Chronique sans nom

10 décembre 

J'ai compris des par le réveil de mon frère et les messages de certains amis, qu'aujourd'hui je ne serais pas motivée. " Y a des jours sans, y a des jours avec. " pour le moment, je compte les jours sans. 
C'est peut-être à cause du bulletin que j'ai reçu hier. Ça me rend triste. Aucune de mes moyennes correspondent à une meilleure moyenne. Je ne suis même pas première. J'ai envie de tout abandonner. Alors que quand j'avais appris ma moyenne j'ai fait sauté les confettis. Si c'est juste pour finir avec un bon bulletin... 

Comment tu sais si je suis triste ? Tu l'as deviné une fois. Et tu m'as même avoué plusieurs fois mais que tu me quittais avant parce que ça te saoulait. N'y a-t-il pas de remède pour que je retrouve mon sourire ? Tu ne l'as jamais vu qu'en photos. Parfois je regarde celui de mes amis. Je sais qu'on a qu'une vie pour vivre. Qu'importe ce qu'iil pourrait nous arriver. Sourire, rire, pleurer, crier, et tant d'autres choses encore. 
Je t'ai dis plusieurs fois qu'importe l'état où je suis, j'aimais te parler. Parce qu'apres ton " Salut ", ton " Ça va ? " et ton " Oui et toi ? " je commence à sourire. Parce que tu sais me faire sourire par des messages. Tu sais aussi me faire rire. Tu sais aussi faire tellement de choses. Alors qu'il est difficile de le faire via des messages, un écran.
Mentir c'est facile. Et je te mentais parfois quand je te disais que je me sentais mal parce que j'avais la flemme de t'expliquer. Je savais que tu me demanderais des explications. Les explications c'est pas mon truc. La seule chose que je sache bien faire sur cette Terre, c'est mentir. Je mens comme je respire. Sauf que je ne le fais pas avec toi pour les sujets qui impliquent une sincérité. Je crois qu'à force de mentir, j'ai besoin qu'une part soit vraie. 

Je déteste ça. Je déteste tout. J'ai supporté pendant presque 14 ans de me vie à aller à l'école, avoir des notes, des devoirs et juste aujourd'hui j'ai envie de lâcher alors que je suis à six mois de mon bac. En fait depuis le début de cette Terminale. Je suis tellement proche mais en même temps tellement loin. Je suis loin. Je déteste. 



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