, sagacité, révélation, parapsychologie, mantique, hypothèse, cartomancie, attente, astrologogie, voyance
DEF sensation (bas latin sensatio, du latin classique sentire, percevoir) : - Phénomène qui traduit, de façon interne chez un individu, une stimulation d'un de ses organes récepteurs : Les sensations visuelles.
- État psychologique découlant des impressions reçues et à prédominance affective ou physiologique : Une sensation de bien-être.
SYN sentiment, saisissement, émotion, impression, surprise, étonnement, émoi, effet, commotion, sens, perception, choc, admiration, avant-goût, coup de théâtre, excitation, intuition, merveille, pétard, sensibilité
DEF sentiment (de sentir) : - Connaissance plus ou moins claire, donnée d'une manière immédiate : Avoir le sentiment qu'on se trompe.
- Opinion, avis que l'on a sur quelque chose : Je ne partage pas votre sentiment sur ce point.
- État affectif complexe et durable lié à certaines émotions ou représentations : Le sentiment religieux.
- Penchant bon ou mauvais : Avoir des sentiments nobles.
- Disposition à être facilement ému : Cet homme agit trop par sentiment.
- À la chasse, odeur qui provient des animaux et qui révèle leur présence, leur proximité ou leur passage.
SYN opinion, idée, pensée, sens, conscience, intuition, tendance, vue, coeur, impression, mouvement, sensation, pressentimen, perception, passion, jugement, amour, avis, instinct, position, sensibilité, émotion, notion, inclination, esprit, affection, disposition, vision, tendresse, talent, point de vue, croyance, connaissance, avant-goût, appréciation, émoi, élan, gré, fibre, courage, compassion, attachement, flair, effet, considération, aperception, amitié, affectivité, état d'âme
DEF prescience (latin ecclésiastique praescientia) : - Connaissance de l'avenir : Avoir la prescience d'un malheur.
- Connaissance que Dieu a de tous les actes humains.
DEF sens (latin sensus) : - Chacune des fonctions psychophysiologiques par lesquelles un organisme reçoit des informations sur certains éléments du milieu extérieur, de nature physique (vue, audition, sensibilité à la pesanteur, toucher) ou chimique (goût, odorat).
- Aptitude à connaître, à apprécier quelque chose de façon immédiate et intuitive : Avoir le sens des nuances.
- Ce que quelque chose signifie, ensemble d'idées que représente un signe, un symbole : Le sens d'une allégorie.
- Ce que représente un mot, objet ou état auquel il réfère : Chercher le sens d'un mot dans le dictionnaire.
- Raison d'être, valeur, finalité de quelque chose, ce qui le justifie et l'explique : Donner un sens à son existence.
SYN esprit, sentiment, jugement, tendance, raison, opinion, bon sens, conception, concupiscence, sensualité, plaisir, ligne, goût, amour, vue, tact, sagesse, point, perception, instinct, faculté, entendement, discernement, direction, aptitude, signification, lucidité, intuition, côté, compréhension, but, volupté, valeur, portée, orientation, gré, don, conscience, chaleur, caractère, perspicacité, philosophie, point de vue, sens commun, sensation, notion, mesure, lasciveté, avis, destination, entente, face, jugeote, odorat, organe, ouïe, raison d'être, raisonnement, route, sapience, signifié, sybaritisme, toucher, manière de voir, manière de penser, lettre, acception, ardeur, audition, bon goût, chair, chemin, clef, interprétation, acceptation
DEF prescience (latin ecclésiastique praescientia) : - Connaissance de l'avenir : Avoir la prescience d'un malheur.
- Connaissance que Dieu a de tous les actes humains.
SYN intuition, divination, pressentiment, prémonition, prévision, connaissance, anticipation, flair, instinct
DEF prophétie (latin ecclésiastique prophetia, du grec prophêteia) : - Charisme ou parole prophétique.
- Toute prédiction faite par quelqu'un qui prétend connaître l'avenir : Les prophéties de Nostradamus.
- Annonce d'un événement futur faite par conjecture ou pressentiment : Ses prophéties sur une guerre prochaine paraissent peu crédibles.
