Chronique sans nom

18 octobre 

J'étais censée conduire aujourd'hui. Pour la première fois depuis l'obtention de ma conduite accompagnée. Il se trouve que je l'ai fait. Disons que c'est pas ce à quoi je m'attendais. 
La voiture de monsieur et madame tout le monde est très légère. Voir comme le dit ma mère, on s'envole. Bah oui. C'est ça le problème. Alors j'avais du mal avec l'embrayage, les vitesses et j'ai même calé. 
Bref. Le voyage n'a pas été aussi long au final. Je sais pas. Ça a changé. Tant pis. Et puis au moins j'ai pas la conscience de la mort de certains. 

Parfois on s'attache à des personnes. Ou souvent. Ou tout le temps. Parce qu'apres on est humain et qu'on est obligé de vivre avec les autres, alors autant s'entendre avec tout le monde que de récolter de la haine. Comment pourrait-on survivre dans la haine ? Autour de la haine ? Je ne pense pas que ça soit vivable. Alors on s'attache. On est obligé. 
Dans ma vie j'ai parlé à beaucoup de personnes. Je savais à l'avance qu'avec certains ça n'allait pas compter. Et avec d'autres que oui. Et qu'à partir du moment où mon esprit était open friends, je savais que j'allais en perdre avec indifférence et d'autres, avec un sentiment d'abandon de leurs parts. Mais ces moments, je savais que ce n'était pas de leurs fautes, ou peut-être c'était leurs attentions de s'en aller. Je sais pas. Mais on le sent ces moments-là et si la personne était importante, vous auriez accroché la personne et vous n'auriez pas abandonné à l'idée qu'elle s'en aille. Si il/elle comptait pour vous. 
Mais l'Homme est né avec l'orgueil. Il ne le rangera que quand ça sera une personne importante. 
Alors la question c'est : êtes-vous prêt(e) à abandonner cette personne ? 

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