Chronique sans nom

8 décembre 

Je n'arrive pas à réfléchir, à avoir les idées claires parce que j'ai juste envie d'une chose dormir. Est-ce trop de demander ? En plus, j'ai même pas fini mon devoir. Elle va me taper mdrr. Moi j'aimerais bien dormir. N'avoir rien à penser. Dormir. Juste dormir. Et rattraper mes heures ce soir. 

L'école ce moyen de pression. À quoi sert-elle réellement ? Pousser nos limites ? En Chine, certains se suicident à cause de leurs bulletins. Je sais que mon bulletin ne dégringole pas autant mais bon. S'il dégringole en pire, je ne pense pas que ça va changer à quelque chose. Je suis dans une telle mentalité, que je reste stoïque de ce qu'est l'école. 
Hier, au Grand Palais, nous avions un petit espace pour la classe entière à réaliser deux feuilles : un paysage et un végétal qui soit comestible. Barthélémy Toguo, cet artiste, à au fur et à mesure imposer des règles. Comme le fait qu'on devait remplir la page horizontalement, dans une bande. Quand je pense que j'ai choisi un paysage de champ de coton ou de lin. J'ai finalement choisi le champ de coton. Donc je pensais réaliser la fleur de coton. Mais non. Finalement je voulais faire le raisin, mais c'était en format paysage. Donc j'avais déjà réalisé le lavis vert clair. Je voulais faire une pomme rouge pour le contraste mais la pomme n'est pas moi. Alors que le litchi oui. 
S'il vous plaît les trois mecs devant, vous pouvez vous taire avec votre iPhone 64 GB qui ne se remplira jamais. Parce que franchement acheter un iPhone pour les emojis. Allalal. Le pire c'est que le mec semblait connaître tous ses emojis. Il me fait rire. Quoi que le ridicule n'est pas censé nous tuer. Mouais. Là je suis sûre que le wagon entier l'a entendu. 
Et là, vive les devoirs. 





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