DEF prophétie (latin ecclésiastique prophetia, du grec prophêteia) : - Charisme ou parole prophétique.
- Toute prédiction faite par quelqu'un qui prétend connaître l'avenir : Les prophéties de Nostradamus.
- Annonce d'un événement futur faite par conjecture ou pressentiment : Ses prophéties sur une guerre prochaine paraissent peu crédibles.
SYN prédiction, divination, oracle, pronostic, prévision, présage, conjecture, écriture, vérité, vaticination, inspiration, anticipation, annonce, événement
DEF magie (bas latin magia, du grec mageia) : - Ensemble de croyances et de pratiques reposant sur l'idée qu'il existe des puissances cachées dans la nature, qu'il s'agit de se concilier ou de conjurer, pour s'attirer un bien ou susciter un malheur, visant ainsi à une efficacité matérielle.
- Puissance de séduction, d'illusion, charme séducteur : La magie de la musique.
SYN sorcellerie, charme, occultisme, enchantement, envoûtement, sortilège, maléfice, féerie, fascination, divination, évocation, séduction, surnaturel, prestige, mystère, incantation, illusion, hermétisme, ensorcellement, cabale, spiritisme, horoscope, fantasmagorie, diablerie, conjuration, beauté, astrologie, alchimie, prestidigitation, puissance, rite, sort, thaumaturgie, théurgie, pratique occulte, philtre, passe-passe, nécromancie, magisme, gran art, goétie, archimagie, apparition, vaudou
DEF illusion (latin illusio, -onis) : - Interprétation erronée d'une donnée sensorielle : Illusion auditive.Illusion d'optique.
- Effet obtenu par le moyen de l'art, de l'artifice, du truquage et qui crée le sentiment du réel ou du vrai : L'illusion de la vie donnée par un automate.
- Appréciation conforme à ce que quelqu'un souhaite croire, mais fausse par rapport à la réalité : Perdre ses dernières illusions.
SYN chimère, mirage, rêve, tromperie, vision, mensonge, rêverie, idée, erreur, fantôme, image, ombre, songe, fantasme, imagination, leurre, hallucination, fiction, vanité, utopie, simulation, mythe, magie, irréealité, imposture, fantasmagorie, duperie, semblant, reflet, prestidigitation, passe-passe, néant, irréel, impossibilité, illusionnisme, fumée, faux, carotte, féerie, hochet, manipulation, paréidolie, pensée, prestige, tour de passe-passe, fantaisie, espérance, enchantement, charme, caresse, baudruche, aveuglement, amusement, aberration, trompe-l'oeil
DEF magie (bas latin magia, du grec mageia) : - Ensemble de croyances et de pratiques reposant sur l'idée qu'il existe des puissances cachées dans la nature, qu'il s'agit de se concilier ou de conjurer, pour s'attirer un bien ou susciter un malheur, visant ainsi à une efficacité matérielle.
- Puissance de séduction, d'illusion, charme séducteur : La magie de la musique.
SYN sorcellerie, charme, occultisme, enchantement, envoûtement, sortilège, maléfice, féerie, fascination, divination, évocation, séduction, surnaturel, prestige, mystère, incantation, illusion, hermétisme, ensorcellement, cabale, spiritisme, horoscope, fantasmagorie, diablerie, conjuration, beauté, astrologie, alchimie, prestidigitation, puissance, rite, sort, thaumaturgie, théurgie, pratique occulte, philtre, passe-passe, nécromancie, magisme, gran art, goétie, archimagie, apparition, vaudou
DEF illusion (latin illusio, -onis) : - Interprétation erronée d'une donnée sensorielle : Illusion auditive.Illusion d'optique.
- Effet obtenu par le moyen de l'art, de l'artifice, du truquage et qui crée le sentiment du réel ou du vrai : L'illusion de la vie donnée par un automate.
- Appréciation conforme à ce que quelqu'un souhaite croire, mais fausse par rapport à la réalité : Perdre ses dernières illusions.
