Chronique sans nom

3 novembre 

J'ai l'impression qu'on n'a pas les mêmes attentes que la vie. J'ai beau eu avoir seulement quatre heures de cours, 5 minutes d'oral, c'était les pires. 
Il fallait peut-être que ça arrive. J'avais l'habitude des oraux avec une professeur en particulier, et je m'en sortais toujours contente de ce que je disais tandis que cette fois-ci... 
Je dois admettre que je n'avais pas préparé cet oral. J'avais compris, qu'on passerait seulement devant notre prof. 
Il s'avère que j'ai eu tort. Il s'avère que j'ai eu du temps pour le préparer. Il s'avère que ce que je disais était mal. Il s'avère tellement chose que d'autres sentiments sont apparus. 
J'ai toujours stressé pour passer un oral et je me souviens de la fois où je devais passer mon anglais en 3eme. J'ai pété la fermeture de mon sac. Bref. J'ai pioché le mauvais sujet, le pire, et j'ai confondu un chat avec un chien, sur l'image pas de mots. Et pourtant, je me suis toujours sortie. Alors que cette fois-ci, j'avais le coeur qui battait à 100 à l'heure. Que je me suis rendue compte que j'avais la voix sèche. Et qu'on ne commence pas par "donc".  Maintenant que j'analyse, c'est peut-être la réflexion de ce "donc" qui a fait que mon oral a dégringolé. Et après la réflexion des trames/chaines et lignes. Attends, c'est des trames, c'est un tissage. Je sais de quoi je parle. Faut pas abuser. Et avec sa télécommande de bruitages. Une camarade a dit que c'était humiliant. Oui. Je me rends compte maintenant. Ce qu'elles comprennent pas c'est à quel point ça nous a déstabilisé. 
Après cet oral, où j'ai failli craquer, je ne pensais qu'aux sentiments que je ressentais durant les vacances. La colère, la haine, l'hostilité. 

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