SYN chimère, mirage, rêve, tromperie, vision, mensonge, rêverie, idée, erreur, fantôme, image, ombre, songe, fantasme, imagination, leurre, hallucination, fiction, vanité, utopie, simulation, mythe, magie, irréealité, imposture, fantasmagorie, duperie, semblant, reflet, prestidigitation, passe-passe, néant, irréel, impossibilité, illusionnisme, fumée, faux, carotte, féerie, hochet, manipulation, paréidolie, pensée, prestige, tour de passe-passe, fantaisie, espérance, enchantement, charme, caresse, baudruche, aveuglement, amusement, aberration, trompe-l'oeil
DEF voyant : - Qui attire l'œil, se voit de loin, en particulier à cause d'un aspect criard, trop vif, éclatant : Une couleur voyante.
- Partie caractéristique d'un signal (balise, bouée, amer, etc.), de forme géométrique nettement visible, qui permet de reconnaître la nature du signal.
- Synonyme de clairvoyant : Se dit, par opposition aux aveugles, des gens qui voient. / Qui est doué de clairvoyance, voyant. / Qui manifeste du discernement, une compréhension claire des choses ; perspicace, lucide.
SYN devin, visionnaire, flagrant, manifeste, tapageur, évident, éclatant, vif, prophète, patent, inspiré, criard, visible, criant, coloré, clairvoyant, magicien, ostensible, poète, ronflant, spirite, tape-à-l'oeil, illuminé, halluciné, fakir, extralucide, divinatoire, divinateur, diseur de bonne aventure, cartomancien, bariolé, témoin
DEF destin : - Puissance supérieure qui semble régler d'une manière fatale les événements de la vie humaine ; fatalité : C'est le destin qui l'a voulu.
- Ensemble, suite des événements qui forment la trame de la vie humaine ou des sociétés et semblent commandés par cette puissance supérieure : Avoir un destin tragique.
- Existence humaine en général, sort : Être l'artisan de son destin.
- Avenir, sort réservé à quelque chose, conditionné par un fait extérieur inéluctable ou par sa nature propre ; fortune : Le destin d'un roman.
SYN sort, destinée, fortune, hasard, événement, vie, fatalité, état, prédiction, providence, condition, aventure, avenir, étoile, malheur, lot, issue, existence, chance, aléa, oracle, nécessité, horoscope, futur, fatum, dieu, ciel, astre, adversité, part
DEF changer (latin populaire cambiare, troquer) : - Céder quelque chose pour autre chose, l'échanger : Changer des livres contre des disques.
- Convertir une monnaie en une autre monnaie, échanger une somme d'argent contre une même somme en pièces ou en billets de valeurs différentes : Changer des dollars en yens.
- Remplacer quelque chose, quelqu'un par quelque chose, quelqu'un d'autre de même nature, de même fonction : Changer les assiettes.Changer le caissier d'une banque.
- Remplacer quelqu'un, quelque chose par quelqu'un, quelque chose d'autre de même apparence, par malveillance ou malhonnêteté : Elle est persuadée que le bijoutier a changé les pierres de sa bague.
- Mettre quelqu'un, quelque chose à un autre poste, etc. : Vous gênez ici, changez votre voiture de place.
- Transformer quelque chose, quelqu'un en quelque chose ou quelqu'un d'autre, le faire passer à un autre état : Les alchimistes tentaient de changer certains métaux en or.
- Mettre des couches propres à un bébé, du linge propre à un enfant, à un malade.
- Modifier quelque chose, quelqu'un, le rendre différent : Changer le sens d'une phrase. Cette nouvelle coiffure la change complètement.
- Faire sortir quelqu'un de ses habitudes, rompre la monotonie de ses activités et, en particulier, le distraire : Vous devriez accepter cette proposition de voyage, cela vous changerait un peu.
- Convertir une monnaie en une autre monnaie, échanger une somme d'argent contre une même somme en pièces ou en billets de valeurs différentes : Changer des dollars en yens.
- Remplacer quelque chose, quelqu'un par quelque chose, quelqu'un d'autre de même nature, de même fonction : Changer les assiettes.Changer le caissier d'une banque.
- Remplacer quelqu'un, quelque chose par quelqu'un, quelque chose d'autre de même apparence, par malveillance ou malhonnêteté : Elle est persuadée que le bijoutier a changé les pierres de sa bague.
- Mettre quelqu'un, quelque chose à un autre poste, etc. : Vous gênez ici, changez votre voiture de place.
- Transformer quelque chose, quelqu'un en quelque chose ou quelqu'un d'autre, le faire passer à un autre état : Les alchimistes tentaient de changer certains métaux en or.
- Mettre des couches propres à un bébé, du linge propre à un enfant, à un malade.
- Modifier quelque chose, quelqu'un, le rendre différent : Changer le sens d'une phrase. Cette nouvelle coiffure la change complètement.
- Faire sortir quelqu'un de ses habitudes, rompre la monotonie de ses activités et, en particulier, le distraire : Vous devriez accepter cette proposition de voyage, cela vous changerait un peu.
SYN transformer, altérer, modifier, renouveler, tourner, déplacer, métamorphoser, réformer, déranger, déguiser, bouleverser, évoluer, quitter, passer, frelater, déformer, corriger, transposer, partir, fausser, dénaturer, défigurer, convertir, contrefaire, varier, truquer, transmuer, se transformer, révolutionner, remuer, dévier, défaire, devenir, remanier, remplacer, se raviser, se retourner, travestir, écarter, échanger, pervertir, intervertir, améliorer, bouger, diminuer, dégénérer, déménager, faire, glisser, rectifier, rénover, se dédire, se modifier, substituer, toucher, transférer, transplanter, virer, émigrer, permuter, papillonner, alterner, amender, chambarder, chambouler, commuer, distraire, déloger, innover, inverser, monnayer, se convertir, s'expatrier, réduire, retourner sa veste, reprendre, se déjuger, se déplacer, se développer, se rétracter, tourner bride, transfigurer, troquer, voltiger, renoncer, remodeler, aggraver, bifurquer, copermuter, diversifier, décaler, délasser, désacclimater; désennuyer
fluctuer, muer, muter, mûrir, refondre, ériger
fluctuer, muer, muter, mûrir, refondre, ériger
DEF tracer (latin populaire *tractiare, du latin classique tractus, de trahere, tirer) : - Représenter une ligne, un dessin par des traits sur une surface : Tracer une circonférence à l'aide du compas.
- Former au moyen de l'écriture un signe, des lettres, des motifs, etc. : Tracer une inscription sur un mur.
- Marquer l'emplacement d'un ouvrage sur le terrain en vue de le réaliser : Tracer une route à travers la brousse.
- Faire la description, la relation de quelque chose, en donner un aperçu : Cette lettre nous trace la conduite à suivre.
- Suivre, par des technologies diverses, les déplacements de quelqu'un ou de quelque chose : Tracer des noctambules, un téléphone portable.
- Broderie Jalonner avec des points d'aiguille le dessin, le contour.
- Couture Dessiner les contours d'un patron.
- Former au moyen de l'écriture un signe, des lettres, des motifs, etc. : Tracer une inscription sur un mur.
- Marquer l'emplacement d'un ouvrage sur le terrain en vue de le réaliser : Tracer une route à travers la brousse.
- Faire la description, la relation de quelque chose, en donner un aperçu : Cette lettre nous trace la conduite à suivre.
- Suivre, par des technologies diverses, les déplacements de quelqu'un ou de quelque chose : Tracer des noctambules, un téléphone portable.
- Broderie Jalonner avec des points d'aiguille le dessin, le contour.
- Couture Dessiner les contours d'un patron.
SYN dessiner, représenter, faire, marquer, figurer, indiquer, peindre, former, piqueter, écrire, signifier, signaler, dresser, courir, aligner, tirer, régler, retracer, pointiller, piquer, inscrire, graver, esquisser, décrire, crayonner, baliser, normaliser, poursuivre, profiler, raconter, ligner, jalonner, frayer, délinéer, courser, construire, ébaucher
Pourquoi le choix de ce sujet ?
Quel est le rôle du textile, du fil, de la technique ?
La broderie permet de révéler ce qu'on ne voit pas.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
All your comments are welcome ❤
Tous vos commentaires sont les bienvenus ❤